FREE PALESTINE
25 août 2008

Le cancer des colonies israéliennes en Palestine

            Le cancer des colonies israéliennes en Palestine            

                        

Par Suhail Hani Daher Akel jerusalem@arnet.com.ar                                 
Suhail Hani Daher Akel est l'ancien ambassadeur de Palestine en Argentine                                     

            

L'attitude arrogante de la puissance occupante israélienne a imposé le règne de la terreur des colons juifs à l’égard des citoyens palestiniens.
Dans le douloureux album de souvenirs, les sionistes ont créé Israël en détruisant 418 villes et villages palestiniens en 1948. En avril 1949, le gouvernement israélien avait déjà installé 180.000 Juifs dans les maisons des Palestiniens expropriés. Les récits de la destruction sont inépuisables.

                                     

                                                                        

                
Photo OCHOA :
La colonie de Betar illit dans la banlieue de Jérusalem où vivent environ 40.000 colons


Dans sa guerre unilatérale, cachée et raciste, Israël poursuit sa colonisation illégale de la Palestine par la construction de colonies illégales depuis 1967 et du Mur d'Apartheid qui dépasse les 800 kilomètres de long depuis 2002.

Selon les statistiques, les Palestiniens ont énormément souffert ces huit dernières années en raison du plan Sharon-Mofaz, qui mettait en application la solution finale : le nettoyage ethnique, les attaques militaires israéliennes, les invasions et la réoccupation des villes et des villages. La crise humanitaire a augmenté en raison de l'asphyxie économique et de la pression israélienne. Le Mur d'Apartheid et les colonies sont un cancer qui consume chaque jour la Palestine.

En installant des colonies illégales à des endroits stratégiques et en construisant des routes de contournement pour les relier entre elles, Israël a lourdement porté atteinte à la libre circulation des Palestiniens, en divisant le nord de la Palestine (Cisjordanie) en cantons isolés.

En poursuivant sa politique de vol de terres, Israël a étouffé tout développement des villes et villages palestiniens. Par ses couvre-feux, ses checkpoints de l’armée et son contrôle de la mer Méditerranée à Gaza, Israël a mis en place un siège total qui a bloqué l’ensemble du trafic et des communications.

Devant l'iniquité d'Israël, les paroles prononcées en 1956 par l’un des fondateurs sionistes européens d'Israël, David Ben Gourion, ressurgissent : "Si j'étais un dirigeant arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal : nous leur avons pris leur pays. C’est vrai que Dieu nous l’a promis, mais en quoi cela peut-il les intéresser ? Notre Dieu n’est pas le leur. Il y a eu l’antisémitisme, les nazis, Hitler, Auschwitz, mais en quoi cela les regarde-t-ils ? Ils ne voient qu’une seule chose : nous sommes venus et nous leur avons pris leur pays. Pourquoi l’accepteraient-ils ?”.

Cinquante ans après ces paroles, le premier ministre Ehud Olmert, a déclaré, en 2006 : «Israël établira ses frontières en 2010", réaffirmant l'intérêt historique sioniste d'une révision permanente des frontières israéliennes marquée par le vol de terres, l'expansion, le mur et les colonies, ce qui lui permettra de conserver un forte proportion du territoire palestinien de 1967, y compris Jérusalem, d’ici 2010.

Avec des idées colonialistes et une mer d’offres de paix vides, Olmert a décidé de se moquer des promesses répétées par son gouvernement de geler la construction dans les colonies.

Les fausses promesses ont été dénoncées par le journal américain Washington Post, qui a raconté: «En dépit des engagements israéliens de mettre fin à l'expansion des colonies, les projets et les constructions progressent chaque jour en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Au cours des six mois écoulés depuis la reprise de négociations entre Israël et les Palestiniens (à Annapolis), les colonies sont restées un point sensible ", en ajoutant: "Pour les Palestiniens, l'expansion des colonies constitue la preuve qu’Israël n'est pas sérieux au sujet de son désir d’un accord de paix "(WP , 20 Mai 2008).

À l'heure actuelle, à Givat Zeev, une colonie illégale située au nord-ouest de Jérusalem, 750 appartements sont en construction dans une enclave palestinienne qui se trouve à 2 km des colonies existantes. Sur les pancartes annonçant la construction, on peut y lire un slogan provoquant : "Bienvenue au nouveau Haut-Givat Zeev" promettant des "appartements chics avec des normes de construction de haute qualité ".

