FREE PALESTINE

13 octobre 2024

!!Génocide à Gaza: J 373!! Aurélie Godard, médecin dans l’enfer de Gaza, témoignage

 

 

Gaza: “Ce que j’ai vu dépasse l’entendement”


 

À 42 ans, l’anesthésiste et réanimatrice à l’hôpital d’Annecy a déjà effectué deux missions dans l’enclave palestinienne avec Médecins sans frontières. ’’Le futur des Gazaouis est soigneusement annihilé’’, affirme la professionnelle.

 

L’enfer.” En douze ans et plusieurs missions humanitaires en Irak, au Yémen, Aurélie Godard n’a jamais été confrontée à pareille situation.

 

Ce n’est malheureusement pas mon premier pays en guerre. En revanche, ce que j’ai vu à Gaza dépasse l’entendement, dépasse ce à quoi j’étais préparée, ce qu’on nous en dit, ce qu’on en voit parfois de façon fugitive dans les médias en France”, explique l’anesthésiste et réanimatrice à l’hôpital d’Annecy (Haute-Savoie). L’engagement de cette médecin de 42 ans, originaire du Finistère, au sein de Médecins sans frontières remonte à 2012.

 

Depuis le 7 octobre 2023, Aurélie Godard s’est rendue à deux reprises dans l’enclave palestinienne. Elle a prodigué des soins dans des centres de santé à Rafah et à Khan Younès. “Je ne suis pas historienne, ni journaliste, ni juriste. La seule légitimité de mon témoignage tient à ce que j’ai vu sur place: un paysage apocalyptique avec des bâtiments éventrés, en ruine, des villes sans rues, sans eau, sans électricité.”


 

Des problèmes sanitaires colossaux

 

Dès le 9 octobre, le ministre de la Défense Yoav Gallant, avait affirmé: “J’ai ordonné un siège complet de la bande de Gaza. Il n’y aura pas d’électricité, pas de nourriture, pas de carburant, tout est verrouillé. Nous combattons des animaux humains et agissons en conséquence.”

 

Cette déclaration s’était accompagnée du premier ordre israélien d’évacuation du Nord de Gaza, contraignant plus de 1 million de civils à fuir vers le Sud.

 

Human Rights Watch’ avait dénoncé à l’époque “une invitation à commettre des crimes de guerre”.

 

Pour Aurélie Godard, la stratégie israélienne est claire: “Le futur des Gazaouis est soigneusement annihilé. Les hôpitaux, les écoles et les structures publiques ont été détruits. L’objectif est de rendre la bande de Gaza inhabitable.”

 

Elle s’arrête un instant, puis reprend: “Les problèmes sanitaires sont colossaux. Ils s’additionnent les uns aux autres dans un système de santé qui est réduit en miettes de façon méthodique. Du coup, on tente de boucher tous les trous d’un bateau qui coule au fur et à mesure qu’ils apparaissent. Mais le bateau continue de couler”, constate-t-elle.

 

En janvier 2024, quand Aurélie Godard part pour la bande de Gaza, tout fait défaut: l’eau manque, la nourriture se fait rare, ainsi que les médicaments, les équipements et produits de santé. Après trois mois de bombardements, d’opérations militaires, de déplacements forcés de la population, la crise humanitaire est déjà flagrante.

 

À son arrivée, elle soigne d’abord des patients à Rafah, dans le Sud de l’enclave, avant de parvenir à rejoindre le Nord du territoire, une région dévastée à laquelle il est quasiment impossible d’accéder. Chaque jour, le ministère de la Santé égrène le nombre de morts. Une litanie de chiffres qui “s’empilent”, dénonce Aurélie Godard, mais restent abstraits.

 

Son travail sur place? “Soigner des plaies, des patients brûlés, procéder à des gestes chirurgicaux. Il faut également dispenser de nombreux soins orthopédiques et s’occuper de blessures multiples sur l’ensemble du corps.”


 

Khan Younès, une ville fantôme

 

Malgré l’horreur de cette première mission, elle décide de retourner à Gaza du 7 avril au 23 mai. Aucune hésitation ou presque, “par solidarité avec les équipes palestiniennes, les médecins, les infirmiers, les sages-femmes avec qui on travaille et qui font preuve d’une résilience et d’un dévouement admirables”.

 

Elle raconte que parfois ses collègues palestiniens ont des moments d’absence et s’en excusent. Comme ce jour où l’un d’entre eux lui a dit: “Désolé, mais aujourd’hui je ne suis pas au mieux de mes capacités. Ces quarante derniers jours, j’ai perdu quatre de mes frères.” Avant de repartir soigner un autre malade. “Ces gens-là font l’histoire”, souffle-t-elle.

 

Lors de sa seconde mission, les services d’urgence de Gaza découvrent un charnier dans le complexe médical Nasser à Khan Younès: 180 cadavres sont mis au jour. La cité “était devenue une ville fantôme”, à l’exception de la “multitude de tentes où des familles tentent de survivre, dans des conditions désastreuses” qui ont conduit à la réapparition d’épidémies disparues telles que la polio, car il n’y a aucune gestion des eaux usées, ni des déchets.

 

Heureusement, nous étions entourés de 200 médecins, infirmiers, pharmaciens.” Depuis ces missions, elle affirme sans ciller “que le nombre de morts n’est pas surestimé. Il est même quatre à dix fois plus important”, estime-t-elle. “Les gens qui ont besoin d’une césarienne, d’une chimiothérapie n’y ont plus accès. Cela s’additionne aux milliers et milliers de blessés découpés en morceaux par les bombes”.

 

Aurélie Godard a repris son travail à l’hôpital d’Annecy en Haute-Savoie, mais assure que si l’opportunité se représente elle retournera à Gaza sans l’ombre d’une hésitation.

 

Vadim Kamenka -

07.10.24

Source: arretsurinfo.ch

12 octobre 2024

!!Génocide à Gaza: J 372!! Toujours à l'affût de la moindre (rare) bonne nouvelle, en voici une...

 

 

...la chute de l’économie israélienne


 

Il est inédit que les gros titres des journaux grand public israéliens et les slogans du mouvement BDS soient presque identiques. Aucun État au monde n’a été capable d’infliger autant de dommages à l’économie israélienne que l’État d’Israël lui-même, et le résultat est une multiplication des signes montrant que l’économie israélienne a atteint une impasse, sans aucune perspective tant que l’État reste un État sioniste d’apartheid rejeté par le monde entier, à l’exception des États-Unis et de l’Allemagne.

 

Lorsque les manifestants israéliens contre le gouvernement ont brandi une énorme pancarte avec le slogan du BDS «De nation start-up à nation en panne», ce n’était rien de moins qu’une violation de droits d’auteur. Mais c’était en février 2023. Après le 7 octobre, tout a changé.

 

L’attaque génocidaire d’Israël contre la bande de Gaza, qui a tué plus de 40 000 Palestiniens, dont plus de 15 000 enfants, pourrait bien condamner plus de 146 000 autres Palestiniens de Gaza à mourir dans les mois à venir en raison de complications de santé liées aux blessures, à la famine et aux maladies. La guerre a détruit la vie de 2,3 millions de personnes dans la bande de Gaza et de milliers d’autres en Cisjordanie occupée. Les estimations de l’ONU indiquent que 70% des maisons ont été détruites et que les débris mettront 15 ans à être dégagés. Néanmoins, il ne fait aucun doute que les survivants palestiniens du génocide, bien que traumatisés, appauvris et en deuil de leurs proches disparus, finiront par reconstruire et se remettre, peu importe le temps que cela prendra.

 

La destruction physique en Israël causée par la guerre est minime en comparaison, et pourtant une chose a été détruite: l’avenir du pays.

 

Les indicateurs économiques parlent d’une véritable catastrophe. Plus de 46 000 entreprises ont fait faillite, le tourisme s’est arrêté, la note de crédit d’Israël a été abaissée, les obligations israéliennes se vendent à des niveaux proches de celles des obligations «pourries», et les investissements étrangers, qui avaient déjà chuté de 60% au premier trimestre de 2023 (en raison des politiques du gouvernement d’extrême droite d’Israël avant le 7 octobre), ne montrent aucun signe de reprise. La majorité des fonds investis dans les fonds d’investissement israéliens ont été détournés vers des investissements à l’étranger, car les Israéliens ne veulent pas que leurs propres fonds de pension, leurs assurances ou leurs économies soient liés au sort de l’État d’Israël. Cela a entraîné une stabilité surprenante du marché boursier israélien, car les fonds investis dans des actions et obligations étrangères ont généré des bénéfices en devises étrangères, lesquels ont été multipliés par la hausse du taux de change entre les devises étrangères et le shekel israélien. Mais ensuite, Intel a annulé un plan d’investissement de 25 milliards de dollars en Israël, la plus grande victoire du BDS à ce jour.

