FREE PALESTINE
3 juin 2008

Purge à Haaretz

Purge à Haaretz

Un nouveau propriétaire allemand a fait l'acquisition de Haaretz et un "putsch a lieu actuellement dans l'équipe de rédaction" du plus important journal libéral sioniste en Israël.
L'éditorial régulier du vendredi de Gideon Levy, Twilight Zone, a été mis au rebut, Amira Hass a été dégradée au statut de journaliste indépendant avec un demi-salaire, Meron Rapaport a été viré et Akiva Eldar a perdu au moins une demi-page par semaine.

Par Desert Peace


Purge à Haaretz

Beaucoup de nos lecteurs ont remarqué que je n'ai pas publié beaucoup d'articles d'Amira Hass ces derniers temps. Je n'ai également pas publié la chronique régulière de Gideon Levy, intitulée "Twighlight Zone".

Pour être honnête avec vous, j'ai épluché les pages de Haaretz à la recherche de ces articles croustillants mais en vain.

Ce matin, j'ai découvert pourquoi… il y a eu une purge au Haaretz.

Les nouveaux propriétaires du journal sont lentement mais sûrement en train "d'éliminer" les seules voix de la vérité et de la raison dans la presse israélienne… c'est si typique de ce qui se passe généralement dans le « monde libre de la censure ».

J'ai reçu le texte suivant par email aujourd'hui… il raconte tout... il a été écrit par Edward C. Corrigan, un avocat (Immigration et Droit des Réfugiés) vivant à Londres, Ontario, Canada.

C'est un excellent article….

Un putsch a lieu dans l'équipe de rédaction à Haaretz
Edward C. Corrigan

Un nouveau propriétaire allemand a fait l'acquisition de Haaretz et un "putsch a lieu actuellement dans l'équipe de rédaction" du plus important journal libéral sioniste en Israël.

Selon certaines sources, le nouveau propriétaire a procédé à une enquête de salon approximative qui a révélé que "l'occupation ne faisait pas vendre de journaux" et il s'est donc concentré sur le monde des affaires (c'est-à-dire The Marker).

L'éditorial régulier du vendredi de
Gideon Levy, Twilight Zone, a été mis au rebut, Amira Hass a été dégradée au statut de journaliste indépendant avec un demi-salaire, Meron Rapaport a été viré et Akiva Eldar a perdu au moins une demi-page par semaine.

Le journal permettait fréquemment aux journalistes critiques à l'égard de l'occupation israélienne de publier des articles montrant la réalité de l'occupation à la population israélienne qui circulaient dans le monde entier. La nouvelle direction de la rédaction est dérangée par ces informations. Haaretz était l'un des rares médias israéliens décents et montrait qu'en Israël, il y avait un certain respect pour la liberté de la presse et du débat critique.

Il s'agit d'une répétition de la situation quand Conrad Black a acheté le Jerusalem Post et a embauché un censeur israélien comme patron. Les journalistes corrects sont tous partis en signe de protestation, notamment Benny Morris quand il avait encore une conscience morale.

Cela reflète une tendance plus inquiétante.

Norman Finkelstein s'est vu récemment refuser l'entrée en Israël et en Cisjordanie. Mgr Desmond Tutu s'est vu refuser l'entrée en Israël.

Des journalistes palestiniens se voient systématiquement refuser des visas de sortie par les Israéliens pour quitter les territoires occupés afin de faire des tournées de conférences et un groupe d'étudiants palestiniens de Gaza s'est vu également récemment refuser un visa de sortie pour aller dans des universités américaines après avoir obtenu une bourse Fulbright du gouvernement américain.

Il semble que les Israéliens soient en train de fermer de nombreuses si ce n'est la totalité des sources d'information critiques en provenance d'Israël.

L'hypocrisie dans tout cela, c'est que, lorsqu'un
Syndicat britannique d'universitaires propose un boycott des institutions universitaires israéliennes comme un moyen de pression sur Israël et pour protester contre la politique israélienne envers les Palestiniens, les Israéliens commencent à crier que le projet de boycott est une violation de la liberté d'expression et une violation de la liberté universitaire.

Les autorités israéliennes ont écrasé la liberté universitaire et la liberté d'expression des Palestiniens, et même celles des Israéliens critiques depuis des décennies.

Israël ne veut pas que sa propre population et le reste du monde sachent ce qu'il fait aux Palestiniens.


Source : http://desertpeace.wordpress.com
Traduction : MG pour ISM


Lundi 02 Juin 2008

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