Dans la colonie ultra-orthodoxe sioniste de Betar Illit située dans la banlieue de Jérusalem, son maire, Meir Rubinstein, avide de plus de terres palestiniennes, a noté que: "Le dernier chiffre était de 39000 colons. Il atteint peut-être maintenant 40 ou 41000… chaque jour à Bétar, d’autres colons naissent". Avec une autosatisfaction coloniale, le porte-parole du parti  fondamentaliste ultra-orthodoxe israélien, le Shas, Roi Lachmanovitch, a promis que «bientôt il y aura 800 autres logements à Betar Illit.

Les énormes colonies de Jérusalem ont été construites lorsque Teddy Kollek était maire et elles se sont largement propagées à Jérusalem, comme à Ma'ale Adumim où les Israéliens ont l'intention de construire 3500 maisons à proximité des terres palestiniennes. Mais ces projets sont actuellement bloqués, en partie en raison de la pression de Washington.

Cet agrandissement a pour objectif particulier d'isoler Jérusalem-Est et finalement de séparer le nord du sud de la Cisjordanie et d'associer Jérusalem à Jéricho. Ma'ale Adumim, protégée par le mur d'Apartheid, est la plus grande colonie juive transformée en grande ville sur le territoire palestinien avec plus de 55000 colons juifs illégaux venus de différentes parties du monde.

La zone de la colonie couvre 50 kilomètres carrés, et selon les plans, il y a environ 10.000 appartements. L’objectif d’Israël est de réduire les liens entre les communautés palestiniennes, de judaïser et d’étrangler la partie Est de la ville par des colonies, des confiscations de terres, des démolitions de maisons et un terrorisme d'État.

Le 14 Septembre 1999, Ehud Barak s’est rendu à Maale Adumim et a déclaré: "Vous faites partie de Jérusalem. (…) Chaque maison que vous avez construit fait partie de l'Etat d'Israël ". (MEDEA, Bruxelles, Nov.2001).

La stratégie de l'expansion des colonies illégales, confirme que tous les politiques déclarées d’Israël concernant un désengagement du territoire palestinien occupé, que ce soit dans les Accords d'Oslo de 1993 ou à Annapolis en 2007, ne sont qu’une mascarade destinée à tromper l'opinion publique internationale.

Fin Février 2008, des colons juifs illégaux ont établi une nouvelle colonie, Maskiot, dans la Vallée du Jourdain et ont agrandi la colonie d'Eli, une colonie située à environ 10 km au nord de Ramallah.

Le Ministre de la Défense,  Ehud Barak, a approuvé à la fin Juillet des nouveaux plans pour la colonie de Maskiot, sur les terres palestiniennes de la Vallée du Jourdain, dans le cadre d'un accord entre lui et les colons qui ont été évacués de la bande de Gaza en 2005, selon le Jerusalem Post (5/8/2008).

Les tentatives de colonisation et de judaïsation des terres à Jérusalem-Est par des groupes religieux juifs ultra-orthodoxes fanatiques ne se sont jamais interrompues ou arrêtées.

Dans les années 1990, le Juif américain, Irwin Moskowitch a acquis, de manière fallacieuse, une surface de 14500 mètres carrés à Jérusalem-Est. Depuis Novembre 1998, des colons juifs ont commencé à creuser le sol dans le quartier palestinien de Ras Al-Amoud et ont commencé les travaux de construction de la colonie de Ma'alah Hazeintim. En toute impunité, les autorités israéliennes ont affirmé, de façon malhonnête, qu’il s’agissait de fouilles archéologiques.

La construction de 133 maisons, d’une synagogue et d’un centre commercial à Ras Al-Amoud (Ma'alah Hazeintim), représente encore une autre étape dans la campagne de colonisation du territoire palestinien occupé et dans les violations répétées du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité par Israël. La stratégie israélienne, comme avec la colonie de Ma'alah Hazeitim, a été initiée par l’idée de diviser Jérusalem en 1990.


La ville sainte de Bethléem, récupérée en 1995 et réoccupée en 2000, est traversée par le mur de l'Apartheid ainsi que les villes de Beit Sahour et de Beit Jala.

En mai dernier, à Beit Sahour, au sud de Jérusalem, les colons israéliens ont violemment occupé 1000 dunums de terre situés au cœur de la ville pour y construire une nouvelle colonie illégale. Sur ce sujet, l'Institut de Recherche Appliquée de Jérusalem (ARIJ), a révélé l’information sur les intentions israéliennes d’y construire une nouvelle colonie sur cette terre appelée Ush Ghurab.