 

 

La crise touche plus profondément les moyens de production de l’économie israélienne

 

Tous ces indicateurs sont financiers. Mais la crise frappe plus profondément les moyens de production de l’économie israélienne. Le réseau électrique d’Israël, qui est largement passé au gaz naturel, dépend encore du charbon pour répondre à la demande. Le plus grand fournisseur de charbon d’Israël est la Colombie, qui a annoncé qu’elle suspendrait les livraisons de charbon à Israël tant que le génocide se poursuivrait. Après la Colombie, les deux plus grands fournisseurs sont l’Afrique du Sud et la Russie. Sans électricité fiable et continue, Israël ne pourra plus prétendre être une économie développée. Les fermes de serveurs ne fonctionnent pas sans alimentation 24 heures sur 24, et personne ne sait combien de coupures de courant le secteur israélien de la haute technologie pourrait potentiellement supporter. Les entreprises technologiques internationales ont déjà commencé à fermer leurs succursales en Israël.

 

La réputation d’Israël en tant que «nation start-up» dépend de son secteur technologique, qui, à son tour, dépend de ses employés hautement qualifiés. Les universitaires israéliens rapportent que les recherches conjointes avec des universités étrangères ont fortement diminué en raison des efforts des mouvements étudiants. Les journaux israéliens sont pleins d’articles sur l’exode des Israéliens instruits. Le professeur Dan Ben David, un économiste célèbre, a soutenu que l’économie israélienne repose sur 300 000 personnes (le personnel supérieur des universités, des entreprises technologiques et des hôpitaux). Une fois qu’une partie significative de ces personnes partira, dit-il, «nous ne deviendrons pas un pays du tiers monde, nous cesserons tout simplement d’exister».

 

Les données sur le nombre réel d’Israéliens quittant le pays sont confuses et contradictoires. En période d’incertitude extrême, alors que les journaux israéliens diffusent de la désinformation sur une vague mondiale d’antisémitisme, comme si les Juifs seraient plus en danger en Europe ou en Amérique du Nord qu’en Israël, de nombreux Israéliens optent encore pour l’émigration – les familles prennent des vacances prolongées et d’autres Israéliens explorent des options de travail et d’études à l’étranger. Pourtant, les estimations du nombre d’Israéliens ayant déjà quitté le pays varient énormément.

 

Les deux secteurs de l’économie israélienne qui ne signalent pas d’effondrement sont les entreprises d’armement, qui affichent des ventes élevées (bien que la plupart soient domestiques, armant le génocide), et les «exits» – lorsque des entreprises internationales se disputent les restes du secteur technologique israélien en quête de bonnes affaires. Même Google a exprimé son intérêt pour l’achat de la société israélienne de cybersécurité Wiz, fondée par des officiers des services de renseignement israéliens qui sont impatients de vendre leur entreprise à Google afin de pouvoir quitter Israël.

 

Les économistes israéliens s’attendent à ce que le gouvernement israélien prenne des mesures urgentes pour faire face à la crise, mettre fin à la guerre, réduire les dépenses publiques, augmenter les impôts, rétablir la confiance du public dans les institutions publiques israéliennes et réparer les relations étrangères d’Israël, notamment avec les pays dont il dépend pour le commerce – l’UE, la Turquie et la Colombie. Le gouvernement israélien met plutôt en œuvre des plans pour détruire l’économie palestinienne, non seulement à Gaza mais aussi celle de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie. Il adopte une approche belliqueuse envers tout État qui critique ses politiques et a adopté un budget de dernière minute irréaliste pour 2024.

 

À l’ère de l’économie de l’information, les perspectives économiques des États ne sont déterminées ni par les matières premières ni par la qualité de la main-d’œuvre. Nous vivons plutôt dans une ère d’«économie des attentes». Le battage médiatique autour de la «nation start-up» d’Israël s’est transformé en #Shutdownnation. Deux économistes israéliens de renom, Jugene Kendel et Ron Tzur, ont publié un rapport secret dans lequel ils prédisent qu’Israël ne survivra pas jusqu’à son centième anniversaire. Le rapport est gardé secret car ils ne veulent pas qu’il devienne une prophétie autoréalisatrice, mais ils ont donné des interviews à ce sujet. Lors de la 76ème journée de l’indépendance d’Israël, Haaretz a publié un éditorial dans ses éditions anglaise et hébraïque, avec le titre : «Israël survivra-t-il pour fêter ses 100 ans ? Seulement si Netanyahou démissionne». L’édition en hébreu a été publiée sans cette précision. Presque quatre mois se sont écoulés et Netanyahou ne montre aucun signe de renoncer au pouvoir et sabote les négociations pour un cessez-le-feu afin d’empêcher les élections.

 

Trois historiens israéliens, deux sionistes et un anti-sioniste, ont déclaré que le projet sioniste était arrivé à son terme. Lorsqu’une masse critique d’Israéliens, quelle que soit leur opinion politique, sera convaincue que l’apartheid israélien est devenu insoutenable, ils n’accepteront plus d’investir de l’énergie et de l’argent, de risquer leur vie et celle de leur famille pour le projet sioniste. Ils chercheront un avenir meilleur pour eux-mêmes, comme le ferait toute personne saine d’esprit, soit en quittant Israël, soit, mieux encore, en œuvrant pour un nouveau système politique démocratique en Palestine. Une personne, une voix, et un avenir dans lequel chacun, quelle que soit sa religion et son origine ethnique, peut avoir une place.

 

Note MCP: une info nous parvient, annonçant que le déficit budgétaire de la colonie 'Israël' grimperait à 8,5% de son PIB (contre 6,6 prévus, puis revus à la hausse à 7,2 par le ministre des finances B.Smotrich). Fin septembre, le coût de sa guerre génocidaire depuis un an aurait atteint 103,4 milliards de shekels.

 

 

Shir Hever -

06.10.24

Source: strategika.fr

11 octobre 2024

!!Génocide à Gaza: J 371!! Quand G-L Bouchez, président du MR, veut se montrer plus sioniste que Netanyahu, Smotrich et Ben-Gvir réunis

 

 

 

Les évènements terribles qui jour après jour dévastent le M-O ne nous ferons pas oublier: à l’approche des élections communales début octobre, Mr Bouchez, président du parti de droite ‘Mouvement Réformateur’ belge (MR), se trouvait au micro de Radio judaïca le 25.09 dernier. Comme tout bon démagogue, il a donc endossé l’habit de circonstances et s’est parfaitement glissé dans le moule. Plus sioniste que ça, tu meurs!

(https://twitter.com/i/status/1838509486161420583)

 

Lorsque la question de l’intervention israélienne au Liban s’est présentée, Mr Bouchez a fait preuve d’une admiration sans retenue à propos de l’usage par ce régime colonial de terreur, des bipeurs et autres appareils électroniques de communication piégés, ayant explosés deux jours de suite dans tout le Liban, y provoquant des milliers de victimes de tous âges, adultes comme enfants, dont un nombre important de blessés graves qui seront handicapés à vie. Les chirurgiens en ophtalmologie qui sont intervenus pour les soigner ont déclaré n’avoir jamais dû énucléer autant de patients au cours de leur carrière. Et les nombreuses blessures à la tête et aux mains sont d’une gravité sans nom, confirmant l’horreur du procédé utilisé par les services secrets du Mossad à l’initiative de cet acte de terreur.

 

Par ses déclarations G-L Bouchez, légitime les ‘crimes de guerre’ et ‘crimes contre l’humanité’ du régime d’apartheid israélien. Et ses propos, venant corroborer la sentence de la Cour Internationale de Justice de La Haye ayant désigné les pratiques israéliennes comme génocidaires, sont dès lors condamnables aux yeux du Droit.

