FREE PALESTINE

18 novembre 2025

!!Génocide à Gaza: J 774!! Qui dénoncera avec la force nécessaire, le crime absolu du régime terroriste israélien à l'encontre des enfants palestiniens, traumatisés à vie?

 

 

 

Comment la guerre a transformé le comportement des enfants

 

 

Dépression, repli sur soi, agressivité. Autant de symptômes du traumatisme collectif subi par toute une génération d’enfants à Gaza. Après plus de deux ans d’une guerre impitoyable, un nouveau rapport des agences onusiennes chargées de la protection de l’enfance révèle l’ampleur des séquelles psychologiques.

 
Parmi les symptômes les plus fréquemment signalés chez les enfants, selon une évaluation réalisée en septembre, figurent des comportements agressifs (93%), des violences envers d’autres enfants (90%), la tristesse et le repli sur soi (86%), des troubles du sommeil (79%) et un refus d’aller à l’école (69%).

 

Après deux ans de bombardements israéliens, d’insécurité alimentaire et de déplacements massifs, l’effondrement du système éducatif, social et sanitaire dans l’enclave a érodé le sentiment de stabilité des enfants. «Ils auront besoin d’efforts soutenus et à long terme pour se rétablir», a précisé jeudi le bureau onusien des affaires humanitaires, qui dévoilait à Genève les conclusions de l’étude.

 

Les adultes ayant la charge des enfants disent eux-mêmes se sentir dépassés et incapables de leur offrir un soutien émotionnel suffisant. Les filles et les enfants handicapés sont en outre exposés à «des risques accrus de violence, de négligence et d’accès dangereux aux installations d’eau et d’assainissement», notamment dans les abris surpeuplés.

 

 

Des enfants anxieux, privés d’espaces sûrs

 

Les équipes de terrain font état d’une «anxiété accrue», de changements de comportement et d’un manque persistant d’espaces sûrs pour les enfants.

 

Au cours du premier mois suivant le cessez-le-feu, les partenaires humanitaires ont fourni des services de protection de l’enfance à plus de 132 000 enfants dans toute la bande de Gaza, dont 1.600 enfants handicapés et 45.000 personnes chargées de leur prise en charge. Ces programmes comprennent des consultations psychologiques, des activités de gestion du stress et des séances de soutien récréatif.

 

L’objectif est d’atteindre plus de 100.000 enfants par mois, alors que près d’un million d’entre eux ont aujourd’hui besoin d’un appui psychologique. «Les agences continuent d’intensifier la prestation de services de santé mentale et de soutien psychosocial», souligne l’OCHA.

 

 

L’école comme refuge fragile

 

Dans un contexte de destruction massive des infrastructures, l’éducation reste un point d’ancrage fragile. Au 11 novembre, 303 espaces d’apprentissage temporaires étaient opérationnels – 16 dans le nord de Gaza, 140 à Deir al-Balah, dans le centre, et 147 à Khan Younis, dans le sud – soit environ un quart seulement de la population en âge d’être scolarisée dans l’enclave. Les autres écoles demeurent détruites, occupées par des déplacés ou privées de matériel.

 

Plus de 4.300 enseignants encadrent aujourd’hui 154.000 élèves, tandis que la plateforme numérique de l’UNRWA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, dispense des cours d’arabe et de mathématiques à 294.000 enfants, avec l’aide de 7.600 enseignants. Le ministère de l’éducation a par ailleurs rouvert deux universités, où un enseignement hybride est expérimenté.

 

Les conclusions de l’étude, rendues publiques jeudi, confirment ce dont la communauté internationale se doutait déjà: les effets des bombes perdurent longtemps après leur explosion, et nul ne les ressent avec autant de force que les enfants. Pour les organisations humanitaires, la reconstruction de Gaza ne se jouera pas seulement dans les ruines des écoles et des hôpitaux, mais dans la lente guérison d’une enfance meurtrie.

 

 

Rédaction UN Infos -

14.11.25

Source: un.org

17 novembre 2025

!!Génocide à Gaza: J 773!! 'Israël' tente de diviser Gaza en deux le long de la «Ligne Jaune»

 

 

 

De quoi s'agit-il exactement et, est-elle imposée pour durer?

 

 

 

La «Ligne Jaune», qui coupe Gaza en deux, est censée être temporaire selon le plan de «paix» de Trump. Cependant, le flou intentionnel qui entoure ces termes laisse penser que le véritable objectif a toujours été le partage de Gaza.

 

Aujourd’hui, il existe en réalité deux Gaza. L’une est gouvernée par le Hamas, qui exerce de facto le pouvoir dans la bande de Gaza, et représente environ 47% du territoire. Les 53% restants sont sous le contrôle militaire total de l’armée israélienne.

 

Une frontière invisible, appelée «Ligne Jaune», sépare ces deux zones et coupe Gaza en deux. Bien qu’'Israël' ait déployé des blocs de ciment jaunes sur toute la bande de Gaza pour délimiter cette ligne, elle est censée être temporaire. Mais ce qui rend la situation très concrète, c’est le nombre de personnes tuées à proximité.

 

Selon l’accord de cessez-le-feu en vigueur, négocié par le président américain Trump, cette ligne de retrait «temporaire» est censée être déplacée après la fin de la première phase du cessez-le-feu, qui approche de son premier mois. Des négociations sont en cours pour passer à la deuxième phase, mais des déclarations et des rapports récents indiquent que la division actuelle de Gaza pourrait devenir permanente. Il y a aussi autre chose à considérer, et c’est encore plus inquiétant: et si la partition de Gaza était le but recherché?

 

 

Que se trouve de part et d’autre de la Ligne Jaune ?

 

La Ligne Jaune traverse Gaza du nord au sud, la divisant en deux. À l’ouest de la ligne se trouve la zone d’où l’armée israélienne s’est retirée, notamment les principaux centres urbains détruits où se concentre la majeure partie de la population déplacée de Gaza. C’est également là que les éléments armés du Hamas ont refait surface publiquement et tentent de rétablir l’ordre et l’état de droit dans la bande de Gaza. À l’est de la ligne se trouve la zone contrôlée par l’armée israélienne, qui couvre la majeure partie du nord de Gaza, la totalité de Rafah et la partie orientale de l’ensemble du territoire. Conformément à l’accord de cessez-le-feu, l’armée israélienne sera stationnée dans cette zone jusqu’à la fin de la première phase et devrait se retirer progressivement lors de la seconde phase. À terme, elle est censée se retirer complètement de la bande de Gaza.

 

Pour y parvenir, la seconde phase comprendra des négociations sur la fin définitive du conflit, notamment le transfert par le Hamas du contrôle de l’administration de Gaza à un autre organe et le désarmement de sa branche armée. Le Hamas s’est déjà engagé à respecter la première condition, de même que toutes les autres factions palestiniennes, qui ont accepté la formation d’un comité technocratique de Palestiniens apolitiques chargés de gouverner Gaza sous l’égide d’un «Conseil de la paix» présidé par Trump.

 

Concernant la seconde condition – le désarmement – le Hamas a déclaré qu’il ne déposerait pas les armes avant la création d’un État palestinien. Mais hier encore, le haut responsable du Hamas, Moussa Abu Marzouk, a fait preuve de flexibilité sur la question en déclarant que le Hamas serait disposé à négocier la remise d’armes capables de frapper au-delà des frontières de Gaza, mais qu’il conserverait la possession de ses armes légères pour maintenir la sécurité.

