Puisque les criminels en col blancs se sentent les coudées franches, et que nos responsables politico-médiatiques s'écrasent, les citoyens doivent reprendre l'initiative!
Proposons Francesca Albanese au Nobel de la paix ! Signez la pétition ci-dessous et relayez, svp.
Son engagement en faveur de la paix et de l'équité incarne l'esprit du Nobel de la Paix, et fait d'elle une candidate remarquable dont l’œuvre transcende les frontières et les barrières.
Francesca Albanese se distingue par un courage et un dévouement sans faille dans sa lutte sans équivoque contre le génocide dont est victime le peuple palestinien. Ses efforts inlassables en faveur de la justice et des droits humains inspirent les communautés internationales et incitent de nombreuses personnes à se joindre à la lutte contre l'oppression et l'injustice.
Son engagement en faveur de la paix et de l'équité incarne l'esprit du prix Nobel de la paix, et fait d'elle une candidate remarquable dont l'œuvre transcende les frontières et les barrières.
Tout au long de sa carrière, Francesca a œuvré sans relâche pour sensibiliser l'opinion publique à la crise humanitaire en cours en Palestine et pour plaider en faveur de mesures proactives et d'interventions internationales.
Son travail souligne l'urgence de la solidarité et exige des actions immédiates pour prévenir de futures atrocités. Sa vision d'un monde pacifique et juste correspond parfaitement aux valeurs que le prix Nobel de la paix cherche à célébrer et à promouvoir.
Les statistiques et les rapports témoignent sans cesse des graves injustices et des crises humanitaires auxquelles le peuple palestinien est confronté. Francesca a été à l'avant-garde de la lutte pour que ces réalités soient reconnues sur les scènes internationales, veillant à ce qu'elles reçoivent l'attention et les mesures nécessaires pour faire évoluer la situation. Son plaidoyer est essentiel à la dénonciation des discours et des politiques responsables du conflit.
En proposant la candidature de Francesca Albanese au prix Nobel de la paix, nous rendons hommage à son courage et à ses réalisations, et soulignons la nécessité de lutter contre les violations des droits humains dans le monde. Cette nomination constituerait une reconnaissance de sa contribution significative en faveur de la paix et de la protection des communautés vulnérables.
Soutenez cette candidature et prenons ensemble position contre l'injustice et en faveur d'une démarche proactive en faveur de la paix. Merci de signer cette pétition pour soutenir sa candidature.
L’empire occidental est une insulte permanente à notre intelligence
Les États-Unis ont imposé des sanctions à Francesca Albanese, rapporteuse spéciale du Conseil des Droits de l’Homme des Nations-unies, pour avoir utilisé sa position afin de s’opposer au génocide le plus documenté de l’histoire.
Dans le même temps, les États-Unis ont retiré la franchise d’Al-Qaïda en Syrie, HTS (Hayat Tahrir al-Cham ou Organisation de libération du Levant) de leur liste d’organisations terroristes désignées, parce que son chef a réussi à mener à bien le changement de régime à Damas que l’empire occidental poursuivait depuis des années.
Dans le même temps, le Royaume-Uni a ajouté le groupe Palestine Action, groupe militant, non-violent et contre le génocide, à sa liste d’organisations terroristes interdites pour s’être opposé à l’holocauste de Gaza.
L’homme ci-contre est le fondateur d’Al-Qaïda en Syrie. Les États-Unis viennent de retirer son organisation de la liste des organisations terroristes et de lever les sanctions à son encontre.
La femme ci-dessus est la rapporteuse des Nations-unies sur 'Israël' et la Palestine. Les États-Unis sont sur le point de lui imposer des sanctions.
Qu’on se le dise.
Dans le même temps, le 1er ministre israélien qui mène cet holocauste a proposé au président étasunien qui l’aide à perpétrer des atrocités génocidaires de recevoir le prix Nobel de la paix.
Dans le même temps, l’administration Trump a mis en colère sa base MAGA en concluant que Jeffrey Epstein n’avait pas de liste de clients pour une quelconque opération de chantage sexuel et qu’il s’était définitivement suicidé.
L’empire occidental est une insulte permanente à notre intelligence. Les partisans de la paix sont des terroristes, les architectes du génocide méritent des prix Nobel de la paix, les journalistes [indépendants, NdT] sont dangereux, et Epstein n’était qu’un riche mondain qui a commis quelques erreurs.
Après avoir tapé les mots «Aujourd’hui, j’impose des sanctions au Haut Commissariat des Nations Unies pour les Droits Humains» , comment avez-vous fait pour continuer à écrire?
Aujourd’hui, j’impose des sanctions à la rapporteuse spéciale du Conseil des Droits Humains des Nations-unies, Francesca Albanese, pour ses efforts illégitimes et honteux visant à inciter la @IntlCrimCourt [Cour pénale internationale CPI] à prendre des mesures contre des fonctionnaires, des entreprises et des dirigeants étasuniens et israéliens.
La campagne de guerre politique et économique menée par Mme Albanese contre les États-Unis et 'Israël' ne sera plus tolérée.
Nous soutiendrons toujours nos partenaires dans leur droit à l’autodéfense. Les États-Unis continueront à prendre toutes les mesures qu’ils jugeront nécessaires pour répondre à la guerre légale et protéger leur souveraineté et celle de leurs alliés.