 

Dans un article rédigé par Tarik Cyril Amar, celui-ci explique que ‘les apologistes occidentaux d’Israël se sont pliés en quatre (...) non seulement en minimisant et en justifiant la criminalité israélienne effrontée comme d’habitude, mais aussi en la célébrant comme exemplaire et intelligente (ironiquement, s’attarder sur le stéréotype de «l’intelligence» des juifs est un préjugé antisémite classique, mais ne nous attardons pas sur ce point)’. Mr Bouchez et ses nervis devraient néanmoins y réfléchir plutôt deux fois qu’une.

 

L’auteur poursuit: ‘Le comité éditorial du ‘Wall Street Journal’ a présenté le 17 septembre comme un exemple des capacités «remarquables» d’Israël. Comme si le fait d’être financé et protégé par les États-Unis constituait un ensemble de compétences. Pour le journal britannique ‘The Telegraph’, toujours belliciste, l’attaque était «audacieuse». Intéressant: comment? Les auteurs de l’attentat ont-ils montré leur visage pour un combat ouvert? Le ‘Bild’, organe de presse allemand ultra-sioniste appartenant au groupe de droite Springer, a admiré le «thriller d’espionnage presque cinématographique» derrière l’opération, c’est-à-dire l’infiltration criminelle de chaînes d’approvisionnement civiles pour y placer des explosifs.’ (https://arretsurinfo.ch/quest-ce-que-poutine-a-a-voir-avec-les-attaques-israeliennes-contre-le-liban/). Autrement dit, la rédaction de ce journal appréhende cet acte criminel sur le mode d’une série Netflix…

 

Après cela, je n’aurais qu’une seule question à poser à Mr Bouchez: se serait-il lancé dans de telles éloges si c’était la résistance du Hezbollah libanais qui avait utilisé ce procédé abject à l’encontre de la population israélienne?…

 

La déflagration des propos du président du MR – l’un des partis les plus importants de Belgique et qui peine actuellement à former un gouvernement fédéral – a été telle, que même au sein de son parti, des dissensions se sont manifestées, telle celle des ‘Jeunes MR’ de la commune d’Evere (l’une des 19 communes de Bruxelles): «Dans un communiqué au ton particulièrement sévère, signé par les Jeunes MR d’Evere et candidats aux élections communales, le message est clair: ‘Nous tenons à nous désolidariser fermement des propos tenus par Georges-Louis Bouchez au sujet du conflit israélo-libanais/palestinien. Ses déclarations, qui révèlent une incompréhension flagrante de la situation, ne représentent ni nos valeurs ni celles de nos concitoyens à Evere’.» (https://www.sudinfo.be/id885915/article/2024-09-25/les-jeunes-mr-devere-se-desolidarisent-des-propos-de-georges-louis-bouchez-sur)

 

Mon ami et frère Nordine Saïdi, à l’image d’autres citoyens extrêmement choqués par les propos de G-L Bouchez, a entamé le dépôt d’une plainte à son encontre, se basant sur les élément suivants:

 

«1. Discours de haine et incitation à la violence -

Les déclarations de Georges-Louis Bouchez participent à la légitimation d’actes de violence graves, relevant de crimes de guerre, voire de crimes contre l’humanité commis par l’État israélien contre les Palestiniens. Qualifier de «coup de génie» une attaque militaire visant une organisation libanaise, le Hezbollah, dans un contexte de guerre et de répression systématique contre les populations civiles palestiniennes, constitue non seulement une glorification de la violence mais aussi une incitation à la haine. En effet, de telles déclarations banalisent et justifient indirectement les actes militaires israéliens qui entraînent la mort de milliers de civils innocents et l’exil forcé de populations entières.

 

Cette forme d’expression publique, émise par une personnalité politique de premier plan, renforce les préjugés islamophobes, anti-arabes, et déshumanise les victimes de l’oppression israélienne. Ces propos favorisent un climat de violence et d’hostilité envers toute forme de résistance à l’occupation israélienne, en réduisant ces mouvements à des ennemis stratégiques et en invisibilisant la souffrance des populations locales.

 

2. Contribution à la diffusion d’un discours raciste et discriminatoire -

Les propos de Georges-Louis Bouchez, dans le cadre d’une émission diffusée sur Radio judaïca, un média communautaire, sont d’autant plus problématiques qu’ils s’inscrivent dans un contexte historique où les discours de justification de la violence israélienne sont souvent accompagnés d’une rhétorique raciste et déshumanisante à l’encontre des Palestiniens et des Arabes en général. En louant une attaque militaire sans mentionner les souffrances infligées aux populations civiles, GLB participe à la diffusion d’un discours où les vies palestiniennes n’ont aucune valeur.

 

Ces propos alimentent également une forme de racisme structurel, en positionnant Israël comme un État qui aurait un droit légitime de recourir à la violence contre les peuples arabes et musulmans. Cette approche est non seulement contraire aux principes d’égalité et de respect des droits fondamentaux, mais elle renforce également les discriminations auxquelles sont confrontées les populations issues du monde arabe ou musulman, y compris en Belgique.

 

3. Violation des législations contre les discours de haine -

Les déclarations de GLB violent plusieurs articles de la loi belge relative à la lutte contre les discours de haine et l’incitation à la violence. En effet, ses propos, en glorifiant des actes de guerre et en soutenant une attaque militaire israélienne contre un groupe spécifique (Hezbollah ), incitent directement ou indirectement à la haine contre une communauté religieuse et ethnique.

 

La loi belge, et en particulier les articles qui protègent contre l’incitation à la violence raciale, religieuse ou ethnique, doit être activée pour enquêter sur de telles déclarations. En tant que président d’un parti politique, Georges-Louis Bouchez dispose d’une plateforme publique importante, et ses propos ont une influence sur l’opinion publique. C’est précisément pour cette raison que ses déclarations doivent être examinées avec la plus grande rigueur, afin de déterminer si elles enfreignent les lois anti-discrimination et anti-haine en Belgique.»

 

Le moment est important. Il sera l’occasion de voir si la Justice belge fait son travail de manière indépendante, et ne s’incline pas sous les pressions diverses qui ne manqueront certainement pas de tenter de l’influencer.

 

Enfin, cette prise de position de G-L Bouchez aura le mérite d’éclairer certains citoyens qui en seraient encore à hésiter au niveau des élections du dimanche 13 octobre prochain. Les propos incendiaires et criminels du président du MR devraient pouvoir les aider dans leur choix. D’autant qu’avec l’évolution dramatique de la situation dans la région – faut-il revenir sur le lâche assassinat de H.Nasrallah, secrétaire général du mouvement politique Hezbollah dont on sait aujourd’hui qu’il avait averti les autorités US, françaises et israéliennes de son acceptation d’un cessez-le-feu, par le largage de 80 tonnes de bombes ayant causé des milliers de victimes civiles (morts & blessés) et l’effondrement de leurs logements – ainsi que des incessantes violations du Droit international par le régime terroriste israélien, aucun responsable politique qui aurait gardé un minimum d’honneur et de valeurs, ne peut soutenir un tel déferlement de barbarie et de dévastation de la part d’une colonie dont il faut au contraire, tout mettre en œuvre pour la démembrer et en juger les meurtriers.

 

C’est d’ailleurs ce que préconise l’Avis consultatif de la Cour internationale de Justice du 19 juillet dernier, et dans la foulée, la Résolution de l’Assemblée générale des Nations-unies du 18 septembre qui la met en œuvre, établissant des actions concrètes, que les Etats tiers ont l’obligation de mettre en place pour faire respecter le Droit international. Parmi celles-ci:

 

- cesser d’importer des produits es colonies;

- ne plus fournir d’armes qui permettent de maintenir l’occupation et la colonisation;

- faire en sorte que les entreprises n’entretiennent aucun lien avec la colonisation, etc...

 

Nous n’oublierons pas, Mr Bouchez!

 

 

Daniel Vanhove -

09.10.24

 

10 octobre 2024

!!Génocide à Gaza: J 370!! Le 07.10.24, interpellation au gouvernement belge

 

 

Madame, Monsieur,

 

Le 7 octobre marque un triste anniversaire. Cela fait un an que nous assistons, impuissants, à un génocide transmis en direct, minute par minute. Un génocide soutenu par les États-Unis et par l'inaction complice de la communauté internationale, qui préfère détourner le regard. Depuis 365 jours, la Palestine est la scène d'une extermination délibérée, méthodique et impitoyable, sous couvert de "légitime défense" et d'une guerre contre le terrorisme.