 

En réalité, le plan en «20 points» de Trump reste flou sur les détails, et peut-être intentionnellement. Officiellement divisé en trois phases, il soulève de nombreuses questions quant aux étapes à suivre pour chacune d’elles. En l’absence de mécanismes de contrainte, comme celui de conditionner tout retrait israélien ultérieur à la vérification du désarmement du Hamas, le plan est truffé d’écueils. 'Israël' pourrait ainsi prétendre que le Hamas a «violé» les termes de l’accord et reporter indéfiniment son retrait de Gaza.

 

Nous en avons déjà eu un aperçu. Les semaines dernières, l’armée israélienne a repris ses bombardements sur Gaza, faisant une centaine de morts en une seule journée après la mort d’un soldat israélien.

 

'Israël' affirme que le désarmement inconditionnel du Hamas est la condition préalable au passage à la deuxième phase du cessez-le-feu. Le problème, c’est que la signification du désarmement reste floue. Le plan de Trump ne précise en rien les étapes du désarmement du Hamas, et on ignore si ce désarmement inclut les armes légères, selon quel calendrier et à qui elles seraient remises.

 

'Israël' a choisi de définir le désarmement comme un processus pouvant prendre des années. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré que désarmer le Hamas impliquait le démantèlement de toute son infrastructure militaire, y compris son vaste réseau de tunnels et ses ateliers de fabrication. Ce qui complique encore la situation, c’est que l’étendue exacte de cette infrastructure relève de la pure spéculation, et qu’'Israël' n’a pas été en mesure de la démanteler malgré deux années de mobilisation générale de ses forces. 'Israël' peut ainsi affirmer à tout moment que le Hamas n’a pas totalement désarmé.

 

 

L’objectif est de diviser Gaza

 

Cette ambiguïté est intentionnelle. Elle laisse à 'Israël' et aux États-Unis la liberté d’interpréter le plan selon leurs intérêts respectifs. Pour l’instant, ces intérêts semblent viser à prolonger la ségrégation de facto de Gaza. Mais si le flou des propos de Trump est intentionnel, alors le plan est bel et bien le partage de Gaza.

 

Des déclarations récentes de responsables américains laissent penser que c’est la voie que suivent les événements. Lors de sa visite en 'Israël' il y a deux semaines, le vice-président américain J.D. Vance a déclaré que les Palestiniens devraient pouvoir s’installer dans une «zone sans Hamas» au sud de Gaza «dans les deux prochains mois». Au cours de cette même visite, Jared Kushner a affirmé qu’aucune reconstruction n’aurait lieu dans les zones encore contrôlées par le Hamas.

 

Et dimanche dernier, le Times of 'Israel' reported a rapporté que les États-Unis envisagent de construire une «nouvelle Gaza» dans la zone contrôlée par 'Israël', avec des plans prévoyant la construction d’une demi-douzaine de zones résidentielles. Le Times of 'Israel' a également rapporté que des représentants des pays donateurs qui se sont engagés à financer la reconstruction, principalement des États du Golfe, ont exprimé leur scepticisme quant à la faisabilité d’un tel plan.

 

Face à l’impasse actuelle, l’ambiguïté délibérée du plan de Trump prépare le terrain pour que la Ligne jaune devienne permanente. Ce à quoi nous assistons, c’est au déploiement discret d’un plan visant à diviser le territoire de Gaza de manière à atteindre les objectifs qu’'Israël' affirme vouloir réaliser depuis des mois: attirer les Palestiniens dans des zones spécifiques, dépeupler les principaux centres urbains de Gaza et placer l’ensemble de la bande sous contrôle américain afin d’ouvrir la voie à des méga-investissements.

 

[Pour rappel: la bande de Gaza fait env. 365km² (+/- 40km de long et 9km de large). S'y entassent env. 2.300.000 habitants. La diviser en deux, de manière inégale et au profit de l'armée d'occupation revient à laisser env. 171km² aux Palestiniens et 193km² au régime génocidaire. Difficile d'imaginer les conditions infra-humaines dans lesquelles devraient se débrouiller les habitants dépouillés de tout, de Gaza, sans assister à une réaction à la hauteur de ce crime de masse à leur encontre-ndlr.MCP]

 

 

Rédaction Mondoweiss Palestine & Qassam Muaddi -

10.11.25

Source: afrique-asie.fr

 

16 novembre 2025

!!Génocide à Gaza: J 772!! Face au retour des prisonniers palestiniens en état désastreux, témoignage d'un ancien prisonnier sioniste

 

 

“Je déambulais parmi les tentes des déplacés et les combattants d’Al-Qassam m’ont traité avec humanité”

 

 

 

L’ancien prisonnier sioniste libéré, Metan Tsenjauker, a révélé de nouveaux détails sur sa période de captivité parmi les Brigades Al-Qassam, branche militaire du mouvement de résistance islamique Hamas, affirmant qu’il déambulait parmi les tentes des déplacés, sous la surveillance de ses gardiens, alors que les forces armées de l’Occupation nazie sioniste se trouvaient à quelques mètres seulement, sans pouvoir l’atteindre.

 

Dans une interview accordée à la chaîne israélienne N°13 , Tsenjauker a déclaré que les combattants d’Al-Qassam l’avaient traité avec humanité et lui avaient fourni régulièrement de la nourriture, pendant toute la durée de sa détention.

 

“Personne ne m’a maltraité. Ils me surveillaient de près, mais ils me donnaient à manger, à boire, et me traitaient correctement”, a-t-il affirmé.

 

Il a expliqué que sa libération était due au rôle de sa mère, qui avait mené des manifestations populaires pour faire pression sur le gouvernement de l’Occupation sioniste, afin d’obtenir la libération des prisonniers.

 

“La détermination et la position publique de ma mère ont contribué à faire avancer le dossier et à réussir l’accord d’échange”, a-t-il souligné.

 

Tsenjauker a également exprimé sa déception face à l’attitude du gouvernement d’extrême-droite sioniste envers les prisonniers libérés:

 

'Je ressens aujourd’hui une grande douleur, car ceux qui ont manifesté hier pour nous soutenir exigent désormais que nous subvenions seuls à nos besoins, tandis que le gouvernement ignore totalement sa responsabilité envers nous.”

 

Il a été libéré dans le cadre d’un échange qui a permis la libération de 22 prisonniers sionistes, dans la première phase de l’accord de cessez-le-feu, signé à Charm el-Cheikh, le 11 octobre dernier.

 

Le président américain Donald Trump avait annoncé, le 9 octobre, la conclusion d’un accord intérimaire entre le mouvement Hamas et l’Occupation sioniste, à l’issue de négociations indirectes tenues à Charm el-Cheikh avec la participation de l’Égypte, du Qatar et de la Turquie, sous parrainage américain.

 

Selon les termes de l’accord, Hamas a libéré, le 13 octobre, 20 prisonniers sionistes vivants, ainsi que les corps de 28 autres, dont 24 ont été récupérés par les autorités de l’Occupation terroriste sioniste jusqu’à présent.

 

La deuxième phase de l’accord prévoit la formation d’un comité de soutien communautaire palestiniens chargé de gérer les affaires de la bande de Gaza et de suivre les aides humanitaires et les projets de reconstruction.