Ils font tout ce qu’ils peuvent pour nous rendre stupides par le biais de la propagande, du contrôle de l’information par la Silicon Valley et des systèmes scolaires d’endoctrinement, puis ils nous traitent comme des crétins pour le reste de notre vie.
L’empire dépend de l’ignorance. Plus nous devenons stupides, racistes, crédules et facilement distraits, plus l’empire peut mettre en œuvre ses méchants programmes. Aujourd’hui, nous sommes en train de regarder un génocide en direct se dérouler sous nos yeux pendant près de deux ans, tout en étant nourris quotidiennement des mensonges les plus ridicules et invraisemblables que l’on puisse imaginer.
Comme l’a dit Aaron Bushnell, c’est ce que notre classe dirigeante a décidé de considérer comme normal.
Une intervention internationale immédiate n’est pas une option, c’est une question de vie ou de mort!
Le blocus sioniste resserré, injuste et inhumain, imposé à la bande de Gaza, est entré aujourd’hui dans son 103è jour consécutif, tandis que les alertes sur une famine catastrophique frappant les habitants du territoire s’intensifient.
Dans un communiqué publié ce samedi, le bureau médiatique gouvernemental a déclaré que les forces armées d’Occupation «nazie sioniste» continuent de fermer tous les points de passage et d’empêcher l’entrée de nourriture, de médicaments et de carburant, qualifiant cela de l’une des pires formes de blocus collectif de l’histoire moderne.
Il a souligné que la famine à Gaza s’aggrave de jour en jour, indiquant que des dizaines de décès ont été enregistrés, ces trois derniers jours, dus au manque de nourriture et de compléments médicaux essentiels, dans un contexte d’incapacité totale à garantir les besoins vitaux de base.
67 enfants morts de faim… et un effondrement total redouté
Selon le communiqué, 67 enfants (recensés-ndlr.MCP)sont morts à cause de la malnutrition jusqu’à présent. Plus de 650.000 enfants, de moins de cinq ans sont directement menacés par la malnutrition aiguë dans les prochaines semaines, sur un total de près de 1.100.000 d’enfants vivant à Gaza.
Environ 1.250.000 de personnes vivent actuellement en situation de «famine catastrophique», et 96% des habitants de la bande souffrent de niveaux graves d’insécurité alimentaire, dont plus d’un million d’enfants.
Accusations directes contre l’Occupation et ses alliés internationaux
Le bureau a accusé l’Occupation «nazie sioniste»de commettre un crime systématique de famine délibérée, notamment envers les enfants, en bloquant totalement l’entrée de farine, de lait infantile, de compléments nutritionnels et médicaux, affirmant que cela s’inscrit dans une politique d’extermination de masse.
Le communiqué a tenu l’Occupation «terroriste sioniste» pleinement responsable de ces crimes organisés, et a également pointé la responsabilité morale et juridique des pays qui la soutiennent, en particulier les États-Unis, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni, ainsi que les pays qui se rendent complices par leur silence.
Il a mis en garde contre l’aggravation de la catastrophe humanitaire, appelant la communauté internationale, les pays arabes et islamiques, les organisations humanitaires, ainsi que toutes les personnes libres dans le monde, à agir immédiatement et sans délai pour briser le blocus de Gaza et acheminer d’urgence les aides alimentaires, médicales et humanitaires.
Le communiqué s’est conclu par cet avertissement:
«La faim tue aujourd’hui ceux que la machine de guerre et d’extermination n’a pas réussi à abattre. Il est temps de sauver Gaza, avant qu’il ne soit trop tard.»
Dans le même temps, l’Agence des Nations-Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a mis en garde contre de «graves conséquences sanitaires» dans la bande de Gaza, en raison du manque d’eau potable, de savon, de la surpopulation dans les refuges et de la chaleur estivale, dans un contexte de blocus israélien persistant.
Dans une publication diffusée ce samedi sur la plateforme X, l’UNRWA a renouvelé son appel à lever le blocus israélien imposé à Gaza et à permettre à la population d’accéder aux aides humanitaires, y compris aux produits d’hygiène.
Elle a précisé que les enfants palestiniens à Gaza ne peuvent pas se laver correctement, faute d’eau propre et de savon, conséquence directe du blocus en cours. L’agence onusienne a souligné que la surpopulation dans les zones de déplacés et la chaleur estivale à Gaza pourraient entraîner des conséquences sanitaires très graves.
Le système de santé à Gaza est en effondrement total, en raison des frappes ciblées de l’armée israélienne sur les hôpitaux et centres de santé encore fonctionnels, ainsi que de l’interdiction d’entrée des médicaments, fournitures et équipements médicaux.
Le secteur de la santé est également menacé de paralysie totale en raison de la grave pénurie de carburant, causée par la fermeture israélienne des points de passage depuis mars dernier.
Depuis le 7 octobre 2023, 'Israël' mène à Gaza une guerre d’extermination impliquant meurtres, famine, destruction et déplacements forcés, en méprisant totalement les appels internationaux et les ordres de la Cour internationale de justice de cesser ses attaques.
Cette guerre, soutenue par les États-Unis, a fait plus de 195.000 Palestiniens morts ou blessés (recensés), dont la majorité sont des enfants et des femmes, plus de 10.000 disparus, des centaines de milliers de déplacés, et une famine qui a coûté la vie à de nombreuses personnes, dont nombre d’enfants.