Parmi les exemples pénibles de vol de terres palestiniennes, à Hébron (Al-Khalil), où vivent 180000 Palestiniens et où est situé le tombeau du prophète Abraham, se trouve la colonie de Kiryat Arba'a. Une autre colonie illégale en expansion occupée par 7000 colons, des religieux fanatiques des plus agressifs, qui attaquent et persécutent constamment la population civile palestinienne. À Hébron, il existe un sentiment permanent de tension, parce que Kiryat Arba'a est une forteresse belliqueuse gardée et protégée par les forces israéliennes.

L’avocat juif allemand, Elyakim Ha'itzni, est l’un des fondateurs du Mouvement des Colons en Palestine occupée et l'un des créateurs de la colonie de Kiryat Arba'a, avec les rabbins ultra-fanatiques Moshe Levinger et Meir Kahane.

Ha'itzni est né à Kiel, en Allemagne, en 1926. En 1938, l'Agence Sioniste Européenne l’a envoyé d’Allemagne vers Jérusalem, en Palestine, alors que de nombreux membres de sa famille périssaient dans l'holocauste nazi. En 1967, après la guerre de l'occupation israélienne, lui et d'autres juifs fanatiques ont rapidement établi de nouvelles colonies sionistes dans les territoires palestiniens occupés et ont imposé l'Holocauste sioniste à la population palestinienne d'Hébron.

Le colon-terroriste Baruch Goldstein, un médecin qui est né et a grandi à Brooklyn aux Etats-Unis est enterré dans la colonie. Le 25 Février 1994, il a ouvert le feu avec son arme de guerre "Galil" sur des fidèles Musulmans dans la mosquée d'Abraham où il a tué 63 Palestiniens et blessé plus de 200 autres, massacre qui est connu sous le nom de "massacre d'Hébron». À Kiyart Arba, le terroriste juif américain est considéré comme un «héros» et un monument a été construit en son honneur.

Derrière les familles de colons se trouve une organisation fondamentaliste connue sous le nom de Nakhalat Shimon, fondée par Benny Elon, un ancien ministre et chef des Orthodoxes extrémistes du Parti Moledet qui cherche à expulser les Palestiniens de leur terre et déclare : «Construire des quartiers juifs dans les secteurs libres à Jérusalem empêchera l'invasion et les constructions illégales des Palestiniens qui vivent à proximité de la Vieille Ville ". En 2004, il a présenté son projet odieux "La Jordanie est la Palestine", où il faut expulser tous les Palestiniens.

La plupart des colonies sont construites sur des terres fertiles usurpées aux Palestiniens. Leurs importantes ressources en eau comme la nappe aquifère ouest (le bassin jordanien) permettent aux colons d’utiliser 2400 m3 d’eau palestinienne par an, comparé aux 50 m3 par an qui sont attribués à la population palestinienne par la puissance occupante.

Le cancer des colonies est aidé par les lois et les ministères israéliens :
a) La loi d'urgence du Ministère du Logement de 1990, lui permet de préparer les sites destinés à l'implantation de colonies sans passage préalable par des municipalités.

b) Dans la majorité des cas, le Ministère de la Justice évite de poursuivre les colons qui expulsent les Palestiniens par la force.

c) La Knesset (le Parlement), a adopté une loi qui autorise les colons à porter des armes de guerre et à les utiliser contre tout Palestinien «suspect», qui porte une arme ou non.

d) Le Ministère des Finances est autorisé à saisir les maisons des Palestiniens qui ne paient pas leurs impôts fonciers.

e) Le décret militaire n° 58 leur permet d'usurper, de vendre ou de louer les biens immobiliers des Palestiniens en Cisjordanie.

f) En général, le Ministère de l'Intérieur applique la Loi sur les «Biens des Absents» de 1950, qui permet aujourd'hui à des juges militaires de saisir des territoires ou des maisons.

g) Les municipalités, comme dans le cas de la municipalité illégale de Jérusalem, émettent des décrets qui leur permettent d'établir des colonies dans des quartiers arabes. Ces lieux très peuplés de Palestiniens sont appelés "Zones Vertes", où les constructions ne sont pas autorisées. Les projets sont généralement secrets afin de prendre au dépourvu les Palestiniens et ne pas leur permettre de faire appel.

Au cours du premier trimestre 2008, les Forces d’Occupation Israélienne ont démoli 124 propriétés contre 107 en 2007, entraînant le déplacement de 530 civils Palestiniens, dont 135 enfants.

Le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires a déclaré dans un rapport: "Plus de 3000 structures appartenant à des Palestiniens de Cisjordanie sont en instance de démolition, démolition qui peut être exécutée immédiatement sans avertissement préalable»… «Les enfants sont souvent touchés de manière disproportionnée par la démolition de leurs maisons et le déplacements de leurs familles".