 

 

Rédaction Palinfo -

12.11.25

Source: palinfo.com

15 novembre 2025

!!Génocide à Gaza: J 771!! Le génocide n'a cessé que dans les médias !

 

 

'Israël' procède à des meurtres de Palestiniens et continue d’orchestrer la famine à Gaza, en violation de ses engagements dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu signé il y a une mois

 

 

 

Deux Palestinien-nes, dont un enfant, ont été assassiné-es par un drone israélien à l’est de Khan Younis aujourd’hui. Trois autres ont été assassiné-es samedi dernier. Le premier a été tué dans le camp de Bureij. Les deux autres ont été tué-es à proximité de la «ligne jaune», cette (nouvelle) ligne invisible qui délimite la zone de contrôle israélien.

 

Un enfant palestinien est mort samedi également, tué dans le déclenchement d’un engin explosif laissé par les forces israéliennes dans la ville de Khan Younis. Les munitions non-explosées sont une grave menace pour les habitant-es de Gaza qui retournent sur les sites bombardés et inspectent les gravats, et les enfants en sont les premières victimes.

 

''Le génocide n’a cessé que dans les médias'', déplore Manar Jendiya, une habitante de Gaza dont la sœur a été tuée par 'Israël' il y a deux semaines. Dans une interview au média Middle East Eye, elle rapporte des explosions quotidiennes et des tirs israéliens qui continuent de faire des morts et des blessés, tandis que des drones survolent la région en diffusant des enregistrements inquiétants. ''Les médias ont cessé d’en parler, mais pour nous, il se poursuit toujours'', dit-elle.

 

L’accord de «paix» à Gaza, porté par Donald Trump, a été conclu il y a désormais un mois, mais la situation n’est pas si différente sur le terrain. 241 Palestinien-nes ont été assassiné-es par 'Israël' depuis le début du prétendu «cessez-le-feu», et 'Israël' continue d’imposer des restrictions criminelles à l’entrée d’aide alimentaire.

 

 

« Famine orchestrée »

 

Le porte-parole de la Maison Blanche, Dylan Johnson, se félicitait dimanche dans une interview pour Al Jazeera de ce que les États-Unis «mènent actuellement un effort historique pour répondre aux besoins critiques des Gazaouis», insistant sur le fait que l’administration du président américain Donald Trump s’engage à traiter les Palestiniens «avec dignité et respect».

 

Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), seule la moitié de l’aide alimentaire nécessaire parvient actuellement à Gaza, tandis que le bureau des médias du gouvernement de Gaza a déclaré jeudi que depuis le début du cessez-le-feu, seuls 28% du nombre convenu de camions d’aide humanitaire ont été autorisés à entrer, soit un total de 4.453 véhicules, bien en deçà des 15.600 promis. Cela représente une moyenne de 171 camions humanitaires, bien en deçà des 600 prévus par l’accord.

 

Dans la journée d’hier, dimanche 10 novembre, 270 camions sont entrés à Gaza par le point de passage de Kerem Abu Salem (appelé Kerem Shalom en 'Israël') et la porte d’al-Karara (Kissufim, pour les Israéliens), ont rapporté nos collègues sur le terrain. Parmi ces livraisons figuraient 126 camions d’aide humanitaire, 127 camions transportant des marchandises commerciales, 10 camions-citernes et 7 camions transportant du gaz de cuisine.

 

Le bureau des médias accuse également 'Israël' de «famine orchestrée», affirmant que les autorités israéliennes ont interdit l’entrée de plus de 350 produits alimentaires de base, notamment les œufs, la viande, le fromage, les légumes et les compléments alimentaires, tout en autorisant la vente (à des prix exorbitants) de produits de faible valeur nutritive tels que les boissons gazeuses, le chocolat et les chips.

 

«Cela prouve que l’occupant met délibérément en œuvre une politique de manipulation alimentaire comme arme contre les civils», a déclaré le bureau de presse dans un communiqué.

 

 

La menace de l’hiver

 

Outre la nourriture, l’eau et les médicaments, 'Israël' bloque également des livraisons de matériaux et véhicules de construction destinés à entamer les travaux de réhabilitation des bâtiments partiellement détruits, et de reconstruction des autres, totalement détruits. 'Israël' bloque également l’entrée de tentes, en violation de ses engagements dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu.

 

Selon un sondage récent de l’Institut palestinien pour le progrès économique et social, 72,8% des gazaoui-es vivent actuellement dans une tente, contre 63,9% en août dernier. Avec 80% des structures détruites à Gaza depuis deux ans et les déplacements répétés des 2 millions d’habitant-es, l’arrivée de l’hiver constitue une menace vitale pour la population.

 

''Les vieilles tentes usées que possèdent les gens ici ne les protégeront pas du froid et de la pluie'', craint un habitant d’un camp de tentes, qui explique manquer de tout, de la literie aux vêtements chauds. ''Une partie est vendue au marché noir à des prix élevés, bien au-delà des moyens d’une personne moyenne qui n’a pas de travail, pas de revenus et qui a tout perdu pendant deux ans de guerre.''

 

L’an dernier, l’hiver avait coûté la vie à au moins 17 Palestinien-nes, principalement des enfants. Ce chiffre ne comprend pas les décès liés à des maladies bénignes qui, faute d’infrastructure médicale fonctionnelle, n’ont pas pu être traitées. L’hiver qui arrive est annoncé par les météorologues comme rude, et les habitant-es sont encore plus vulnérables que l’an passé.

 

''C’est une autre forme de guerre, celle que vivent toutes les familles déplacées, privées des moyens de subsistance élémentaires'', explique un mère palestinienne sur Middle East Eye. ''Je frôle la mort avec mes enfants à de nombreuses reprises, non seulement à cause des missiles et des incendies, mais aussi à cause des maladies, de la faim, de la chaleur estivale, des insectes, du froid hivernal et du manque d’hygiène.''

 

 

Rédaction Agence Medias Palestine -

11.11.25

Source: agencemediapalestine.fr

14 novembre 2025

!!Génocide à Gaza: J 770!! La barbarie sioniste s'enfonce toujours plus dans l'ignominie

 

La Knesset israélienne approuve un projet de loi instaurant la peine de mort pour les Palestiniens enlevés

 

 

 

La Knesset israélienne a approuvé en première lecture un projet de loi autorisant le régime à appliquer la peine de mort aux Palestiniens enlevés.

 

Lundi, les députés du régime ont adopté le projet de loi par 39 voix contre 16. Le texte sera désormais soumis à la Commission de la "sécurité" de la Knesset pour les deux dernières lectures nécessaires à son adoption.

 

Le ministre israélien d'extrême-droite, Ben Gvir, a réagi dans un communiqué, affirmant que cette loi sur la peine de mort est essentielle à la "sécurité" du régime.

 

Lors d'un vote distinct, la Knesset a également approuvé une autre mesure controversée, dite «loi Al Jazeera». Ce projet de loi confère au régime des pouvoirs étendus pour fermer les médias étrangers sans mandat judiciaire. Selon Haaretz, ce projet de loi a été adopté en première lecture par 50 voix contre 41.

 

'Israël' a non seulement ordonné la fermeture des bureaux d'Al Jazeera, mais ses forces ont également tué des centaines de journalistes afin d'empêcher toute couverture transparente des crimes du régime à Gaza et en Cisjordanie occupée.