Nouvelle flottille «Handala» contre le blocus de Gaza
Près d’un mois s’est écoulé depuis le départ de la première flottille, la Madleen, dont l’objectif était de briser le blocus humanitaire imposé à Gaza par 'Israël', d’apporter de l’aide humanitaire et médicale, ainsi que de dénoncer les crimes commis par 'Israël' et l’impunité dont il bénéficie de la part de nos États.
À bord se trouvaient 12 civils non armés, journalistes, médecins, activistes, parmi lesquels l’eurodéputée Rima Hassan. Cette initiative avait suscité un soutien populaire sans précédent, marqué notamment par l’occupation de la place de la République lors de l’arrestation et de la détention jugée illégale des passagers du bateau.
Le 12 juin, jour de son retour, Rima Hassan annonçait déjà devant une foule rassemblée à République qu’un nouveau bateau devait repartir.
Aujourd’hui, ces militants témoignent des conditions de leur détention et des enjeux politiques et médiatiques que cette arrestation a représenté pour 'Israël' et pour la cause palestinienne. La Coalition pour la flottille de la liberté (FFC) prévoit ainsi le départ d’un nouveau bateau le 13 juillet depuis la Sicile, en Italie1.
Ce navire, baptisé Handala, porte le nom du personnage créé en 1969 par le caricaturiste palestinien Naji al-Ali, assassiné par balle à Londres. Handala, figure emblématique de la résistance palestinienne, symbolise à la fois l’horreur des conditions de vie des enfants palestiniens, le refus de rester silencieux et l’espoir d’une Palestine libre. Dans ce contexte, la nouvelle action est dédiée plus spécifiquement aux enfants palestiniens, représentés par ce Handala qui ne se retournera pas tant que la Palestine ne sera pas libérée.
Une initiative qui intervient en réaction à un blocus meurtrier et délibéré
2Un bateau portant le même nom était déjà parti en septembre 2024 depuis Oslo. Mais aujourd’hui, la situation s’aggrave. Depuis le 18 mars 2025, date à laquelle 'Israël' a rompu le cessez-le-feu, plus de 6.572 Palestiniens ont été tués, dont au moins 700 abattus alors qu’ils attendaient une distribution d’aide humanitaire.
Cette aide est désormais gérée non plus par l’ONU, mais par le Gaza Humanitarian Foundation (GHF), structure contrôlée par les États-Unis et Israël. La FFC dénonce cette gestion comme «un piège mortel déguisé en programme d’aide, une structure de contrôle et de cruauté au service du génocide israélien».
Comme la précédente, cette nouvelle flottille embarquera des médecins, des avocats, des militants, des journalistes, et d’autres civils engagés. Le communiqué du FFC défini cette démarche: «Nous ne sommes pas des gouvernements. Nous sommes des personnes qui agissent là où les institutions ont échoué.»
Les Etats-Unis sanctionnent Francesca Albanese, rapporteuse de l’ONU pour la Palestine
Les Etats-Unis continuent de s’enfoncer dans leur déni du droit international. Marco Rubio, secrétaire d’Etat américain (équivalent du ministre des Affaires étrangères), a annoncé ce mercredi 9 juillet que des sanctions allaient viser Francesca Albanese. La rapporteuse spéciale des Nations-Unies pour les territoires palestiniens devrait être interdite d’entrée sur le territoire américain et ses éventuels actifs domiciliés aux Etats-Unis suspendus.
Le gouvernement américain en guerre contre les instances internationales
“J’impose aujourd’hui des sanctions contre la rapporteuse spéciale des Nations-unies Francesca Albanese pour ses efforts honteux et illégitimes de soutien aux mesures de la Cour pénale internationale contre les responsables, représentants et entreprises américains et israéliens”. C’est par ce tweet que Marco Rubio a annoncé les sanctions qui visent Francesca Albanese, une voix critique du génocide en cours à Gaza. Elle pourrait d’après la BBC être interdite d’accès au territoire américain et voir ses actifs (éventuels) américains gelés.
Cette nouvelle action de la diplomatie américaine est aussi un coup direct porté aux institutions internationales. Benjamin Netanyahu s’est rendu en visite officielle à Washington ce lundi 7 juillet alors même qu’il est visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale. Mais les Américains n’en ont cure, ils se sont d’ailleurs déjà opposés plusieurs fois aux autres membres du Conseil de sécurité de l’ONU lors du vote de diverses résolutions, paralysant ainsi la justice internationale. Ni les Etats-Unis ni 'Israël' ne sont signataires du traité de Rome et ils n’ont donc aucune obligation vis–à-vis des décisions de la Cour pénale internationale, mais le gouvernement américain choisit en conscience de poursuivre sa politique active de soutien au génocide en cours dans la bande de Gaza.
Le secrétaire d’Etat américain est d’ailleurs allé encore plus loin dans ses attaques personnelles contre Francesca Albanese, mettant en cause dans son communiqué publié sur le site du Département d’Etat américain “ses activités biaisées et malsaines à son poste” et son “antisémitisme débridé, son soutien au terrorisme et ouvrant la voie à un véritable mépris pour les Etats-Unis, 'Israël' et l’Occident”.
La réaction de Francesca Albanese
Le jour de l’annonce de ces sanctions, la rapporteuse des Nations-unies a publié sur le réseau social X cette petite déclaration: “Juste pour être claire, aujourd’hui plus que jamais: je me tiens fermement et avec conviction du côté de la justice, comme je l’ai toujours fait. Je viens d’un pays avec une tradition d’illustres juristes, d’avocats talentueux et de juristes braves, qui ont défendu la justice au prix fort et souvent en le payant de leur vie. J’ai l’intention d’honorer cet héritage”.