D’autre part, selon le quotidien israélien Ha'aretz, au cours des six premiers mois de 2008, les colons sionistes ont commis 439 attaques violentes contre la population civile palestinienne. (Haaretz 15/8/2008).

Le 22 Mai 2008 dernier, un bulldozer de la puissance occupante a démoli six appartements palestiniens dans Jérusalem Occupée, en utilisant l'habituel prétexte de l'absence de permis de construire.

Le 10 Juin, Israël, a annoncé la construction de 1300 maisons dans le quartier de Ramat Shlomo à Jérusalem, qui a déjà 2000 logements. La Commission israélienne illégale de l’Urbanisme de Jérusalem, qui dépend du Ministère de l'Intérieur, prévoit que le nombre total de maisons dans cette colonie sera doublé pour le porter à 4000 logements.

Mi-Juin, des équipes de la municipalité de Jérusalem Occupé a délivré des «avis de démolition» aux propriétaires de 88 maisons à Silwan, près du mont Jabal Abu Ghneim, ce qui transformera en sans-abri plus de 1500 Palestiniens.

La crise du Mont Jabal Abu Ghneim à Jérusalem-Est, suite à son expropriation en 1991 et à la création de la colonie sioniste de Har Homa (1999-2005), a forcé l'Assemblée Générale des Nations Unies à convoquer une session extraordinaire le 24 avril 1997, pour examiner les "mesures illégales prises par Israël dans Jérusalem-Est occupée et dans le reste du territoire palestinien occupé».

La session a adopté cinq fortes résolutions : ES-10/2 (25/4/’97), ES-10/3 (15/7/’97), ES-10/4 (13/11/’97), ES-10/5 (17/3/’98) and ES-10/6 (9/2/’99), "condamnant la construction par Israël à Jabal Abu Ghneim et toutes les autres mesures illégales prises par Israël dans les territoires palestiniens occupés, y compris à Jérusalem… réaffirmant l'applicabilité de la Quatrième Convention de Genève de 1949 ".
En outre, les résolutions : "ont réaffirmé que les mesures prises par Israël, qui ont modifié ou cherché à modifier le caractère physique, le statut juridique et la composition démographique de Jérusalem sont nulles et non avenues et sans validité aucune".

Le 8 août 2008, la présidence du Conseil de l'Union Européenne, dirigé par la France, a exprimé : «Sa profonde préoccupation devant la décision des autorités israéliennes d'approuver la construction de 400 logements dans la colonie de Neveh Yaacov et de lancer un appel d’offres pour la construction de 286 et 130 maisons dans les colonies de Beitar Illit et de Har Homa. La présidence, "réaffirme que l’implantation de colonies n'importe où dans les territoires palestiniens occupés, y compris à Jérusalem-Est, est illégale au regard du droit international".

Avec beaucoup de sarcasme et un mépris total du droit international, Ehud Olmert, a déclaré : «Nous construisons à Jérusalem parce que tout le monde sait qu'il n'y a aucune chance que l'État d'Israël renonce à des quartiers comme Har Homa et qu’il est une partie inséparable de Jérusalem".


Les manœuvres frauduleuses des colons ont été soutenues par le gouvernement israélien dans le quartier de Cheikh Jarrah, près du mont Scopus à Jérusalem-Est dont l’importance est stratégique pour les Palestiniens.

En 1956, 28 familles de réfugiés palestiniens de 1948 vivaient dans le quartier.
Après l'occupation de 1967, les colons fanatiques ultra-orthodoxes ont obtenu cette terre en toute impunité, par l'enregistrement des propriétés à leur nom dans le Registre des Biens Israéliens en 1972.
Puis, les colons ont vendu la terre à la société israélienne Nahlat Shamo'an, qui, en Février 2008, a présenté à la municipalité israélienne de Jérusalem un projet de démolition de 28 maisons pour construire à la place 200 appartements et un centre commercial comme un prélude à la construction d’une nouvelle colonie pour émigrants juifs.

En juin 2008, le Comité des habitants palestiniens de Sheikh Jarrah a rejeté l'initiative et a demandé à la communauté internationale, aux institutions des droits de l'homme et aux Nations Unies, de "condamner la politique de judaïsation de Jérusalem qui affecte la présence palestinienne". Sheikh Jarrah, est l'un des sites les plus sensibles à Jérusalem-Est. L'installation d'une nouvelle colonie contribuera de manière significative à l'encerclement de la Vieille Ville


Aucune morale.