 

La semaine dernière, le ministère palestinien des Affaires étrangères a qualifié le projet de loi de crime de guerre et de signe de l'extrémisme et de la criminalité croissants du régime à l'encontre du peuple palestinien.

 

Le ministère a déclaré que le système judiciaire israélien et la Knesset servent d'instruments au régime pour légitimer les crimes contre les Palestiniens et garantir l'impunité. Il a ajouté que cette mesure constitue également une extension du génocide perpétré par le régime à Gaza à la Cisjordanie occupée, avec de graves conséquences pour les personnes enlevées.

 

Le Hamas et le Jihad islamique palestinien avaient déjà condamné le projet de loi israélien. Le Hamas a déclaré que le projet de loi révèle la nature odieuse et fasciste d''Israël', tandis que le Jihad islamique a averti que le texte expose des milliers de Palestiniens à un risque d'exécution.

 

Le projet de loi stipule que les juges pourront prononcer la peine de mort contre les Palestiniens reconnus coupables d'avoir tué des Israéliens pour des «motifs nationalistes». Elle ne s'appliquerait pas à un Israélien tuant un Palestinien dans des circonstances similaires.

 

Ce projet de loi, initialement proposé par des partis d'extrême-droite avant la guerre génocidaire menée par 'Israël' contre Gaza en octobre 2023, a refait surface ces derniers mois avec un soutien renouvelé.

 

 

Rédaction PressTV -

11.11.25

Source: presstv.ir

13 novembre 2025

!!Génocide à Gaza: J 769!! La torture & le viol des Palestiniens...

 

 

... ou le quotidien des défenseurs d’'Israël'

 

 

Deux récits récents sur la barbarie absolue dont font preuve les Israéliens envers les Palestiniens ont exposé la criminalité des gouvernements américains successifs qui soutiennent l’État juif, quoi qu’il fasse. Les commentateurs de cette relation déséquilibrée comprennent très clairement que le lobby israélien aux États-Unis, soutenu par des milliardaires juifs prêts à dépenser sans compter pour corrompre le système politique et les médias, a réussi à faire de Washington un État client totalement contrôlé et manipulé par des criminels de guerre extrémistes comme le 1er ministre B. Netanyahu, qui bénéficie de la loyauté quasi totale du Congrès et de la Maison Blanche. Cette relation unilatérale dépasse les clivages politiques et s’est particulièrement illustrée sous les présidences de Joe Biden et de Donald Trump, qui ont choisi d’ignorer le massacre de plusieurs centaines de milliers de Palestiniens par 'Israël' avec des armes américaines, et le soutien politique indéfectible et affiché de Washington.

 

La soumission de Washington à 'Israël', loin d’être politiquement neutre, inflige un préjudice terrible aux États-Unis, tant en termes de coûts réels que de la stigmatisation croissante dont ils font l’objet dans le monde entier, alors qu’ils soutiennent et protègent sans relâche 'Israël' dans son plan de domination du Moyen-Orient à coups de massacres systématiques des populations locales. Pire encore, l’un des revers de cette adoration pour 'Israël' se traduit par l’absence de protection des citoyens américains aux prises avec l’État policier israélien. En mai 2022, la journaliste palestino-américaine Shireen Abu Akleh a été abattue par un sniper de l’armée israélienne, mais l’ambassade américaine n’a engagé aucune procédure pour identifier les responsables de ce meurtre, déléguant cette tâche à la justice israélienne qui n’a évidemment rien fait, voire a même probablement récompensé le soldat. Shireen Abu Akleh est l’une des 276 journalistes assassinés par l’armée israélienne ces deux dernières années.

 

Le cas le plus flagrant de trahison américaine envers ses alliés est l’attaque en juin 1967 du navire américain du renseignement USS Liberty dans les eaux internationales. 34 membres d’équipage ont été tués et 174 autres blessés. L’intention était clairement de couler le navire à l’aide d’avions et de torpilleurs dont l’identité avait été dissimulée, afin d’imputer la responsabilité de l’incident aux Égyptiens. Une opération de dissimulation orchestrée par le président Lyndon B. Johnson et le secrétaire à la Défense Robert McNamara, et les tentatives réitérées des survivants pour faire la lumière sur le drame ont été bloquées au Congrès. Le sénateur John McCain — dont le père était l’amiral ayant présidé l’enquête menée à Malte et ayant conclu à une erreur d’identification — a contribué à ce rejet. Lyndon B. Johnson a rappelé les avions envoyés pour porter secours au Liberty en détresse et se serait exclamé: “J’aimerais pouvoir envoyer tous ces marins par le fond plutôt que nous quereller avec notre bon ami 'Israël'”.

 

Inévitablement, les récits sur l’inhumanité israélienne sont soit purement et simplement censurés, soit substantiellement modifiés pour faire passer les juifs impliqués pour des victimes en toutes circonstances, ce que l’on pourrait qualifier de “syndrome de l’holocauste”. Toutefois, la réalité est parfois si monstrueuse, notamment les tortures systématiques, voire le prélèvement d’organes sur des prisonniers, qu’elle finit par éclater au grand jour malgré les tentatives incessantes de contrôle et de censure.

 

La semaine dernière, une histoire pour le moins étrange a fait surface, impliquant Yifat Tomer-Yeralshami, le procureur général de l’armée israélienne. Cette femme est extrêmement respectée par ses pairs, même si on imagine qu’elle a été contrainte par les politiques dictées à l’armée israélienne (IDF) par le régime Netanyahu et son chef de la sécurité nationale fasciste, Itamar Ben-Gvir. Tomer-Yeralshami a été impliquée dans l’affaire de la torture et du viol à répétition d’un prisonnier palestinien dans la tristement célèbre prison de Sde Teiman.

 

Sde Teiman est le camp de torture le plus connu de l’armée israélienne. En octobre 2024, la Commission d’enquête internationale indépendante des Nations-unies sur les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est, et sur 'Israël' a publié un rapport sur le traitement de milliers de détenus palestiniens après le 7 octobre 2023. La commission a établi que les détenus de Gaza incarcérés dans les prisons militaires israéliennes, y compris les enfants, ont été “soumis à des abus généralisés et systématiques, à des violences physiques et psychologiques, et à des violences sexuelles et sexistes constituant des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, tels que des actes de torture, le viol et autres formes de violence sexuelle”.

 

Les soldats israéliens ont fait preuve de créativité dans leurs techniques de viol. Le Dr Mark Perlmutter, chirurgien orthopédiste juif américain, médecin volontaire à Gaza l’année dernière, a raconté comment un prisonnier palestinien a été traité. “Il a été violé par des femmes soldats de l’armée israélienne avec une courgette introduite dans son rectum et trempée dans du sang de porc, ce dernier étant spécifiquement utilisé parce qu’interdit aux musulmans comme aux juifs”.