 

Les chiffres sont glaçants : 3628 massacres recensés, 41 900 décès enregistrés dans les hôpitaux, plus de 10 000 disparus présumés morts – certains peut-être enfermés dans les prisons israéliennes. Parmi les victimes, 11 458 femmes et plus de 16 891 enfants tués, dont 710 nourrissons de moins d’un an. À cela s’ajoutent les conséquences sanitaires d’un blocus et d’une campagne de destruction sans précédent : entre 90 000 et 100 000 morts supplémentaires dus aux conditions médicales et alimentaires catastrophiques.

 

Le secteur de la santé est au bord de l’effondrement. Près de 1000 membres du personnel médical ont été tués, 34 hôpitaux mis hors service ou détruits, et plus de 10 000 patients atteints de cancer privés de traitement, sans même avoir accès à des antidouleurs. Les conditions d’hygiène et de santé déplorables ont entraîné plus de 1 737 524 maladies contractées, dont 71 338 cas d’hépatite. Parmi les 96359 blessés, plus de 4 000 enfants ont perdu un membre.

 

Les infrastructures, elles aussi, sont détruites à grande échelle : 86 % des bâtiments endommagés ou totalement rasés, 2835 km de routes et 655 km de conduites d’eau détruits. L’éducation, les services essentiels, tout ce qui permet à une société de survivre est réduit en cendres. 125 écoles et universités totalement détruites, 337 partiellement endommagées. Près de 2 millions de Palestiniens sont déplacés ou sans abri. Les lieux de culte n’échappent pas à la destruction : 611 mosquées et 3 églises totalement anéanties.

 

Et tout cela ne concerne que Gaza. En Cisjordanie, un apartheid féroce et systémique est en place depuis des décennies. Les Palestiniens y sont dépossédés de leurs terres et ressources, forcés de vivre dans des enclaves fragmentées, représentant à peine 10 % de leur propre territoire. Les colons, encouragés par l’impunité, se livrent à des lynchages et des pogroms, assassinent et torturent des Palestiniens sans jamais craindre la justice.

 

Comment en est-on arrivé là ? Cela fait 76 ans que cette impunité règne. Plus de 70 résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU ont été violées par Israël, sans conséquence. Des centaines de résolutions de l'Assemblée générale des Nations Unies sont ignorées. Les décisions de la Cour internationale de justice, condamnant l'occupation et les politiques d'apartheid, sont bafouées. Toutes les conventions internationales sont violées – la Déclaration universelle des droits de l'homme, les conventions contre le génocide et l'apartheid, et tant d'autres.

 

Aujourd'hui, nous ne pouvons plus rester silencieux. Nous vous exhortons à prendre position contre ce génocide. La Belgique, pays qui se targue de défendre les droits humains et le droit international, ne peut plus se permettre de rester complice. Il est temps d'agir, de cesser toute relation militaire, économique et diplomatique avec Israël tant que l’occupation, les meurtres, et la politique d’apartheid se poursuivent. Nous devons soutenir un embargo immédiat sur les armes et appeler à la fin de l'occupation de la Palestine.

 

L’Histoire retiendra ceux qui se sont tus face à l’injustice, comme elle retiendra ceux qui ont pris la parole, avec courage et détermination, pour défendre un peuple en lutte pour sa survie. Les crimes israéliens ne doivent plus bénéficier de l'impunité internationale, et il appartient à nos dirigeants d'assumer leurs responsabilités. 

 

Le 7 octobre n’est pas qu’une date anniversaire. C’est un appel à l’action, un cri lancé par la conscience humaine. Il est encore temps de faire le choix de la justice et de mettre fin à cette horreur.

 

Envoyé à Mme. H. Lahbib, ministre des Affaires étrangères; Mr. A. De Croo, 1er ministre

 

Nordine Saïdi -

07.10.24

9 octobre 2024

!!Génocide à Gaza: J 369!! Un an de terreur à Gaza...

 

 

Nos âmes sont comme suspendues au temps

 

C’est une chose terrible que d’assister à l’anéantissement de sa patrie. Quand je pense à ce que nous avons vécu l’année dernière, j’ai l’impression que je vais perdre la tête. C’est un choc que je n’arrive toujours pas à absorber. J’essaie de ne pas penser du tout, dans l’espoir de rester saine d’esprit jusqu’à la fin.

 

Les secondes passent comme des heures. Une nuit de ce tourment est déjà difficile. Nos âmes sont suspendues au temps, jusqu’à ce que le matin arrive et que nous devions endurer un autre jour. Nous cherchons ce qui pourrait améliorer notre vie. J’aspire au jour où nous n’entendrons plus le fracas incessant des bombes, des avions de combat et des drones. Le jour où la mort cessera.

 

Au début, j’avais l’espoir que la guerre se termine en une semaine ou deux, comme par le passé. Elle ne durera pas plus d’un mois, disais-je aux gens. Si nous parvenons à tenir jusque-là, tout ira bien. Je ne sais pas pourquoi j’en étais si sûre. Je croyais sans doute que le monde interviendrait pour mettre fin à cette folie. Douze mois plus tard, nous avons l’impression que le monde a simplement intégré notre souffrance comme un état naturel des choses.

 

En un instant, ma vie a basculé dans la terreur, quand l’école où j’enseignais a été détruite. Plusieurs de mes élèves et collègues ont été tués, massacrés avant même que j’ai eu le temps de leur dire au revoir. Le cœur d’un de mes collègues s’est brisé, incapable de supporter tout cela. J’ai perdu le contact avec de nombreux amis.

 

Désormais incapable de faire le travail que j’aime, j’ai commencé à canaliser toute l’énergie qui me reste dans l’écriture, en essayant de donner une voix à l’expérience des habitants de Gaza sous l’assaut brutal d’’Israël’. Mais je ne suis pas une étrangère: je suis confrontée aux mêmes problèmes que ceux dont je parle, qu’il s’agisse des déplacements forcés, du manque de nourriture, d’eau et d’électricité, ou de l’absence de soins de santé.

 

Les huit premiers mois de la guerre, jusqu’à ce que nous parvenions à acheter un panneau solaire, mon père allait à pied de notre maison dans le quartier d’Al-Fukhari, entre Khan Younis et Rafah, jusqu’à l’Hôpital européen afin de recharger nos téléphones, nos batteries et d’autres équipements. Le manque de nourriture et d’eau est resté un problème épineux et coûteux: je ne croyais pas devoir payer 70 dollars pour une semaine d’approvisionnement en eau, ni à devoir transporter de lourds conteneurs avec ma famille juste pour remplir nos réservoirs.

 

Pour ma mère, qui souffre d’une maladie des os et d’une affection neurologique, cette année s’est déroulée dans une souffrance constante. Elle ne peut pas se déplacer sans ses médicaments, que nous cherchons dans tous les hôpitaux et toutes les pharmacies. Lorsque nous les trouvons, nous en achetons autant que nous pouvons. Mais souvent, nous n’y parvenons pas, alors elle a réduit sa consommation pour faire durer les médicaments. Nous entendons ses gémissements, mais nous sommes impuissants à soulager ses souffrances.

 

Chaque fois que nous quittons notre maison, nous savons que n’importe lequel d’entre nous peut revenir dans un linceul. Nous savons qu’avec les bombardements incessants d’’Israël’, il n’y a plus d’endroit sûr à Gaza, même chez nous. Mais nous remercions Dieu que notre maison soit encore debout et qu’elle nous offre un certain réconfort.

 

Ma sœur n’a pas eu cette chance. En décembre, sa maison, dans le camp de réfugiés de Khan Younis, a été lourdement endommagée lors de l’invasion terrestre d’’Israël’, et elle est venue vivre avec nous. J’ai essayé de la consoler, mais elle était dévastée par la perte de sa maison, privée de l’avenir qu’elle comptait y construire.

 

S’accrocher à son foyer


 

Je n’oublierai jamais le soir où j’ai échappé de peu à la mort. C’était le 16 août dernier et j’étais seule au deuxième étage. Ma mère, mon père et ma sœur étaient en bas, et mon frère jouait dans la rue avec ses amis.