Elle a également réagi à ces sanctions lors d’une conférence de presse à Ljubljana en Slovénie, affirmant que ces mesures de rétorsion visaient à “affaiblir sa mission” mais qu’elle continuerait à “faire ce que j’ai à faire”. Volker Türk, haut commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, a apporté son soutien à la rapporteuse ce jeudi en demandant à Washington “de lever rapidement les sanctions” à son égard.
Il faut rappeler que cette décision de Marco Rubio intervient à peine une semaine après la publication d’un rapport de Francesca Albanese sur «les mécanismes des entreprises qui soutiennent le projet colonial israélien de déplacement et de remplacement des Palestiniens». Une soixantaine d’entreprises internationales sont visées, dont des compagnies américaines qui participent à “une économie de génocide” d’après le rapport. Une raison de plus pour les Etats-Unis de réclamer sa destitution, alors qu’elle a déjà condamné à maintes reprises le soutien américain aux velléités israéliennes d’expulsion des Palestiniens hors de Gaza.
Francesca Albanese a aussi pu compter sur le soutien du Centre palestinien des droits humains (PCHR), qui a dénoncé les sanctions américaines dans un communiqué: “Francesca dérange des criminels de guerre suspectés, et c’est pour ça que tous les hommes libres et engagés doivent se tenir à ses côtés. Nous n’abandonnerons jamais le combat contre l’injustice et nous continuerons la lutte contre l’occupation israélienne illégale et pour la défense des droits de toutes les victimes réduites au silence.”
"Alors que la vie à Gaza est anéantie et que la Cisjordanie subit des raids toujours plus brutaux, ce rapport révèle que le génocide israélien contre Gaza se poursuit parce qu'il est lucratif pour beaucoup" , mentionne le rapport.
Mme Albanese a accusé des entreprises d'être “financièrement liées à l'apartheid et au militarisme d''Israël'”, citant notamment Lockheed Martin, Caterpillar, Hyundai, Microsoft et Palantir.
Ces sanctions contre Mme Albanese interviennent un mois après que Washington ait imposé des sanctions à quatre juges de la Cour pénale internationale (CPI) pour leur rôle dans les enquêtes sur les crimes de guerre commis par les forces américaines et israéliennes.
Exiger des actes face au génocide en cours à Gaza et à la complicité criminelle des États occidentaux
Madame, Monsieur,
nous sommes à un moment de l’histoire où le silence est une complicité, où l’inaction est une approbation. Ce que l’État d’'Israël', avec l’appui matériel, diplomatique, financier et militaire des États-Unis et de l’Union européenne, est en train d’opérer dans la bande de Gaza n’est pas un «conflit» ni une «guerre». Il s’agit d’une entreprise d’extermination systématique, d’un nettoyage ethnique en temps réel, d’un génocide dont les preuves s’accumulent chaque jour avec une obscénité méthodique.
Des rapports accablants, des témoignages directs et des analyses juridiques le confirment: nous faisons face à un crime contre l’humanité d’une ampleur inédite au XXIè siècle. Pourtant, malgré cela, vos gouvernements – à différents niveaux de pouvoir – persistent à soutenir, par leur silence ou leur collaboration active, ce projet colonial et génocidaire.
Voici ce que nous savons, et que vous ne pouvez plus ignorer :
1. Famine organisée et bioterrorisme humanitaire
Des familles palestiniennes affamées ont reçu des sacs de farine contenant des substances opioïdes – provoquant intoxications et maladies graves. Cela a été documenté et dénoncé par des organisations de terrain et relayé dans plusieurs enquêtes indépendantes (1). Il ne s'agit pas d'un accident. Infiltrer l’aide humanitaire avec des substances toxiques est un acte de bioterrorisme et une tactique de guerre génocidaire.
Simultanément, les forces israéliennes ciblent systématiquement les zones de distribution de cette aide, tuant plus de 600 Palestiniens venus chercher de quoi survivre (2). Des entrepreneurs militaires américains privés, liés à l’armée, ont été vus tirant à balles réelles sur des civils palestiniens (3).
2. Bombardements de centres de vie, d’hôpitaux et de refuges scolaires
Dans la nuit du 30 juin, l’unique café encore en activité dans Gaza-ville a été bombardé. Ce lieu accueillait journalistes, chercheurs, artistes, intellectuels tentant de préserver un semblant de vie humaine dans un contexte d’éradication programmée. 32 personnes y ont trouvé la mort. Quelques jours plus tard, le Dr Marwan Al-Sultan, cardiologue renommé et directeur d’un hôpital, a été assassiné par missile avec toute sa famille. Leur domicile était parfaitement connu de l’armée israélienne.
Les écoles de l’UNRWA et d’autres structures de refuge ont été bombardées de façon répétée et délibérée, poussant des milliers de familles dans la rue, sans toit ni protection. Les écrits de survivants, comme ceux de Mosab Abu Toha et Omar Ghraieb, ne sont pas que des récits: ce sont des cris politiques et des documents pour la mémoire future des génocides tolérés par l’Occident (4).
3. Les morts enfouis vivants par des bulldozers américains
Un survivant raconte: en quête de sucre, première denrée à disparaître dans les convois humanitaires, des civils palestiniens ont été attirés dans une fosse piégée. Recouverte de plastique et de sable, cette fosse a englouti sept personnes, enterrées vivantes par un bulldozer américain. L’un d’eux, survivant, dira: «Je préfère mourir de faim que de retourner à cette aide – c’est l’aide de la mort» (5).