 

Le viol sur lequel enquêtait Tomer-Yerlashami a été commis par cinq soldats israéliennes. Il s’est produit en juillet 2024 et les soldats ont été arrêtés lorsque la victime palestinienne a été découverte dans un état si grave qu’elle a dû être hospitalisée. Les soldats de l’armée israélienne l’ont violé avec une telle violence, notamment en lui plantant un couteau dans le rectum, que ses intestins et son rectum ont été déchirés. Il a subi 20 opérations chirurgicales depuis. Le centre a ensuite été pris d’assaut par un groupe de colons armés israéliens mené par Ben-Gvir. Les coupables ont ensuite été libérés, et attendent une audience militaire pour déterminer leur culpabilité. Non seulement ils clament leur innocence, mais ils estiment également devoir être récompensés. Ils se sont même présentés à la presse vêtus d’uniformes noirs et de cagoules pour faire valoir leur point de vue: les soldats ne doivent pas être tenus responsables de la torture ou du meurtre de prisonniers palestiniens.

 

Récemment, des récits faisant état de la brutalité extrême avec laquelle 'Israël' traite les Palestiniens ont souligné la responsabilité des gouvernements américains successifs qui soutiennent l’État juif quoi qu’il entreprenne. Les témoins de cette relation asymétrique comprennent parfaitement que le lobby israélien aux États-Unis, soutenu par des milliardaires juifs prêts à dépenser sans compter pour corrompre le système politique et les médias, et que Washington est contrôlé et manipulé par des criminels de guerre extrémistes comme le 1er ministre B. Netanyahu. Cette relation unilatérale domine aussi bien les Républicains que les Démocrates, comme en témoignent les présidences de Joe Biden et de Donald Trump, qui ont choisi d’ignorer le massacre de plusieurs centaines de milliers de Palestiniens par 'Israël' avec des armes américaines, et l’impunité dont jouit 'Israël' sur la scène internationale. Ni Biden ni Trump, pour ce que valent leurs discours, ne se sont exprimés clairement sur les meurtres et les tortures infligés aux Palestiniens par 'Israël'.

 

Le comble de l’ironie est que la soumission de Washington à 'Israël', loin d’être politiquement neutre, porte un préjudice terrible aux États-Unis, tant en termes de coûts réels que d’image, les États-Unis étant désormais vilipendés par une grande partie du monde alors qu’ils persistent à protéger et à soutenir Israël dans son projet de domination du Moyen-Orient à coups de massacres à répétition de ses populations d’origine.

 

Inévitablement, les récits sur l’inhumanité israélienne sont soit complètement supprimés, soit considérablement déformés pour faire passer les juifs impliqués pour les victimes éternelles. Mais parfois, la réalité est si atroce qu’elle échappe au contrôle et à la censure. Dans ce cas précis, l’histoire du viol barbare commis en prison aurait été dissimulée par un tribunal israélien si le viol n’avait pas été filmé et divulgué à la chaîne d’information israélienne Channel 12, apparemment par le procureur militaire et peut-être d’autres membres de son bureau. L’affaire a ensuite fait grand bruit, poussant le procureur militaire à démissionner et à disparaître. Dans sa lettre de démission, elle aurait admis avoir approuvé la diffusion d’une vidéo révélant des actes de torture systématiques commis par l’armée israélienne sur des prisonniers palestiniens dans le camp de détention de Sde Teiman, en juillet 2024.

 

Peu après la diffusion de ces images, le ministère israélien de la Défense a mis Tomer-Yerushalmi en congé forcé, après l’ouverture d’une enquête pénale visant à déterminer l’origine de la fuite. Pendant les mois suivants, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé que Tomer-Yerushalmi ne reprendrait pas ses fonctions, la contraignant ainsi à démissionner. Dans sa lettre de démission, elle a déclaré: “À mon grand regret, le principe selon lequel même les détenus les plus ignobles ne doivent pas être soumis à certains abus ne fait plus l’unanimité”admettant ainsi tacitement l’existence d’abus institutionnalisés perpétrés par les responsables israéliens au sein de l’armée et du gouvernement de B. Netanyahu.

 

Tomer-Yerushalmi a ensuite disparu de la circulation et des rumeurs ont couru selon lesquelles elle se serait suicidée. Elle a toutefois été retrouvée et arrêtée. Le gouvernement de Netanyahu et ses acolytes de l’extrême droite ont tenté de tirer profit de cette affaire, affirmant que l’arrestation du procureur général confirme l’innocence des soldats et que les vidéos divulguées sont “fausses”. Cependant, le procès des soldats se poursuit et l’authenticité des vidéos a été confirmée. Le général Tomer-Yerushalmi est désormais accusé de “trahison” pour son rôle dans cette fuite.

 

Cette affaire aurait pu s’apparenter à un cas classique de censure du messager porteur de mauvaises nouvelles, mais aujourd’hui, on sait que le général n’agissait pas seul. La police israélienne affirme en effet détenir des conversations WhatsApp impliquant d’autres officiers supérieurs liés aux informations divulguées. La presse israélienne a cité 8 officiers supérieurs du commandement du ministère public de l’armée israélienne dirigé par Tomer-Yerushalmi. La vidéo et les documents connexes auraient en réalité été divulgués par un officier subalterne du commandement du procureur militaire, qui a également reconnu son acte devant l’Organisation générale de sécurité israélienne (Shabak). Certains estiment inconcevable que le général Tomer-Yerushalmi ait pris la décision de révéler les exactions de l’armée israélienne sans l’aval de ses supérieurs. Qui aurait pu donner ce feu vert? Son commandant direct, le chef d’état-major israélien (Herzi Halevi), voire Yoav Gallant, alors ministre de la Défense, hypothèse qui supposerait un désaccord avec Netanyahu?

 

Certains suggèrent que l’objectif réel du haut commandement de l’armée serait peut-être de prouver qu’'Israël' dispose des moyens légaux pour poursuivre ses criminels potentiels, un message adressé à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye pour qu’elle se tienne à l’écart de l’affaire. Si cette théorie est exacte, le général Tomer-Yerushalmi et ses acolytes auraient été motivés par des “sentiments patriotiques” pour préserver la réputation des soldats de l’armée. Peut-être s’agit-il d’une tentative pour désamorcer d’éventuelles poursuites judiciaires en présentant une image trompeuse de responsabilité éthique. En bref, l’image d’un “engagement éthique” occulte toute préoccupation réelle pour l’éthique, un concept inexistant pour cette nation qui se plaît à glorifier d’État juif et son armée la “plus morale” du monde.

 

Comme on pouvait s’y attendre, le 1er ministre B. Netanyahu a cherché à rejeter la responsabilité sur d’autres après l’aveu de Tomer-Yerushalmi. Il a qualifié cette fuite “du pire désastre jamais connu en matière de relations publiques pour 'Israël'”, déclarant: “C’est peut-être l’attaque la plus grave qu’'Israël' ait subie depuis sa création — je n’ai pas souvenir d’une attaque aussi ciblée et intense. Cela nécessite une enquête indépendante et impartiale, et une telle enquête se doit d’avoir lieu”.

 

En réalité, ce que Netanyahu espère, ce n’est pas tant une enquête impartiale qu’une dissimulation des crimes commis par 'Israël', à savoir la torture systématique et le meurtre de prisonniers palestiniens.

 

Une autre histoire, tout aussi horrible, concerne les activités des colons israéliens armés par le gouvernement israélien, qui attaquent systématiquement les Palestiniens de Cisjordanie, les battent, les tuent et détruisent leurs moyens de subsistance. Une nouvelle vidéo montre un raid sur une ferme palestinienne et comment les colons ont attaqué une grange abritant les moutons et les agneaux du fermier. La journaliste australienne Caitlin Johnstone décrit la scène et sa signification: “Des colons israéliens ont été filmés en train de torturer des agneaux appartenant à des Palestiniens de Cisjordanie. Ils leur ont crevé les yeux. Ils les ont écrasés avec des parpaings Ils les ont battus à mort devant leurs mères. Des agneaux”.