 

J’ai entendu le bruit du missile qui amorçait sa descente et je me suis préparée à l’explosion pour savoir où courir. Mais je ne m’attendais pas à ce qu’il atterrisse si près, à quelques mètres seulement de chez nous. Soudain, de la poussière, des pierres et des éclats de verre ont volé partout. J’ai crié pour que quelqu’un me vienne en aide. Je ne sais toujours pas comment j’ai pu descendre au premier étage, l’épaisse fumée m’empêchait de voir quoi que ce soit autour de moi. Mais lorsque j’ai enfin réussi à sortir, j’ai pris conscience de l’ampleur des dégâts.

 

La maison des voisins a été complètement détruite. Les maisons alentours ont été terriblement endommagées, y compris celle de mon oncle, à moitié détruite. Notre maison a elle aussi été touchée: des éclats d’obus ont percé un grand trou dans le toit, toutes les fenêtres ont volé en éclats et le réservoir d’eau est détruit. Nous avons eu la chance de nous en sortir vivants, mais je souffre encore de contusions dans le dos.

 

Pour moi, ma maison, c’est la vie. Et tout bien considéré, c’est un miracle que nous vivions encore dans la nôtre. Mais nous avons été contraints de l’abandonner deux fois lorsque les attaques israéliennes se sont rapprochées, et à chaque fois, nous ne savions pas si nous pourrions y revenir. Cela nous a rappelé les terribles souvenirs de l’année 2000, lorsque j’avais 8 ans et que l’armée israélienne avait rasé notre maison au bulldozer. J’étais terrifiée à l’idée de devoir revivre cette perte douloureuse.

 

Notre premier déplacement a eu lieu au cours des premières semaines de la guerre, lorsque notre quartier a été soumis à des bombardements intensifs. Nous avons passé une nuit glaciale sur le parking de l’Hôpital européen. Les couloirs intérieurs étaient déjà trop encombrés pour nous accueillir. Je n’ai pas dormi une seconde. J’avais l’impression que ma poitrine était écrasée par un énorme et pesant rocher.

 

Puis, le matin du 2 juillet, nous avons fui à nouveau après que l’armée israélienne ait donné l’ordre d’évacuer le quartier. Nous avons rassemblé nos affaires dans un camion et nous sommes dirigés vers la maison sinistrée de ma sœur, que nous avons essayé de réparer du mieux que nous pouvions. Mais j’avais du mal à supporter d’être loin de ma propre maison et, malgré le danger, je suis revenue au bout de 10 jours avec mon père et mon frère, et ma mère nous a rejoints peu de temps après.

 

Lorsque nous sommes rentrés chez nous, notre quartier était presque vide. Beaucoup de nos voisins ont fui vers Al-Mawasi, la soi-disant “zone humanitaire”, et ne sont revenus qu’environ deux mois plus tard. À plusieurs reprises, lors de l’incursion des forces israéliennes dans la ville, nous avons été assiégés une semaine ou plus, incapables de nous déplacer librement sans courir le risque d’être abattus.

 

Au printemps, ma mère et moi avons pris la décision de quitter Gaza. Au début, elle était réticente à l’idée de voyager, inquiète de laisser ma sœur et ses deux enfants. Mais compte-tenu de l’absence de traitement pour son état de santé, elle a reconnu que c’était mieux ainsi.

 

Notre plan d’évasion était en marche. Nous avons réussi à nous inscrire auprès d’une agence de voyage pour partir par le point de passage de Rafah, nos bagages étaient prêts et nous attendions simplement que nos noms apparaissent sur la liste de sortie. Dans la nuit du 6 mai, notre heure est enfin arrivée. L’inimaginable s’est alors produit: le lendemain matin, alors que nous attendions une confirmation de notre départ pour le jour suivant, l’armée israélienne a envahi Rafah. Et la première chose qu’elle a faite a été d’occuper le checkpoint de Rafah, nous barrant ainsi l’issue vers le monde extérieur.

 

Chaque jour, nous attendons la réouverture du checkpoint pour être autorisées à partir. Nous rêvons de ce moment. Mais chaque jour qui passe me fait perdre un peu plus espoir pour l’avenir de Gaza...

 

 

Ruwaida Kamal Amer -

06.10.24

Source: arretsurinfo.ch

8 octobre 2024

!!Génocide à Gaza: J 368!! Les plans sionistes: échec & mat

 

 

Le 7 octobre, mettre fin à l’enfer colonial


 

«La phase de retenue unilatérale est terminée et toute attaque 'israélienne' sera confrontée à une réponse non conventionnelle» a déclaré récemment un responsable iranien à la chaîne Al Jazeera, faisant comprendre que les 'Israéliens' ne connaissent que le langage de la force. 

 

Un an plus tôt, le 7 octobre 2023, la résistance palestinienne a estimé aussi que la phase de retenue était terminée. Depuis 76 ans les sionistes exercent une tyrannie coloniale sur toute la Palestine. Après 1948 et l’épuration ethnique accompagnée du vol d’une grande partie de la Palestine, les forces armées sionistes occupent Gaza et la Cisjordanie en 1967.

 

La Palestine occupée est devenue ainsi un enfer colonial pour les Palestiniens. Quotidiennement, ils sont tués, emprisonnés, torturés, spoliés. Gaza est étranglée par le blocus, les terres de Cisjordanie sont méthodiquement grignotées par les colons. La colonisation est sans retenue.

 

Le peuple Palestinien vit une situation critique, menacé dans son existence même par les sionistes soutenus par les Etats occidentaux alors que des Etats arabes normalisent leurs relations avec ce que l’on appelle 'Israël'. 

 

La Palestine est humiliée alors que le monde pense qu’il est débarrassé de la revendication du peuple palestinien à l’autodétermination. Mais le silence apparent ne vaut pas consentement. Les calculs des dirigeants de ce monde se sont révélés faux. Complètement faux! La Palestine n’avait pas dit son dernier mot. La résistance n’était pas morte.

 

Loin de là car avant le 7 octobre les Palestiniens n’ont jamais baissé les bras. Mais avec le 7 octobre, la Palestine se rappelle au monde avec une intensité inouïe, inattendue et de manière non conventionnelle. Les dirigeants sionistes et leurs alliés sont sonnés. La Palestine est revenue au centre du jeu. Les Palestiniens ont mis fin au statut quo. La retenue ne devait pas rester unilatérale.

 

Ce 7 octobre 2023 a révélé aussi que l’entité 'israélienne' mentait depuis sa création. Elle mentait au monde et aux juifs eux-mêmes. L’armée 'israélienne' une armée invincible? Pur mensonge malgré le soutien total des Etats-Unis. Les Libanais ont battu deux fois l’armée 'israélienne', en 2000 et en 2006. Le 7 octobre a confirmé que tout ce qui sort de la bouche des sionistes est mensonge. Les Palestiniens ont réussi à déjouer le dispositif sécuritaire sophistiqué des 'Israéliens'. Et en ce moment même, l’invasion terrestre dans le Sud Liban est un échec cuisant pour les sionistes.

 

Dans ces conditions, les sionistes ne peuvent plus dire ce deuxième grand mensonge: «'Israël' est un foyer sécurisé» pour tous les juifs qui souhaiteraient s’y installer. Les missiles libanais, yéménites et iraniens ont définitivement pulvérisé ce mythe.

 

La résistance palestinienne a renversé la table le 7 octobre 2023. Ce ne sera plus jamais comme avant. Et plus jamais on entendra le mensonge qui présente l’armée sioniste comme 'l’armée la plus morale du monde'. Les sionistes, déchaînés, ont mis à feu et à sang Gaza. Depuis un an, ils n’ont épargné ni les civils, ni les infrastructures de base. Dans leur rage destructrice, les sionistes dévastent Gaza par des bombardements quotidiens. Il faut mettre fin à l’humiliation du 7 octobre et à l’existence des Palestiniens par tous les moyens, y compris par le génocide.

 

Les décisions de la Cour pénale internationale et de la Cour internationale de justice sont restées lettres mortes. Le droit international et la paix promise à Oslo aussi. Les Palestiniens ne pouvaient compter que sur eux-mêmes et le soutien de leurs alliés libanais, yéménites, et irakiens. Depuis presque un an, la résistance n’a pas faibli. Elle a empêché l’armée 'israélienne' de réaliser ses objectifs.