4. Complicité des États et des institutions européennes
Pendant que ces crimes sont commis :
Les États-Unis envoient 517 millions $ supplémentaires en armement à Israël, dont 7.000 kits de bombes guidées de précision.
L’Union européenne, et la Belgique en particulier, n'ont pas suspendu leurs accords de libre-échange, de coopération militaire ou d’exportation de technologies de surveillance vers 'Israël'.
Aucun dirigeant européen n’a demandé de sanctions. Au contraire, l’aide à l’UNRWA a été suspendue suite à des accusations non prouvées, tandis que les hôpitaux et écoles gazaouis s’effondrent sous les bombes.
5. Ce que nous exigeons immédiatement
Nous exigeons de chaque élu·e, à tous les niveaux de pouvoir, des actes concrets. Il ne s’agit pas d’un désaccord diplomatique: il s’agit d’un génocide en direct. Et l’Histoire vous jugera.
Nous exigeons:
Une rupture immédiate des relations diplomatiques avec l’État d’'Israël'
L’interdiction de l’exportation d’armes, de composants technologiques ou de logiciels de surveillance vers 'Israël'
La fin de tout accord de coopération économique ou militaire avec les institutions israéliennes
L’accueil sans condition des blessés et réfugiés palestiniens
Le soutien actif à la procédure devant la Cour Pénale Internationale (CPI) pour génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité
Un moratoire sur l’achat ou le soutien logistique à des entreprises complices (Elbit Systems, NSO Group, Rafael Advanced Defense Systems, etc.)
Un soutien aux voix palestiniennes et anticoloniales en Belgique, trop souvent criminalisées
Nous vous intimons de choisir. Maintenant !
Vous pouvez décider de ne rien faire, de vous cacher derrière la complexité diplomatique, ou de rediriger ce courrier vers un autre échelon de pouvoir. Mais ce sera alors votre nom qui figurera dans la mémoire collective des complices du génocide.
Ou bien, vous pouvez agir avec courage, dignité et responsabilité, comme d’autres l’ont fait dans l’Histoire, lorsque face à l’apartheid en Afrique du Sud, aux crimes contre les Tutsis, aux massacres de Srebrenica ou à la guerre d’Algérie, des voix se sont élevées contre les empires et les logiques coloniales.
Ce moment est celui d’un choix moral, mais aussi d’un engagement politique radical. Et nous sommes là pour vous y pousser.
"Quand les puissants commettent des crimes, ce ne sont pas seulement les bourreaux qu'il faut juger, mais aussi ceux qui les ont laissés faire."
Dans l’attente d’une réponse publique et engageante.
Le général de réserve israélien Yitzhak Brik reconnaît que le Hamas a entièrement reconstitué sa force militaire
Le général de réserve israélien, Yitzhak Brik affirme que le mouvement de résistance palestinien Hamas a reconstitué sa puissance d’avant-guerre, ce qui contredit les déclarations de l’armée israélienne sur ses progrès militaires dans le territoire palestinien assiégé.
Dans un article d’opinion publié par le quotidien israélien Maariv, Brik a décrit la situation des soldats israéliens sur le terrain comme étant «sombre». De plus, Brik a estimé que le Hamas dispose actuellement d’environ 40.000 combattants, un effectif comparable à celui observé avant l’agression israélienne à Gaza.
«Ils continuent de se battre en guérilla, comme ils l’ont fait depuis le début de la guerre, et ils n’ont jamais constitué une armée et n’ont donc pas perdu leurs capacités militaires, contrairement à ce qu’affirme le chef d’état-major de l’armée israélienne», a écrit Brik.
Le Hamas a affirmé que la Résistance menait une guerre d’usure en réponse au génocide continu exercé par 'Israël' sur les civils, surprenant l’ennemi chaque jour avec des tactiques de terrain renouvelées.
Récemment, des combattants de la Résistance palestinienne ont infligé des pertes significatives aux forces d’occupation israéliennes lors de plusieurs embuscades, dans un contexte marqué par une intensification des agressions du régime sur le territoire assiégé. La branche armée du Jihad islamique a annoncé avoir tué ou blessé au moins 40 soldats israéliens lors d’une embuscade complexe dans le nord de la bande de Gaza.
Cette information a été relayée par un commandant des Brigades Quds, soulignant ainsi la résilience du groupe de résistance, qui demeure solide plus de 20 mois après le début de l’offensive aérienne et terrestre israélienne à Gaza.
Rami Abu Zubaydah, analyste militaire palestinien, a affirmé que les récentes actions de résistance à Gaza contre les forces israéliennes d’invasion indiquent un changement de stratégie du Hamas, qui passe d’une posture défensive à une approche d’attaque tactique.
Parallèlement, 'Israël' a intensifié ses opérations terrestres à Gaza, visant à s’approprier une part significative du territoire palestinien. Le Hamas a également souligné que la «victoire absolue» évoquée par le 1er ministre israélien Netanyahu, n’est qu’une illusion destinée à tromper l’opinion publique.
La campagne génocidaire lancée par les États-Unis et le régime israélien se caractérise par une intensification des frappes aériennes sur la ville de Gaza, entraînant un nombre croissant de victimes civiles et aggravant ainsi la crise humanitaire qui touche la région.
