« Hbiba Ya Falestin » : Rompre le silence !

« Hbiba Ya Falestin » est un clip émouvant qui reprend un chant des supporters du Raja de Casablanca et qui est devenu un hymne pour la cause palestinienne dans le monde arabe. Celui-ci a été agrémenté d’un couplet rap percutant et sans concession du rappeur Code Rouge.

Illustration clip Code Rouge hommage Gaza (Crédit image: Code Rouge)

« Le silence a toujours été du caviar pour l’oppresseur ». Cette phrase est reprise par l’artiste bruxellois Code Rouge dans son nouveau clip boulversant. Il nous démontre ici probablement la plus belle manière de rompre le silence : la musique et la voix.

« Hbiba Ya Falestin » est en hommage à la cause palestinienne. Il est accompagné dans le refrain par la militante et artiste Fatima Elmourabiti qui avait participé il y a plus de 10 ans à la Flottille de la liberté dont l’objectif était de rompre le blocus de Gaza.

Illustration clip Code Rouge hommage Gaza

Alors que les artistes en Europe sont priés de se taire sur le génocide en cours à Gaza et que tout signe de soutien au peuple palestinien est accusé d’antisémitisme, l’artiste engagé Code Rouge a voulu prendre le contre-pied pour assumer son soutien total et sans la moindre ambiguïté à la cause palestinienne. Une tragédie de 75 ans qui n’a que trop duré et qui a conduit le monde dans une spirale de haine sans fin jusqu’à son point culminant avec le génocide en cours.

Depuis la Nakba de 1948 dont le clip fait référence, les Palestiniens vivent un cauchemar dont ils ne se sont toujours pas réveillés et payent les conséquences du cynisme des décisions occidentales .

Le clip fait aussi référence à la transmission des mémoires de la lutte contre l’oppresseur qui se perpétuent de génération en génération.

« Hbiba Ya Falestin » est un clip émouvant qui reprend un chant des supporters du Raja de Casablanca et qui est devenu un hymne pour la cause palestinienne dans le monde arabe. Celui-ci a été agrémenté d’un couplet rap percutant et sans concession du rappeur Code Rouge.

Le clip a été réalisé avec l’aide de la troupe de danse Raj’een Dabkeh dont la plupart est originaire de Gaza et la styliste engagée Fadila Aallouchi de Charleroi qui a, pour l’occasion, sorti ses plus belles robes et accessoires autour de la question palestinienne.

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(*) Je suis comme toi, je pense tenir sur une branche
j’enchaine nuit blanche après nuit blanche
foudroyer par la stupeur
je regarde des images qui fendent le coeur
Ils glissent leurs piètre
mensonges impuissant face à l’une des plus grande injustice de ce de siècle
wai le mal est tenace
mais comment je pourrais m’imaginer 2 secondes à leur place
Alors imagine les faire sous occupation
imagine qu’on vient, qu’on vole tes terres, puis ta maison,
Une violence qui culmine
de voir sous tes yeux, ton frère, ton fille , ta mère, qu’on assassine
imagine l’abime
comble de l’obscénité ,en plus de tout ça voir le bourreau se poser en victime
envie d’arracher l’impuissance de ces artères
mais cette impuissance ne doit jamais nous faire taire
malgré la douleur
Dans les pires moment de l’histoire,
le silence a tjrs été du caviar pour l’oppresseur
Tenir en gueulant
Le peuple palestinien lutte pour ce à quoi chaque peuple aspire depuis la nuit des temps
Ni oublie, ni pardon, tout au long de l’histoire,
on a “mémoire” on sait ce qu’on valu les colons
leurs valeur mortifère, leur cortège de misère
ils t’humilient, te traite d’animaux dans ta propre terre
Te massacre à outrance
et les monstres exige de toi en plus que que tu meurs en silence
Houria dans le sang, la lueur persiste
quand tout ton adn te crie résiste