 

Les prisonniers aux mains des Palestiniens ne sont toujours pas libérés. La résistance tient bon et porte des coups décisifs. Les sionistes sont embourbés à Gaza et en Cisjordanie, mais aussi aujourd’hui dans le Sud Liban. Ils larguent des bombes, tuent en masse des Palestiniens et des Libanais, mais ils n’ont, en-dehors de la violence pure, aucune porte de sortie. 'Israël' est dans l’impasse. Il est piégé par sa propre violence. Il est condamné à la défaite et peut-être à la défaite définitive. La résistance le sait. Elle doit faire plier l’Etat sioniste et elle y parviendra tôt ou tard. Elle a pour mission de libérer toute la Palestine, de la mer au Jourdain.

 

Palestine vivra! Palestine vaincra!... Liban vivra! Liban vaincra!


 

Rédaction Comité Action Palestine -

05.10.24

Source: comiteactionpalestine.org

7 octobre 2024

!!Génocide à Gaza: J 367!! Le juif ashkénaze et très sioniste Blinken, une crapule comme les autres

 

 

A. Blinken a menti au Congrès sur les crimes de guerre israéliens parce qu'il est sûr de s'en tirer à bon compte

 

 

Alors qu'’Israël’ massacre des centaines de civils dans ses dernières attaques contre le Liban, des documents fuités ont fait surface révélant que le secrétaire d'État américain Antony Blinken a sciemment menti au Congrès au sujet de la guerre de blocus menée par ‘Israël’ contre les civils à Gaza.

 

Brett Murphy, de ProPublica, qui couvre certains aspects de cette affaire depuis des mois, a publié un nouvel article intitulé Israël a délibérément bloqué l'aide humanitaire à Gaza, ont conclu deux organes gouvernementaux. Antony Blinken les a rejetés.

 

On y apprend que l'USAID [Agence des États-Unis pour le développement international] et le Bureau de la population, des réfugiés et des migrations du département d'État ont produit deux rapports distincts au printemps dernier, concluant qu'’Israël’ bloquait délibérément l'aide humanitaire indispensable aux civils palestiniens de Gaza, ce qui, en vertu de la législation américaine, aurait dû entraîner la suspension des livraisons d'armes américaines. Blinken a rejeté ces conclusions, tout comme le reste des décervelés de la clique connue sous le nom d'administration Biden.

 

Quelques jours après avoir été informé de ces rapports, M. Blinken a fait une déclaration au Congrès qu'il savait pertinemment fausse: “Nous n'estimons pas actuellement que le gouvernement israélien interdit ou restreint de quelque manière que ce soit le transport ou la livraison de l'aide humanitaire américaine”.

 

C'était un mensonge. Les propres collaborateurs de Blinken lui indiquaient qu'’Israël’ faisait obstruction à l'aide, mais il a menti au Congrès à ce sujet afin de s'assurer qu'’Israël’ continuerait à recevoir les armes dont il a besoin pour continuer à tuer des civils palestiniens et libanais.

 

Voilà ce qui arrive quand on ne poursuit pas ses criminels de guerre. Si le ministère de la Défense a menti au Congrès en affirmant qu'’Israël’ ne bloquait pas l'aide alors que l'USAID et le bureau des réfugiés du département d'État avaient bel et bien établi que c'était précisément ce que faisait le gouvernement israélien, c'est parce qu'il savait qu'il ne serait jamais poursuivi en justice pour avoir menti en contribuant aux crimes de guerre les plus horribles.

 

M. Blinken a vu l'ensemble du gouvernement de George W. Bush non seulement s'en tirer à bon compte, mais continuer à mener des carrières prestigieuses au sein du gouvernement, de la presse, des think tanks et du complexe militaro-industriel, alors qu'ils auraient tous dû être mis en cage depuis deux décennies maintenant.

 

Il a vu des responsables de la CIA comme Michael Hayden mentir au Congrès au sujet du programme de torture de l'agence sans jamais avoir à en subir les conséquences. Il a vu le directeur du renseignement national, James Clapper, mentir au Congrès au sujet du programme de surveillance de la NSA sans jamais en subir les conséquences. Il savait qu'il pouvait mentir au Congrès sur certaines des pires atrocités auxquelles sa nation a participé, car il savait que ces mensonges seraient sans conséquence.

 

Aucune des pires créatures du monde n'est en prison, mais si vous faisiez quoi que ce soit pour tenter de les traduire en justice, vous passeriez le reste de votre vie derrière les barreaux, ou seriez exécuté. La loi n'existe pas pour protéger les gens ordinaires contre les pires individus de notre société, elle existe pour protéger les pires individus de notre société contre les gens ordinaires.

 

On notera que, tandis que des personnages influents à Washington enfreignent la loi et mentent pour permettre des atrocités de masse, les États-Unis exécutent des hommes noirs sans preuve de leur culpabilité. L'État du Missouri vient d'exécuter un homme nommé Marcellus Williams malgré les objections des procureurs, des jurés et de la famille de la victime, en raison de l'absence de preuves tangibles qu'il ait réellement commis le meurtre pour lequel il a été condamné. Quelques jours plus tôt, Khalil Divine Black Sun Allah avait été exécuté en Caroline du Nord, bien que le témoin clé de l'affaire se soit rétracté.

 

Ces deux hommes étaient noirs et musulmans. Alors que des hommes à la peau blanche mentent en toute impunité pour aider à massacrer des civils à la peau brune au Moyen-Orient, ce fait me semble devoir être souligné.

 

Cette situation dure depuis bien trop longtemps. En 1902, le célèbre avocat Clarence Darrow a déclaré ce qui suit dans un discours prononcé devant les détenus de la prison du comté de Cook à Chicago: “Les hommes qui possèdent cette terre font des lois pour protéger ce qu'ils ont. Ils dressent une sorte de clôture ou d'enclos autour de ce qu'ils possèdent, et ils fixent la loi de manière à ce que le type qui se trouve à l'extérieur ne puisse pas y entrer. Les lois sont en réalité élaborées pour protéger les hommes qui dirigent le monde. Elles n'ont jamais été conçues ou appliquées pour rendre la justice. Nous n'avons aucun système pour rendre la justice, pas le moindre au monde”.

 

Et ce constat vaut toujours autant en 2024 qu'en 1902.

 

 

Caitlin Johnstone -

25.09.24

Source: substack.com

6 octobre 2024

!!Génocide à Gaza: 366!! Un documentaire rare et difficile d'al-Jazeera sur 1 an de génocide à Gaza...

 

 

!! ATTENTION !! Les personnes sensibles doivent savoir que certaines images sont vraiment difficiles à visionner... en même temps, comment détourner le regard sur ce que vivent nos frères et sœurs de Palestine, et qui n'est qu'un minime reflet de leurs jours & nuits de terreurs depuis 1 an?!

 

 

A la veille d'un sombre anniversaire, al-Jazeera nous présente un documentaire qui retrace les évènements tragiques qui se déroulent à Gaza depuis le 07 octobre 2023.

 

Le documentaire est en anglais (et arabe pendant certains passages). Il est un montage de photos et de vidéos de divers sources provenant de Palestiniens, mais aussi de soldats du régime terroriste israélien, dont les dérives tiennent manifestement de la pathologie.

 

Sachant que le service militaire en 'Israël' est obligatoire, tant pour les garçons (3 ans)  que pour les filles (2 ans), cela veut dire que l’ensemble de la société israélienne est profondément malade. A un moment, il faudra bien s’interroger sur les raisons d’une telle dérive, d'un tel racisme à tous les étages de cette société. En se demandant comment en sortir.

 

Le documentaire est ponctué d’interventions de personnes qui abordent la question sous l’aspect juridique, ainsi que sous l’aspect des Droits humains via un responsable de l’ONG ‘Human Rights Watch’.

 

Ce qui doit nous occuper en tant que militants de la cause palestinienne est de se questionner sans cesse pour savoir ce que nous pouvons faire de plus, que nous n’ayons déjà fait et qui semble n’avoir pas d’impact sur nos décideurs politiques. Il faut donc augmenter la pression sur nos gouvernements pour rompre toute relation avec ce régime dès lors qu’il pratique un génocide évident sur une population dont nous voyons l’agonie.

 

Il y a les recours juridiques, mais ils sont lents, très lents. Il faut donc une pression de la part de la société civile qui soit à la mesure du drame absolu que vivent les Palestiniens qui à juste titre se disent qu'ils sont abandonnés de tous.

 

Nous devons aussi en parler autour de nous, à chaque occasion, même si cela dérange les bien-pensants et les assis qu'aucune cause ne semble pouvoir faire se lever de leur petit confort.