Israël a utilisé les 15 ans de négociations pour donner l'impression au monde qu'il existe un véritable "processus de paix». Pendant ce temps, par des moyens perfides, il a consolidé ses 120 colonies et ses 102 avant-postes avec plus de 470.000 colons juifs illégaux qui asphyxient la vie et l'harmonie en Palestine occupée. Rien que dans la capitale, à Jérusalem-Est, Israël a installé 250000 colons depuis 1967.

Les principales colonies qui se sont transformées avec le temps en cités opulentes, sont les suivantes: Attarot; Neve Yaacov, Pisgat Zeev, French Hill; Montus Scorpus; Ramot; Ramot Eshkoh Talpiot, Gilo, Har Homa, Karnei Shomron, Ariel, Givat Zeev, Geva Benyamin; Ma'aleh Adumim ; Goush Etzion; Ma'alah Hazeintim; Migron; Goush Katif; Eli; Kiryat Arba'a, Beitar Illit et la nouvelle Maskiot, parmi des centaines d'autres.


Gaza est un chapitre douloureux. Le criminel de guerre Ariel Sharon (actuellement dans le coma), à l’origine du Mur d’Apartheid, a retiré ses 21 colonies ainsi que ses 8692 colons de Gaza, en Septembre 2005 et la bande de Gaza a été transformée en une «grande prison à ciel ouvert», où 1,5 millions de Palestiniens vivent dans à peine 356 kilomètres carrés.

Ehud Olmert, héritier et régent de l'apartheid, a poursuivi la politique de nettoyage ethnique contre la population palestinienne.

Depuis Juin 2007, Israël a fermé le point de passage de Rafah à la frontière avec l'Égypte, le seul passage disponible aux Gazaouis pour entrer ou sortir de Gaza; il a bloqué et limité l'approvisionnement en carburant, en nourriture et en médicaments, transformant ainsi la Bande de Gaza en grand «camp de concentration» du vingt et unième siècle.

La communauté internationale et l'ONU considèrent toutes les colonies juives dans les territoires palestiniens occupés comme illégales. Quelle que soit la date à laquelle elles ont été construites, ou si elles sont autorisées ou non par le gouvernement israélien. L'expulsion des personnes et la confiscation de leurs terres pour la construction de colonies violent est en violation des lois contenues dans la Convention de La Haye de 1907 sur la protection des biens publics et privés dans les territoires occupés.


La politique de colonisation et les pratiques d’Israël sont clairement contraires au droit international.

Dans sa résolution 452 du 20 Juillet 1979, le Conseil de sécurité, "demande au gouvernement et au peuple israéliens de cesser d’urgence d’établir, édifier et planifier des colonies de peuplement dans les territoires arabes occupés depuis 1967, y compris Jérusalem

Dans sa résolution 465, du 9 Mars 1980, le Conseil de sécurité : "déplore vivement le refus d’Israel de coopérer avec la commission et regrette qu’il ait formellement rejeté les résolutions 446 (1979) et 452 (1979)" … et «déclare que toutes les mesures prises par Israël pour modifier le caractère physique, la composition démographique, la structure institutionnelle ou le statut des territoires palestiniens et des autres territoires arabes occupés depuis 1967, y compris Jérusalem, ou de toute partie de ceux-ci n’ont aucune validité en droit et que la politique et les pratiques d’Israël consistant à installer des éléments de sa population et de nouveaux immigrants dans ces territoires constituent une violation flagrante de la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre et font en outre gravement obstacle à l’instauration d’une paix d’ensemble, juste et durable au Moyen-Orient.’

L’article 49, paragraphe 6 de la Quatrième Convention de Genève de 1949 stipule que : “La Puissance occupante ne pourra procéder à la déportation ou au transfert d'une partie de sa propre population civile dans le territoire occupé par elle.”

D'autre part, la Cour Internationale de Justice a déclaré le 9 Juillet 2004 que: «Les colonies israéliennes dans le territoire palestinien occupé, y compris à Jérusalem-Est, sont illégales et constituent un obstacle à la paix, au développement économique et social". Elle a qualifié le "mur d’illégal" et "a demandé à Israël de geler sa construction, de démanteler les parties construites et d'indemniser les familles palestiniennes lésées"

La paix véritable ne peut être construite que sur la dignité et la justice. Le gouvernement israélien, au bout de 60 ans, n’a montré aucun signe positif qui permettrait le retour de l'État palestinien indépendant ayant pour capitale Jérusalem

La Puissance occupante, a brisé tous les principes de base des êtres humains, en violation de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948: "Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde " .

Traduction             :             MG pour ISM

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