 

Ce n’est pas l’acte le plus diabolique que les Israéliens aient commis. Loin de là. Après tout, l’humanité entière soumet les animaux à des abus cruels chaque minute qui passe avec les abominations de l’élevage industriel. Mais cet incident révèle de manière criante ce qui se passe dans la tête des Israéliens de cette société sadique. Imaginez la haine et la cruauté extrêmes réunies pour arracher les yeux d’un agneau vivant. Pensez au genre de monstre qu’il faut être pour se livrer à une telle atrocité sur une créature innocente. Ces agneaux ne savaient pas qu’ils étaient palestiniens. Ils ne savaient rien du Hamas, du 7 octobre, de l’Holocauste nazi, ni du reste des raisons généralement invoquées par les Israéliens pour justifier leurs abus envers les êtres humains. Ils étaient simplement là, sans commettre le moindre acte répréhensible, même aux yeux du plus zélé des hasbaristes. Mais ces colons sont entrés et leur ont infligé des souffrances totalement gratuites. Cela en dit long sur le degré de haine viscérale qui anime l’État d’'Israël'. Et cette haine est profondément ancrée dans le fonctionnement de l’État tout entier.

 

Je n’ai rien d’autre à ajouter sur les dérives d’'Israël', y compris sa relation criminelle avec les États-Unis. Donc, M. Trump, on sait déjà que vous détestez les animaux, tout comme vous détestez et souhaitez vous venger de tous ceux qui ne sont pas d’accord avec vous. Mais que vous suggèrent les meurtres d’enfants, les viols de prisonniers et la torture de bébés innocents? Quel est votre argument pour légitimer l’implication des États-Unis dans ces horreurs?

 

Philip Giraldi -

06.11.25

Source: substack.com

12 novembre 2025

!!Génocide à Gaza: J 768!! Nouvelle horreur dans la 'seule démocratie de la région', à la prison de Rakefet

 

 

Des Palestiniens maintenus prisonniers en souterrain, dans l’ignorance la plus totale, sans procès

 

 

Selon un article du Guardian, 'Israël' détient des dizaines de Palestiniens de Gaza dans un centre de détention souterrain secret où ils sont privés de lumière du jour, de nourriture adéquate et de tout contact avec l’extérieur.

 

Des avocats spécialisés dans les droits humains affirment que parmi les détenus figurent au moins deux civils: une infirmière enlevée alors qu’elle portait encore sa blouse d’hôpital et un jeune vendeur ambulant, tous deux détenus depuis des mois sans inculpation ni procès. Ces civils sont représentés par le Comité public contre la torture en 'Israël' (PCATI), dont les avocats affirment que leurs clients ont subi de graves sévices, comparables à des actes de torture déjà documentés dans les prisons israéliennes.

 

Les détenus ont été transférés en janvier au complexe de Rakefet, une prison souterraine près de Ramla, initialement ouverte dans les années 1980 pour les «criminels dangereux», mais fermée quelques années plus tard car jugée inadaptée à la détention humaine. Sans surprise, le ministre de la Police d’extrême-droite, Itamar Ben-Gvir, a ordonné sa réouverture après le 7 octobre 2023.

 

Toutes les parties de la prison, les cellules, un petit espace d’exercice et même la salle de réunion des avocats, sont souterraines, privant ainsi les détenus de toute lumière naturelle. Conçue à l’origine pour 15 «prisonniers à haut risque», la prison abrite aujourd’hui une centaine de Palestiniens, selon des données officielles obtenues par PCATI.

 

 

Les libérations liées au cessez-le-feu ne mettent pas fin aux détentions arbitraires

 

Bien qu’'Israël' ait libéré 250 détenus palestiniens condamnés et 1.700 autres détenus sans inculpation dans le cadre d’un cessez-le-feu mi-octobre, PCATI affirme qu’au moins 1.000 autres personnes restent emprisonnées dans des conditions similaires. «Bien que la guerre soit officiellement terminée, les Palestiniens de Gaza sont toujours emprisonnés dans des conditions de guerre violentes et juridiquement contestées, qui violent le droit international humanitaire et s’apparentent à de la torture», a déclaré l’organisation.

 

Parmi les détenus libérés figurait le jeune commerçant détenu à Rakefet. L’infirmière demeure cependant emprisonnée. L’avocate Janan Abdu, de PCATI, a souligné que les personnes détenues ne sont pas des combattants. ''Dans les cas des personnes que nous avons rencontrées, il s’agit de civils'', a-t-elle déclaré. ''Le jeune homme à qui j’ai parlé avait 18 ans et travaillait comme vendeur de nourriture. Il a été arrêté à un point de contrôle routier.''

 

 

« Horribles à dessein »

 

Ni l’administration pénitentiaire israélienne (IPS) ni le ministère de la Justice n’ont répondu aux questions du Guardian concernant l’identité des détenus ou leurs conditions de détention à Rakefet. Des données israéliennes classifiées, consultées par des organisations de défense des droits humains, suggèrent que la plupart des Palestiniens détenus pendant le génocide à Gaza étaient des civils.

 

Tal Steiner, directrice exécutive de PCATI, a qualifié les conditions de détention dans les prisons israéliennes d’«horribles intentionnellement». Elle a averti que Rakefet inflige une cruauté supplémentaire: l’isolement prolongé sous terre. Un tel confinement, a-t-elle déclaré, a des «conséquences extrêmes» sur la santé mentale et physique, perturbant les rythmes circadiens, entravant la respiration et pouvant même interrompre la production de vitamine D.

 

 

Enterrés hors du monde

 

Steiner a déclaré que malgré des décennies de visites dans les centres de détention, elle n’avait jamais entendu parler de Rakefet avant que Ben-Gvir ne le remette en lumière. Pour en savoir plus sur le passé de ce centre de détention, les chercheurs de PCATI ont consulté les archives et les mémoires de l’ancien directeur des prisons israéliennes, Rafael Suissa, qui avait écrit que maintenir des personnes sous terre «24 heures sur 24, 7 jours sur 7 est tout simplement trop cruel, trop inhumain pour que quiconque puisse le supporter».

 

Lorsque les avocats de PCATI, Janan Abdu et Saja Misherqi Baransi, ont obtenu l’autorisation d’y accéder cet été, ils ont été escortés par des gardes masqués dans des cellules souterraines insalubres. La salle de réunion était jonchée de cadavres d’insectes et les toilettes étaient inutilisables. Des caméras de surveillance enregistraient chaque mot, et les gardes ont averti les avocats de ne pas évoquer les familles des détenus ni la guerre à Gaza.

 

''Je me suis demandé: si les conditions dans la salle des avocats sont si humiliantes… qu’en est-il alors de la situation des prisonniers?'', a déclaré Abdu. ''La réponse ne s’est pas fait attendre, lorsque nous les avons rencontrés.''