 

Il est intolérable qu’à notre époque, une telle tragédie soit possible. Intolérable!

 

Lien pour voir le documentaire: https://youtu.be/kPE6vbKix6A

 

 

Daniel Vanhove (pour MCP) -

04.10.24

 

5 octobre 2024

!!Génocide à Gaza: J 365!! Quels messages envoient les salves de missiles iraniens à ‘Israël’?

 

 

La récente opération ‘Vraie Promesse II’ de l’Iran à l’encontre de la colonie baptisée ‘Israël’ est-elle le début de la 3è guerre mondiale comme l’assènent de nombreux analystes en géopolitique? A cette question des plus graves qui agite nombre de commentateurs depuis un bon moment, une chose est claire: à ce stade, ce n’est pas la volonté de l’Iran. Les propos du nouveau président Massoud Pezeshkian en témoignent. Et sur une interrogation aussi lourde pour l’avenir de l’humanité, autant écouter les principaux acteurs que les mauvais scenarios de pigistes cherchant à faire le buzz.

 

Reprenons les choses de manière chronologique. Le 1er avril dernier, comme à son arrogante habitude, le régime terroriste israélien se permettait de bombarder les locaux du Consulat d’Iran à Damas, capitale syrienne, y provoquant une quinzaine de morts, la plupart membres du CGRI iranien. En diplomatie, une telle attaque est considérée comme un acte de guerre.

 

L’Iran a donc légitimement annoncé qu’il y aurait des représailles, avertissant les Etats-unis qu’un tel acte ne pouvait rester impuni. Ces derniers ont dit comprendre la décision et après concertation avec le régime de Tel-Aviv, ont vivement insisté auprès des autorités iraniennes pour que leurs représailles soient ‘mesurées’.

 

Après avoir averti 48h avant l’impact tous les pays concernés du survol de leur territoire par des salves de drones et de missiles en direction de l’entité sioniste, l’Iran a donc répondu à cet acte de guerre avec mesure, mais détermination, mi-avril. Dans une opération inédite baptisée ‘True Promise’ (traduite par ‘Promesse Honnête’ ou encore ‘Vraie Promesse’), plus de 300 drones & missiles ont été tirés par l’Iran. Et si plusieurs d’entre eux ont été interceptés par les alliés du régime terroriste israélien – Jordanie, Arabie saoudite, Etats-unis, France,... ainsi que par le ‘Dôme de fer’ israélien – un certain nombre ont atteint leurs cibles, dont une poignée de missiles de précision, à l’inverse de ce qu’ont déclaré les autorités du régime colonial qui dans ces moments cruciaux, imposent systématiquement une censure médiatique afin de dissimuler tant que faire se peut, leur incapacité à empêcher les dégâts causés par de telles actions, malgré leur arsenal des plus sophistiqués et des plus onéreux qui soit.

 

A son tour, le régime de Tel-Aviv a averti Washington qu’il ne pouvait rester indifférent à ces frappes sur ‘son territoire’ au risque de perdre toute crédibilité de dissuasion à l’avenir, à l’encontre de ses nombreux ennemis. D’autant que le business de la sécurité militaire rapporte des milliards de dollars au régime israélien qui vend son ‘invincibilité’ à tout acheteur potentiel. Les Etats-unis ont comme toujours soutenu leur protégé, mais lui ont également demandé que les représailles soient ‘mesurées’, refusant catégoriquement de se laisser entraîner dans une guerre ouverte contre l’Iran. Les autorités sionistes ont ainsi lancé trois drones tout en exigeant de leurs alliés traditionnels un renforcement sévère de mesures et de sanctions venant s’ajouter à celles en cours depuis des décennies à l’encontre de Téhéran.

 

Entre-temps, le génocide à Gaza et le nettoyage ethnique en Cisjordanie se poursuivaient, et le soutien du Hezbollah libanais à la résistance palestinienne allait crescendo à mesure que le régime terroriste israélien se permettait des frappes de plus en plus meurtrières sur le Sud-Liban. Au point que des dizaines de milliers de colons aient été contraints de fuir le Nord d’Israël afin de se réfugier à l’intérieur des terres. Sans parler de l’exode massif de colons (près de 500.000 selon certaines sources) rentrant dans les pays dont ils étaient venus pour vivre sur des terres ne leur appartenant pas.

 

Parallèlement, la pratique des assassinats par les services secrets israéliens (Mossad) de hauts responsables palestiniens, libanais, syriens, irakiens et autres iraniens est courante et date de plusieurs décennies. La liste des têtes ainsi éliminées est accablante. Que ce soit à proximité immédiate ou en pays même lointains, le régime de terreur israélien ne s’embarrasse pas de ces détails. Il assassine où et quand il veut, assuré de son impunité garantie par les Etats-unis et ses alliés européens. Dans cet esprit, et dans l’impossibilité d’arriver à vaincre la résistance palestinienne à Gaza, les responsables sionistes ont décidé d’éliminer le 31 juillet dernier, le chef du bureau politique du Hamas, I. Haniyeh en déplacement sur le sol iranien pour assister à la nomination du nouveau président Massoud Pezeshkian.

 

Une situation plus qu’embarrassante pour l’Iran qui devait faire face à de nombreuses voix palestiniennes demandant des comptes pour le manque de sécurité ayant permis cet assassinat. Par la voix de son président et celle de l’ayatollah Khamenei, guide suprême de la nation, l’Iran a déclaré que la réponse à cet acte odieux arriverait au moment où les voyous sionistes ne s’y attendraient pas. Mais, deux mois ont passé… faisant douter nombre d’observateurs avisés des affaires internationales. Et pour cause… l’administration US avait monnayé la retenue de la réponse iranienne en échange d’une énième promesse de cessez-le-feu de la part du régime terroriste israélien à Gaza… qui n’est jamais arrivée, évidemment.

 

Lorsque les autorités iraniennes encore naïves sur les intentions américaines, ont compris le subterfuge – naïveté quelque peu comparable à celle des autorités russes dans les promesses occidentales des Accords de Minsk à propos de l’Ukraine – le président réformateur Pezeshkian a déclaré que les Etats-unis avaient menti. Et que la réponse iranienne aux nombreux crimes commis par l’entité sioniste seraient assurément exercée par une opération plus douloureuse que celle de ‘True Promise’ de mi-avril.

 

Il y a quelques jours, après des frappes dévastatrices du Hezbollah sur plusieurs colonies, sur des positions de l’armée israélienne dans le Nord de la Palestine, ainsi que sur leurs positions dans le Golan syrien, l’abject régime d’apartheid décidait de l’usage d’appareils électroniques piégés pour éliminer un maximum de personnes liées au Hezbollah, faisant au passage un carnage parmi les civils libanais innocents. Pratique interdite par le Droit international ainsi que par les Conventions en temps de guerre. Puis, comme dans une accélération des évènements, était décidé l’élimination de leur ennemi juré de longue date en la personne de Sayyed Hassan Nasrallah, avec à la clé, des centaines de victimes civiles. Dans la foulée, profitant du moment de sidération causé par ce crime barbare de la plus haute personnalité du Hezbollah, l’armée israélienne tentait une incursion terrestre du Liban, décrétant que leur frontière était la rivière Litani, plus au Nord.

 

Enivré de leur réussite apparente, le régime d’apartheid poussa même ses bombardements jusqu’à la capitale syrienne, Damas, dans l’espoir peut-être d’éliminer un autre résistant de longue date à leur régime de terreur en la personne du président Bachar al-Assad, mais en vain. Le plan sordide de Netanyahu et sa clique de fascistes d’extrême-droite, du ‘Grand Israël’, a dû miroiter un bref instant à leurs yeux, pensant qu’ils avaient désormais fait le plus gros du boulot en éliminant au passage une quinzaine de hauts dirigeants du Hezbollah… dont les héritiers annonçaient non seulement la vengeance pour leurs camarades assassinés, mais aussi une relève assurée et une résistance plus déterminée que jamais, galvanisée par ces crimes odieux.