Plus de 60 Palestiniens ont été tués dans les bombardements du régime sur la bande de Gaza aux premières heures de dimanche.
Le régime de Tel-Aviv n’a pas réussi à atteindre ses objectifs déclarés d’éliminer le Hamas et de libérer les captifs détenus à Gaza, malgré un bilan tragique qui dépasse désormais des dizaines de milliers de morts, majoritairement des femmes et des enfants, et près de 140.000 blessés.
Si 'Israël' ne peut se défendre seul, pourquoi le laissons-nous faire ?
Le génocide israélien sur Gaza, ainsi que l'escalade des guerres régionales qu'il a déclenchée, ont mis en évidence deux vérités accablantes: 1/ 'Israël' sape délibérément et agressivement la sécurité et la stabilité de tout le Moyen-Orient et, 2/ il est totalement incapable de survivre seul.
Ces deux affirmations, bien qu'apparemment distinctes, sont inextricablement liées. Car si ceux qui soutiennent sans relâche 'Israël' - militairement, politiquement et économiquement - le privaient de leur soutien, le Moyen-Orient ne serait plus la poudrière qu'il en fait depuis des décennies, avec une situation qui s'aggrave dangereusement depuis le 7 octobre 2023.
Sans vouloir simplifier à l'excès, l’impitoyable réalité est qu'il suffirait qu''Israël' se retire de Gaza pour donner à cette bande de terre dévastée et frappée par le génocide la moindre chance de salut. Plus de 56.000 Palestiniens, dont plus de 17.000 enfants et 28.000 femmes, ont été brutalement massacrés depuis le début de cette guerre, un bilan effroyable qui devrait augmenter de manière dramatique lorsque des enquêtes approfondies sur les personnes disparues seront enfin menées.
Ce n'est qu'alors que le processus de retour à un semblant de normalité se produira, si les droits inaliénables du peuple palestinien étaient farouchement défendus par un système international fondé, du moins en théorie, sur le respect indéfectible des droits humains fondamentaux et du droit international.
La maxime odieuse dite “la loi du plus fort” devra être totalement bannie de toute équation politique future. Les pays du Moyen-Orient, tant arabes que musulmans, doivent enfin se montrer à la hauteur de la situation, en prenant des mesures décisives pour aider leurs frères et empêcher 'Israël' de diviser leurs rangs.
Pour 'Israël', cette exigence constitue tout simplement un non-sens, voué à l'échec, compréhensible de son point de vue colonial. Pourquoi?
“L'invasion est une matrice, pas un événement ponctuel”, a affirmé le célèbre universitaire Patrick Wolfe. Cette déclaration pertinente signifie sans équivoque que les guerres d''Israël', à commencer par le nettoyage ethnique de la Palestine, la Nakba en 1948, et tous les conflits et occupations militaires qui ont suivi, sont loin d’être des coïncidences historiques fortuites, mais plutôt les caractéristiques d'une structure de pouvoir durable conçue pour éliminer la population indigène.
Voilà qui réfute tout simplement la thèse selon laquelle les agissements d''Israël' après le 7 octobre sont uniquement motivés par la vengeance et dépourvus de stratégie. Cette distinction ne s’est pas imposée dès le départ, compte tenu de la nature macabre et indescriptible des agissements israéliens à Gaza et du plaisir pervers que semble tirer 'Israël' de l’extermination barbare quotidienne d'innocents.
Pourtant, la rhétorique israélienne est d'une clarté effrayante quant à ses véritables motivations. Comme l'a déclaré Benjamin Netanyahu le 7 octobre 2023, “nous ferons de Gaza une île déserte”.
La structure interne de ce dynamisme a toujours été inhérent à la structure coloniale d''Israël', et le restera, à moins d’être résolument maîtrisée. Mais qui a le pouvoir et la volonté de maîtriser 'Israël'?
'Israël' fonctionne grâce à un réseau de facilitateurs, de bienfaiteurs qui considèrent depuis longtemps l'existence d''Israël' comme une forteresse coloniale indispensable au service des intérêts du colonialisme occidental.
“Le lien entre le peuple israélien et le peuple américain est profond. (…) Nous sommes unis par nos valeurs communes”, a déclaré Joe Biden avec une conviction frappante en juillet 2022.
Sans même prendre la peine de remettre en question ces “valeurs communes” qui permettent à 'Israël' de perpétrer un génocide tandis que les États-Unis le soutiennent activement, Biden a été indéniablement honnête dans sa description sans détour de la relation entre les deux pays, qui va bien au-delà d’une politique banale. D'autres dirigeants occidentaux reprennent aveuglément un tel schéma.
Le génocide en cours a toutefois incité certains gouvernements occidentaux – et une multitude de gouvernements non occidentaux – à dénoncer courageusement la guerre d''Israël', Netanyahu et son idéologie extrémiste d'une manière sans précédent depuis la création même d''Israël'. Pour certains de ces pays, notamment l'Espagne, la Norvège, l'Irlande et la Slovénie, entre autres, l’“alliance” proverbiale est manifestement “rompue”, et le soutien d’autres nations n'est certainement pas “sans ambiguïté”.
On peut développer plusieurs théories expliquant pourquoi certains gouvernements occidentaux osent défier 'Israël', tandis que d'autres s'y refusent obstinément. Mais au-delà de ce débat majeur, il s'avère absolument crucial de briser le lien entre 'Israël' et l'Occident, non seulement pour permettre qu'une paix juste puisse enfin prévaloir, mais aussi pour la survie même du peuple palestinien.