 

Les détenus ont été amenés menottés et courbés, contraints de baisser la tête. L’un d’eux a demandé: ''Où suis-je et pourquoi suis-je ici?'', révélant qu’on ne lui avait jamais dit le nom de la prison. Lors de brèves audiences par visioconférence, sans représentation légale ni preuves, les juges avaient décidé que les détenus le resteraient «jusqu’à la fin de la guerre».

 

 

''Vous êtes la première personne que je vois depuis mon arrestation.''

 

Les détenus ont décrit des cellules sans fenêtres ni aération, partagées par trois ou quatre personnes, une suffocation chronique et des mauvais traitements réguliers, notamment des passages à tabac, des attaques de chiens et des rations de famine. Les matelas étaient retirés à l’aube et remis en place tard dans la nuit. Leurs témoignages concordaient avec les images de la visite télévisée de Ben Gvir, où il avait déclaré: ''C’est le lieu naturel des terroristes, sous terre.''

 

L’avocate Baransi a déclaré qu'un infirmier détenu n’avait pas vu la lumière du jour depuis janvier 2024, après avoir été transféré d’autres prisons israéliennes, dont le tristement célèbre centre militaire de Sde Teiman. Ce père de trois enfants n’a eu aucun contact avec sa famille. ''Quand je lui ai dit: «J’ai parlé à votre mère et elle m’a autorisée à vous voir», je lui ai au moins offert ce petit réconfort, en lui disant que sa mère était vivante'', a-t-elle expliqué.

 

Lorsque le jeune commerçant a demandé si sa femme enceinte avait accouché sans problème, les gardiens l’ont immédiatement fait taire. Alors qu’il était emmené, Abdu a entendu le bruit d’un ascenseur, ce qui laissait supposer que leurs cellules étaient encore plus profondément souterraines. Son avocate en est arrivée à cette conclusion car il lui avait dit: ''Vous êtes la première personne que je vois depuis mon arrestation.'' Ses derniers mots furent: ''Revenez me voir, s’il vous plaît.'' Il a été libéré à Gaza le 13 octobre.

 

 

Rédaction Al-Mayadeen -

08.11.25

Source: ISM

11 novembre 2025

!!Génocide à Gaza: J 767!! La Justice turque émet des mandats d'arrêts à l'encontre de personnalités sionistes

 

 

Mandat d’arrêt turc contre 37 personnalités sionistes, dont B. Netanyahu, pour génocide

 

 

Un juge d'Istanbul ordonne l'arrestation de 37 suspects dont le 1er ministre israélien Benjamin Netanyahu pour génocide et crimes contre l'humanité à Gaza ainsi que pour l'attaque contre la flottille Global Sumud.

 

La mesure répond à une requête du parquet d'Istanbul.

 

Le parquet dénonce des crimes systématiques de génocide et contre l'humanité perpétrés par l'État d''Israël' à Gaza depuis le 7 octobre 2023 où des milliers de civils, dont femmes et enfants sont tués, d'autres subissant des blessures, et où des quartiers entiers sont devenus inhabitables.

 

Le communiqué de la justice cite le meurtre le 29 janvier 2024 d'Hind Receb, 6 ans, tuée par 335 balles israéliennes!

 

Il rappelle l'attaque du 17 octobre 2023 contre l'hôpital baptiste Al-Ahli (500 morts), la destruction délibérée le 29 février 2024 de matériel médical; le bombardement le 21 mars 2025 de l'Hôpital turco-palestinien de l'amitié; de multiples assauts sur d'autres centres de santé et le blocus total de Gaza avec une interdiction de l'aide humanitaire.

 

Des activistes de la flottille Global Sumud qui tentent d'acheminer de l'aide par mer sont attaqués dans les eaux internationales par la marine israélienne.

 

Le parquet ouvre d'office une enquête pour torture, vol qualifié, dommages aux biens, privation de liberté et détournement de navires.

 

Il s'appuie sur la Convention de l’ONU sur le droit de la mer et le code pénal turc.

 

Les victimes de la flottille Global Sumud déposent plainte une fois rentrées en Türkiye en tant que parties civiles.

 

Les preuves confirment la responsabilité pénale des autorités israéliennes pour crimes contre l'humanité (art. 77 CP turc) et génocide (art. 76).

 

Comme les suspects ne résident pas en Türkiye, le juge émet des mandats d'arrêt contre 37 personnes dont Netanyahu, le ministre de la Défense Yisrael Katz, le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir, le chef d'état-major Eyal Zamir et le commandant de la marine David Saar Salama.

 

 

Başak Akbulut Yazar -

07.11.25

Source: aa.com

10 novembre 2025

!!Génocide à Gaza: J 766!! Mieux vaut tard que jamais...

 

 

Un ancien ministre britannique regrette publiquement d’avoir servi la propagande sioniste

 

 

Un ancien ministre conservateur a accusé le gouvernement de B. Netanyahu d’avoir «assassiné» une jeune secouriste palestinienne – surnommée «l’ange de la miséricorde» – opérant un revirement extraordinaire, après avoir auparavant refusé de critiquer Israël suite à ce décès.

 

Alistair Burt a également accusé 'Israël' de mener de pseudo enquêtes sur sa mort et celle d’autres Palestiniens impliquant les Forces de défense israéliennes (FDI) dans le but de «dissimuler des meurtres».

 

M. Burt, qui a été ministre chargé du Moyen-Orient dans le gouvernement conservateur de Theresa May, affirme que lui et son gouvernement ont eu tort de ne pas «dénoncer» 'Israël' suite à la mort de l’ambulancière Razan al-Najjar, 21 ans, lors des manifestations palestiniennes à la frontière de Gaza avec 'Israël' en 2018.

 

Elle avait été mortellement blessée par balle alors qu’elle portait secours à un manifestant blessé, provoquant l’indignation internationale et une célébrité posthume pour la charismatique Najjar. Une enquête des Nations Unies a conclu à l’existence de «motifs raisonnables» de croire qu’elle avait été abattue délibérément par les Forces de défense israéliennes (FDI).

 

Lorsque l’incident s’était produit, M. Burt, alors ministre des Affaires étrangères chargé du Moyen-Orient, avait refusé de critiquer 'Israël', se contentant de l’exhorter à enquêter sur l’affaire. De plus, il avait pointé du doigt les Palestiniens, affirmant que «des éléments extrémistes avaient exploité les manifestations à des fins violentes».

 

Cependant, dans une confession publique remarquable, M. Burt déclare aujourd’hui regretter sa réaction «peu reluisante», affirmant être désormais certain que Najjar a été «clairement ciblée et assassinée» par 'Israël'. Il a ajouté que les promesses israéliennes d’«enquêter» sur ce meurtre et d’autres de ce genre étaient fallacieuses, et que lui et le gouvernement britannique avaient eu tort de faire confiance aux démentis israéliens.

 

Interrogé sur les raisons pour lesquelles il n’avait pas condamné les actions d’'Israël' lors de la mort de Najjar, M. Burt, visiblement affecté, a déclaré: «Je sais exactement ce que j’ai fait. Je sais pourquoi je l’ai fait. Et c’est terrible.» Il a poursuivi: «J’y ai beaucoup réfléchi. Le souvenir le plus marquant que j’en garde est celui de la jeune ambulancière Razan al-Najjar, abattue. Elle a clairement été ciblée et assassinée par les Israéliens.»