 

Enfin, la décision des Gardiens de la Révolution islamique de passer à la ‘True Promise II’ est tombée. L’armée iranienne a précisé que sa vague de missiles ne visait que des installations militaires et de renseignement israéliennes, constituant selon elle des cibles légitimes, frappées en riposte des bombardements israéliens quant à eux indiscriminés. Aucun site civil ne figurait parmi les cibles de l'Iran, a souligné le général Nasirzadeh, ajoutant que trois bases militaires et une base de renseignement et d'espionnage du régime israélien avaient été touchées. Parmi les principales cibles figuraient la base aérienne ‘Tel Nof’ près de Tel-Aviv, la base aérienne ‘Nevatim’ qui abrite des avions de combat F-35, la base aérienne ‘Ramon’ et la base aérienne ‘Hatzerim’. En face, après avoir bombardé la plupart des hôpitaux et des établissements scolaires à Gaza, y compris ceux de l’UNRWA, après avoir détruit un maximum d’infrastructures civiles y compris des réfugiés dans les tentes, après avoir détruit mosquées et églises, et après un bilan humain qui se chiffrera sans doute à plusieurs centaines de milliers de victimes dont une majorité de femmes et d’enfants, l’armée ‘la plus abjecte du monde’ vient encore de bombarder un orphelinat. Démontrant par-là au monde entier, sa force contre les faibles mais sa faiblesse contre les forts. Aucun doute à désigner qui appartient au camp de la terreur, et qui s’en tient aux règles établies par les principes du Droit humanitaire international.

 

Si pour les autorités iraniennes l’on n’est donc pas dans la 3è guerre mondiale annoncée, ‘True Promise II’ n’est strictement que le droit de l’Iran à se défendre contre les innombrables crimes du régime sioniste restés impunis. Mais, en cas de réponse de ce dernier, le risque d’assister alors à son anéantissement est garanti, selon ces mêmes autorités qui en ont averti ‘Israël’ et les principaux complices de ce régime criminel.

 

La tension dans la région est inédite. Le régime terroriste israélien n’a jamais été aussi menacé et lutte pour maintenir son droit à détruire tout ce qu’il entend. Et ses alliés le savent pertinemment. Aucune solution ne sera trouvée par une nouvelle escalade de la force dévastatrice en cours, malgré les déclarations tonitruantes des génocidaires sionistes lançant qu’’Israël’ pouvait frapper n’importe qui, n’importe quand et n’importe où. Le régime terroriste israélien devra tôt ou tard se plier au Droit international à moins de disparaître, et ses plus proches alliés devraient lui indiquer que plus tôt sera le mieux. Le droit des Palestiniens devra être enfin reconnu et respecté. La plus grande partie du monde rejette désormais toute entreprise coloniale et toute hégémonie opérant par la force.

 

Les puissances occidentales devraient en prendre conscience et revoir leur copie, au lieu de persister dans leur soutien à cette idéologie sioniste mortifère qui risque d’être suicidaire pour l’ensemble des peuples. Sans aborder la question d’un Droit international qui ne s’en relèverait pas, liquidé comme tout le reste et ouvrant la porte à un monde des plus violents et des plus brutaux. Alors, véritable enfer sur terre, de tous contre tous.

 

Daniel Vanhove -

03.10.24

4 octobre 2024

!!Génocide à Gaza: J 364!! Sayyed Hassan Nasrallah, martyre...

 

Sayyed Hassan Nasrallah: le martyre d’un grand leader révolutionnaire international de notre époque

 

 

Hier, Benjamin Netanyahu s’est présenté devant une salle vide aux Nations-Unies pour une mise en scène ridicule, où il a prétendu qu’’Israël’ aspirait à ‘la paix’. Pourtant, dans le même souffle, il a ordonné l’assassinat de Sayyed Hassan Nasrallah et le massacre de centaines de civils à Beyrouth. Il est maintenant évident, plus que jamais, que la seule paix à laquelle ‘Israël’ aspire est une paix coloniale, celle qui anéantit toute résistance et asservit la région entière sous l’occupation israélienne.

 

Ce massacre n’est pas un simple acte de guerre. C’est un massacre colonial, sioniste et islamophobe. Le silence complaisant de la communauté internationale, l’hypocrisie des dirigeants occidentaux, et la complicité flagrante des États-Unis sont autant de preuves que l’islamophobie structurelle, mêlée à l’antiracisme de façade, est l’idéologie maîtresse de cette oppression.

 

Les États-Unis, qui prétendent ne pas être informés de ces crimes, sont les fournisseurs des bombes de 900 kilos qui pulvérisent des quartiers entiers, le même type de bombes utilisées pour massacrer à Gaza. Les mains de Joe Biden, Kamala Harris, et de toute l’administration américaine sont tachées du sang des Palestiniens et des Libanais. Leur soutien militaire, financier et politique à ‘Israël’ est la continuité de cette croisade impérialiste contre les peuples arabes et musulmans.

 

Ce que nous voyons au Liban aujourd’hui n’est pas isolé. C’est un nouveau chapitre d’une guerre globale contre les Arabes et les musulmans, où la rhétorique islamophobe et raciste sert de justification à l’extermination de nos peuples. Depuis la Nakba de 1948, l’idéologie sioniste, avec la bénédiction de l’Occident, poursuit son projet colonial d’effacement des Arabes, des Palestiniens et, plus spécifiquement, des musulmans. La diabolisation de l’islam et de la résistance musulmane est au cœur de cette violence, car elle permet de déshumaniser nos peuples et de légitimer leur extermination.

 

Le Liban, tout comme la Palestine, subit de plein fouet cette islamophobie structurelle. Lorsque des quartiers chiites ou sunnites sont bombardés, lorsque des mosquées sont détruites, c’est un message clair envoyé au monde musulman: vos vies ne valent rien aux yeux de l’Occident. Cette violence n’est que la continuité des guerres coloniales qui ont marqué l’histoire de nos peuples, des croisades à la colonisation européenne. Mais cette fois, elle se cache derrière le masque de la sécurité nationale, de la «guerre contre le terrorisme» et de la fausse promesse de démocratie.

 

Au-delà des bombes, c’est aussi un génocide culturel et spirituel qui est perpétré. Chaque frappe vise à effacer non seulement des vies, mais également des histoires, des cultures, des mémoires. ‘Israël’ cherche non seulement à détruire physiquement, mais aussi à annihiler toute trace de la présence arabe et musulmane sur ces terres. C’est un projet de remplacement, où les voix et les corps arabes sont remplacés par ceux des colons sionistes, légitimés par un récit occidental profondément raciste et islamophobe.

 

Face à cette barbarie, nous disons aux puissances impérialistes, à l’Europe complice, et à ‘Israël’: nous ne courberons jamais l’échine. Vous pouvez continuer à bombarder, à assassiner, à propager vos mensonges islamophobes, mais la résistance arabe et musulmane ne s’éteindra jamais. Chaque bombe, chaque crime, chaque massacre ne fait que renforcer notre détermination.

 

Aux politiciens occidentaux qui viendront bientôt frapper à nos portes pour solliciter nos voix, nous avons un message clair: votre complicité dans ce génocide vous disqualifie. Vous n’avez aucun droit à notre soutien tant que vous continuez à être les serviteurs de l’impérialisme et du sionisme. Quiconque souhaite réellement le soutien des communautés arabes et musulmanes devra s’engager publiquement et sans ambiguïté à cesser toute aide militaire à ‘Israël’, à imposer un embargo total sur les armes, et à mettre fin à l’occupation coloniale de la Palestine, du Liban et du plateau du Golan.

 

Nous refusons d’être des pions dans vos stratégies politiques. Nous ne sacrifierons pas nos principes pour de vaines promesses de «tolérance» ou de «diversité». Nous voulons la justice, la vraie, celle qui passe par la libération totale de la Palestine, du Liban et de tous les peuples arabes et musulmans opprimés par le sionisme et ses alliés impérialistes.

 

L’islamophobie est le carburant idéologique de ce génocide, et tant qu’elle sera tolérée, encouragée ou ignorée, il n’y aura pas de paix possible. La paix ne pourra émerger que lorsque la justice aura été rendue aux peuples arabes, lorsque l’occupation israélienne sera démantelée et lorsque les crimes de guerre, en Palestine comme au Liban, seront jugés et punis.

 

Nous ne nous tairons pas. Nous ne nous arrêterons pas. La résistance continue.

 

Nordine Saidi -

30.09.24

Source: bruxelles-panthères.thefreecat.org

 

Derniers commentaires
Recevez nos infos gratuites
Visiteurs
Depuis la création 871 445
Archives