Les presque 21 mois d'agonie infligés par le génocide perpétré par 'Israël' nous lancent un avertissement brutal: 'Israël' n’est, après tout, qu’un État vassal, totalement incapable de mener ses propres guerres, de se défendre ou même de soutenir son économie sans le soutien direct et massif des États-Unis et d'autres pays.
On a pu régulièrement, surtout avant le génocide, entendre les responsables israéliens proclamer qu''Israël' est un pays indépendant, et non “une étoile de plus sur le drapeau américain”. Ces voix ont depuis été largement évincées par un flot constant de supplications et de plaidoiries pour que les États-Unis viennent à la rescousse d''Israël'.
Alors que les Palestiniens continuent de résister, grâce à leur courage légendaire, à l'occupation militaire et à l'apartheid israéliens, ceux qui s'engagent véritablement pour le droit international, la justice et la paix doivent prendre des mesures décisives et se dresser sans réserve contre les gouvernements qui persistent à aider 'Israël' à perpétuer le génocide à Gaza et à déstabiliser le Moyen-Orient.
Des gouvernements comme celui de l'Espagne - et d'autres - amorcent ce que beaucoup n'auraient pas imaginé il y a quelques années encore: le 1er ministre espagnol Pedro Sanchezplaide fermement pour la suspension du partenariat UE-Israël en raison de “la situation catastrophique générée par le génocide”.
Si davantage de gouvernements adoptaient une posture similaire et sans compromis, 'Israël' se verrait paralysé, du moins concernant la livraison incessante d’armes meurtrières utilisées pour mener à bien son génocide barbare.
Il est de notre responsabilité collective de suivre ces voix courageuses et d'exiger une responsabilité sans compromis, non seulement de la part d''Israël', mais aussi de ceux qui soutiennent activement sa structure coloniale.
L’Empire a accidentellement provoqué la renaissance d’une véritable contre-culture en Occident
Tout le monde parle encore de Bob Vylan, et à juste titre. La foule composée d’Occidentaux scandant joyeusement «Mort, mort à l’armée israélienne» lors du festival de Glastonbury 2025 a marqué un tournant historique pour le XXIè siècle, et la persécution du groupe par les gouvernements occidentaux met une fois de plus en évidence la façon dont les valeurs supposées de notre société, à savoir la liberté de pensée et d’expression, sont balayées dès qu’il s’agit d’'Israël'.
Mais un aspect qui n’est pas suffisamment mis en avant est le fait que de nombreux autres artistes se sont également exprimés en faveur de la Palestine lors de ce même festival, et que la foule était remplie de participants brandissant des drapeaux palestiniens. Soutenir la Palestine et s’opposer aux atrocités génocidaires d’'Israël', c’est juste ce qui est à la «mode» aujourd’hui.
Il s’agit là d’une évolution culturelle majeure, car cela signifie que nous assistons à l’émergence d’une véritable rébellion significative dans la contre-culture occidentale, pour la première fois depuis la guerre du Vietnam. Les artistes et leurs fans ne se contentent plus de parler de s’opposer à l’establishment.
Depuis des générations, la classe dirigeante réussit à étouffer toute contre-culture politiquement pertinente, d’abord sous la forme d’attaques frontales directes par des opérations gouvernementales officielles comme COINTELPRO, puis par le fait que toutes les grandes plateformes et tous les grands studios sont détenus par des ploutocrates qui profitent du statu quo impérial et refusent de promouvoir quiconque pourrait constituer une menace pour celui-ci.
Il y a bien sûr eu d’innombrables artistes dans chaque génération qui ont affiché un visage rebelle et ont fait un bras d’honneur à l’autorité, mais ils n’ont jamais représenté une menace réelle pour le pouvoir. Des punk rockers qui chantent «fuck the man» mais ne défendent jamais aucune cause tangible. Des groupes satanistes et des superstars du rock-choc qui effraient les dames de l’église et attisent les guerres culturelles. Des groupes qui critiquent l’invasion de l’Irak, mais qui le font pour soutenir le Parti démocrate. Des musiciens célèbres qui promeuvent la justice sociale et l’égalité sans jamais dire quoi que ce soit qui puisse déranger les oligarques et les dirigeants de l’empire qui gouvernent notre monde.
Solidarité de la ville de Guernica avec Gaza
Les riches et les puissants se moquent que vous teigniez vos cheveux, que vous vous perciez le nez, que vous embrassiez une personne du même sexe ou que vous disiez «Heil Satan». Ils se moquent que vous souteniez une faction politique dominante plutôt qu’une autre, ou que vous criiez des mots vides de sens sur l’anarchie et la révolution qui ne visent aucun objectif concret. En revanche, ils se soucient beaucoup que vous sapiez le consentement public envers les programmes militaires et géopolitiques qu’ils ont travaillé si dur à faire accepter par le public à grand renfort de propagande.
L’establishment n’a jamais sévi contre Marilyn Manson. Lady Gaga n’a jamais eu de problèmes avec l’État pour avoir chanté que les homosexuels sont «nés comme ça». Ozzy Osbourne vit dans le luxe avec une fortune estimée à 220 millions de dollars. Mais des groupes comme Kneecap et Bob Vylan font l’objet d’enquêtes policières et de révocations de visa pour avoir pris position sur la Palestine. Ce qui, bien sûr, ne fera que rendre leur position plus populaire auprès des jeunes qui ont un côté rebelle.