 

Burt a déclaré que lui et le gouvernement britannique avaient commis une grave erreur en prenant au mot l’administration Netanyahu lorsqu’elle avait affirmé qu’elle enquêterait et assumerait sa responsabilité si elle constatait que Tsahal était responsable de la mort de Najjar.

 

Ce n’était absolument pas son intention, affirme-t-il. Cette enquête, ainsi que d’autres enquêtes officielles promises, se sont avérées «vaines», voire pire, un simple stratagème cynique pour dissimuler la vérité. «Nous nous sommes fiés à la réponse israélienne selon laquelle ils connaissent tous les détails de chaque tir effectué par Tsahal. Je soupçonnais alors – et cela s’est confirmé depuis – que ces enquêtes étaient en réalité inutiles et servaient de couverture aux Israéliens pour ces meurtres et les dissimulations qui en découlent. Le Royaume-Uni et moi-même aurions dû dénoncer cela avec plus de fermeté.»

 

Les propos de M. Burt interviennent dans un contexte d’une autre controverse en 'Israël' concernant la divulgation d’images vidéo qui montreraient des soldats de Tsahal pratiquant la torture au camp israélien de détention pour prisonniers palestinien de Sde Teiman.

 

Le revirement de M. Burt est révélé dans un nouveau livre sur le rôle de la Grande-Bretagne dans les événements entourant le conflit israélo-gazaoui [le régime sioniste ne fait pas la guerre qu’à Gaza mais à l’ensemble de la Palestine, NdT], écrit par le journaliste et auteur Peter Oborne et intitulé «Complices: le rôle de la Grande-Bretagne dans la destruction de Gaza».

 

Les propos francs de M. Burt, et en particulier le récit saisissant de son «triste» souvenir d’avoir fait confiance à tort au gouvernement Netanyahu concernant la mort de Najjar et d’autres Palestiniens, seront perçus par les critiques d’'Israël' comme un signe supplémentaire du recul de l’influence internationale de cet Etat suite au conflit de Gaza.

 

Une enquête interne menée par Tsahal sur la mort de Najjar en 2018 avait conclu qu’elle n’avait pas été visée intentionnellement. L’armée israélienne avait été accusée de mener une campagne diffamatoire après la diffusion d’un film prétendant montrer que, lors d’une interview télévisée, Najjar avait admis être un «bouclier humain». Un porte-parole de Tsahal avait déclaré qu’elle n’était «pas l’ange de la miséricorde dépeint par la propagande du Hamas dépeint».

 

Il s’est avéré par la suite que la vidéo avait été manipulée: Najjar avait déclaré qu’elle était un «bouclier humain pour protéger les blessés». Ces derniers mots «pour protéger les blessés» avaient été supprimés. L’ambassadeur d’'Israël' au Royaume-Uni au moment des faits avait mis en doute que Najjar était vraiment une soignante et déclaré que sa mort était une preuve supplémentaire de la brutalité du Hamas.

 

Avant sa mort, Najjar était devenue une icône parmi les Palestiniens, des photos d’elle circulant sur les réseaux sociaux la montrant coiffée de foulards colorés, le visage marqué d’une expression déterminée. Au moment de sa mort, elle portait une tunique blanche et avait les mains au-dessus de la tête, un geste reconnu par tous les participants au conflit comme signalant qu’il s’agissait d’un personnel soignant qui ne devait pas être pris pour cible.

 

L’enquête menée par la Commission des Droits de l’Homme des Nations Unies (CDHNU) sur sa mort a conclu qu’elle était clairement identifiée comme infirmière et qu’elle «ne représentait pas une menace pour la vie ou l’intégrité physique des soldats israéliens lorsqu’elle a été abattue». La CHDNU «a trouvé des motifs raisonnables de croire que des tireurs d’élite israéliens ont intentionnellement tiré sur des personnels de santé alors qu’ils étaient clairement identifiés comme tels».

 

Dans une interview accordée au New-York Times un mois avant sa mort, Najjar avait évoqué son rôle de femme secouriste bénévole. Elle avait déclaré: «Être secouriste n’est pas seulement un métier d’homme. C’est aussi un métier pour les femmes. Nous avons un seul objectif : sauver des vies et évacuer les personnes. Et envoyer un message au monde entier: sans armes, nous pouvons tout faire.»

 

Son décès en juin 2018 est survenu peu de temps avant qu’elle et son fiancé Izzat Shatat n’annoncent leurs fiançailles à la fin du Ramadan. Des milliers de Gazaouis ont assisté à ses funérailles. Le corps de Najjar était enveloppé dans un drapeau palestinien. Son père portait sa blouse médicale tachée de sang.

 

Burt a cité un autre meurtre présumé commis par Tsahal, lorsqu’un soldat israélien a tiré une grenade lacrymogène au visage d’un manifestant palestinien, Mustafa al-Tamimi, en Cisjordanie occupée par 'Israël' en 2011. Burt a déclaré: «Nous avons demandé une enquête. On m’a promis une réponse. Rien. Je ne me souviens d’aucune réponse

 

Le journal The Independent a contacté l’armée israélienne pour obtenir ses commentaires...

 

 

Alistair Burt -

06.11.25

Source: afrique-asie.fr

9 novembre 2025

!!Génocide à Gaza: J 765!! : ALERTE ! «Légaliser» le génocide…!!!

 

 

Les sionistes préparent une loi pour exécuter les prisonniers

 

 

Parmi les conséquences de la guerre génocidaire sur Gaza et de ses répercussions, et alors que les campagnes d’arrestations se poursuivent en Cisjordanie et aussi dans la bande de Gaza, la Knesset sioniste continue de tenter de faire adopter un projet de loi prévoyant la peine de mort pour les prisonniers palestiniens.

 

La commission de sécurité de la Knesset a approuvé lundi le projet de loi en vue d’un vote mercredi prochain, dans le cadre d’une initiative considérée comme la plus grave sur le plan politique et juridique à l’égard des prisonniers depuis des années, qui consacre une approche de représailles sous couvert législatif.

 

Le projet de loi présenté par le ministre extrémiste de la Sécurité nationale Ben-Gvir, prévoit la peine de mort pour tout Palestinien accusé par l’entité sioniste néonazie d’avoir tué un sioniste pour des motifs nationaux. Il a été réintroduit dans le cadre des accords de formation du gouvernement actuel à la fin de l’année 2022, avant d’être adopté en première lecture en mars 2023.

 

Le projet suit aujourd’hui son cours législatif à travers les lectures du Parlement et des commissions compétentes, en vue de son adoption définitive, pour former un maillon supplémentaire dans l’intégration des rôles des institutions d’occupation visant à nuire aux Palestiniens.

 

Nahed Fakhouri, président du Bureau d’information des prisonniers, a déclaré que la proposition de loi sur la peine de mort à ce moment précis n’est pas seulement une procédure législative, mais «une mesure de représailles visant à légaliser le meurtre et à élargir le cercle des personnes visées, à savoir les prisonniers et leurs familles».

 

Il a ajouté dans une déclaration au correspondant du Centre palestinien d’information que l’occupation tente de donner un caractère légal à ses crimes.

Il a souligné que cette loi «représente une violation totale des normes de justice et du droit international, et consacre la politique de punition collective», appelant les institutions internationales à agir rapidement pour empêcher que la «justice» sioniste ne devienne une couverture officielle pour un «génocide légal».

 

Rédaction Palinfo -

04.11.25

Source: palinfo.com

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