Il est difficile d’imaginer comment les gouvernements occidentaux pourraient rendre le soutien à la Palestine plus attrayant pour les jeunes occidentaux. Voici cette atrocité de masse inimaginablement horrible qu’ils peuvent tous voir se dérouler en temps réel sur l’écran de leur téléphone tous les jours de l’année, et on leur dit: «Vous n’avez pas le droit de vous y opposer. Nous, les cols blancs de Washington et de Londres, vous ordonnons d’obéir. Si vous avez des pensées non autorisées et que vous scandez des slogans non autorisés, nous allons nous fâcher et nous énerver.»
Vous voyez, quoi de plus amusant ?
Après tout, c’est la génération à qui on a dit qu’elle devait accepter d’être plus pauvre et en moins bonne santé que ses parents et grands-parents, et qu’elle ne posséderait jamais de maison, quoi qu’elle fasse, sachant très bien que les vieux salauds grincheux qui la réprimandent pour s’opposer à un génocide actif sont les mêmes monstres qui ont refusé de faire quoi que ce soit pour éviter à l’écosystème de leur planète une catastrophe imminente. Ils ont toutes les raisons de vouloir exprimer leur défiance, et rien à perdre à le faire.
Une véritable contre-culture politiquement significative est née dans le monde occidental, et nos dirigeants nous montrent déjà qu’ils en ont peur. En cette matière, c’est une époque fascinante à vivre.
...mourir de faim ou sous les balles, selon Amnesty International
Plus de 500 civils tués en moins d’un mois en tentant d’accéder à de la nourriture. Dans un article accablant publié jeudi 3 juillet , Amnesty International dénonce un système de distribution humanitaire militarisé, mis en place par 'Israël', qui expose les Palestiniens de Gaza à des violences systématiques. L’organisation appelle à la levée immédiate du blocus et à des sanctions internationales contre les responsables israéliens.
Un dispositif conçu pour exclure l’ONU et les ONG
Depuis le 2 mars 2025, date de l’imposition du blocus total sur Gaza, 'Israël' a pris le contrôle intégral de l’aide humanitaire. Le système mis en place pendant la brève trêve de janvier – avec plus de 400 points de distribution coordonnés par l’ONU – a été démantelé. À sa place: quatre centres fermés, sous contrôle militaire, confiés à une entité privée, la Gaza Humanitarian Foundation (GHF), liée à une société américaine de sécurité.
Selon Amnesty, ce dispositif ne répond ni aux besoins des populations ni aux normes humanitaires internationales. Il vise avant tout à court-circuiter les acteurs humanitaires jugés critiques envers la politique israélienne à Gaza. Le résultat est catastrophique: des civils, épuisés, affamés, sont forcés de traverser des zones de guerre pour atteindre des centres où la distribution se fait dans des conditions chaotiques et violentes.
Des civils visés par des tirs
Les abords des centres de distribution sont devenus, selon Amnesty, des zones de danger extrême. Des témoignages recueillis par le journal Haaretz confirment que l’armée israélienne a donné pour consigne de tirer sur les foules, même lorsqu’il n’existe aucune menace.
Les chiffres sont alarmants: plus de 500 morts et plus de 4.000 blessés en l’espace de quelques semaines. Parmi les victimes figurent de nombreux enfants, des orphelins, des personnes âgées. «Ce système ne sauve pas des vies, il les détruit», résume Amnesty.
Une stratégie de famine assumée
La crise humanitaire s’aggrave de jour en jour. 852 camions de nourriture et de biens de première nécessité restent bloqués à la frontière égyptienne, faute d’autorisation israélienne. Dans le même temps, les forces israéliennes interdisent l’accès aux terres agricoles et détruisent délibérément les serres, les fermes et les stocks alimentaires.
Selon l’ONG, cette stratégie relève clairement de l’usage de la faim comme arme de guerre, ce que le droit international interdit explicitement. L’article II de la Convention sur le génocide considère comme crime le fait de «soumettre intentionnellement un groupe à des conditions d’existence entraînant sa destruction physique».
Des enfants meurent de malnutrition
Depuis octobre 2023, 66 enfants sont morts de malnutrition aiguë sévère à Gaza. Près de 19.000 ont été hospitalisés depuis le début de l’année. Le taux de mortalité infantile a plus que doublé en deux ans. Les nourrissons sont particulièrement vulnérables. Le lait infantile est quasiment introuvable, et de nombreuses mères ne peuvent plus allaiter à cause de la sous-alimentation et du traumatisme. «L’absence de lait adapté, c’est parfois une condamnation à mort», témoigne Susan Maarouf, spécialiste en nutrition à Gaza.
Un appel à l’action, pas à la compassion passive
Pour Amnesty, le constat est sans appel : la communauté internationale a échoué à protéger les civils de Gaza. Pire, elle continue à fournir un soutien militaire, diplomatique et économique à un État qui multiplie les violations du droit international.
«Non seulement la communauté internationale a échoué à stopper ce génocide, mais elle a aussi permis à 'Israël' d’inventer constamment de nouveaux moyens de détruire des vies palestiniennes et de piétiner leur dignité humaine.»
— Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International
L’ONG appelle les États à cesser toute assistance militaire à Israël, à imposer des sanctions ciblées contre les responsables israéliens impliqués dans les crimes internationaux, et à coopérer avec la Cour pénale internationale, notamment en exécutant les mandats d’arrêt émis.