FREE PALESTINE
3 juin 2008

Le lobbying de l'AIPAC

Le lobbying de l'AIPAC
Par Dennis Bernstein et Jeffrey Blankfort
FlashPoints : Transcription d’une émission de radio du 6 janvier 2005

Nous allons maintenant nous intéresser à l’AIPAC.
C’est le principal lobby d’Israël aux Etats-Unis.
Nous allons parler de l’AIPAC et pour nous y aider Jeffrey Blankfort nous a rejoints.
Il s’est intéressé à cette association et a été pris pour cible par des groupes liés à l’AIPAC ou travaillant avec l’AIPAC - en fait il a poursuivi l’Anti-defamation League pour une collaboration, dont je suis sur qu’elle incluait l’AIPAC…


Introduction :

Nous allons maintenant nous intéresser à l’AIPAC (Ndt : "The American Israël Public Affairs Committee" - Comité américain pour les affaires publiques d’Israël).
C’est le principal lobby d’Israël aux Etats-Unis.

Je voudrais vous lire l’extrait d’un article paru le 31 décembre 2004 dans "Forward", le journal (Juif) le plus ancien et le plus important des Etats-Unis sinon du monde.
Et nous sommes en train de parler de l’AIPAC…

"Au moment où le ministère de la Justice intensifie son enquête sur l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC), les leaders communautaires juifs craignent que l’enquête n’ait pour but d’obliger les puissantes organisations de lobbying à s’enregistrer comme "agent étranger" représentant d’un gouvernement d’un pays étranger.

Largement considérée comme l’organisation ayant le plus d’influence sur le Congrès Américain, l’AIPAC est enregistrée auprès du Congrès comme un groupe de lobbying.

Conformément à la loi américaine, si l’AIPAC était enregistrée comme "agent étranger", cela l’obligerait à fournir au gouvernement significativement plus d’informations détaillées sur ses but et activités - privant ainsi cette organisation d’une arme clef : la capacité d’agir dans les coulisses."

- Ori Nir : "Les leaders ont peur que l’enquête ne force le lobby pro-israélien à s’enregistrer comme "Agent Etranger" rallumant la controverse sur la double loyauté." - "Forward" 31 décembre 04


Un très intéressant début pour un article récent de "The Forward".

Nous allons parler de l’AIPAC et pour nous y aider Jeffrey Blankfort nous a rejoints.
Il s’est intéressé à cette association et a été pris pour cible par des groupes liés à l’AIPAC ou travaillant avec l’AIPAC - en fait il a poursuivi l’Anti-defamation League pour une collaboration, dont je suis sur qu’elle incluait l’AIPAC…

Nous n’en connaissons pas grand chose, mais nous savons qu’ils étaient impliqués.


Dennis Bernstein : Jeffrey, dites-nous, en premier lieux - ce qu’est l’AIPAC, pourquoi l’AIPAC a été créée – un bref historique.

Jeffrey Blankfort : Très rapidement, l’AIPAC était la grande idée de "Si" Kenan, dans le temps, au début des années 1950 et il l’a d’abord fait fonctionner tout seul avant que ça ne devienne finalement l’AIPAC.
C’est un lobby qui a existé dans la communauté juive, mais de manière plus informel.

Les organisations juives faisaient constamment du lobbying auprès des hommes et des présidents du Congrès mais lui a décidé qu’il y avait besoin d’une organisation spécifique, et il a été décidé très tôt qu’elle ne serait pas enregistrée comme un "lobby étranger".

Parti d’un homme seul, l’AIPAC compte maintenant autour de 100000 membres et a un budget de 34 millions de dollars – rivalisant avec "l’Anti-Defamation League" qui a probablement un budget de 40 millions de dollars



D.B. : Cette décision de ne pas devenir un lobby étranger, est-ce une étape essentielle à franchir pour "Forward" ?

JB : C’est très important, parce que ça autorise l’AIPAC à faire beaucoup de choses que d’autres lobbies ne font absolument pas.



D.D. : Par exemple ?

J.B. : Fournir des stagiaires aux membres du Congrès. Pas un membre du Congrès ne met à la porte un bénévole – un bénévole spécialisé, compétent, éduqué.

Une personne qui, en un sens, devient les yeux de l’AIPAC dans les bureaux des membres du Congrès, un espion.

Ils siègent dans des instances du Comité dont le public n’entend pas parler autrement ; ils rédigent des discours pour les membres du Congrès, ils rédigent des discours pour le vice-président



D.B. : Et ils ne pourraient pas faire ça… ?

J.B. : S’ils avaient fait ça, il deviendrait alors beaucoup plus difficile d’agir en tant qu’agents étrangers, parce qu’ils seraient immédiatement identifiés comme Américains travaillant au bénéfice d’Israël – pas particulièrement pour le gouvernement israélien.

En fait, il y a des groupes ou des gens à l’intérieur de l’AIPAC qui promotionnent à l’occasion le bien-fondé d’une position du gouvernement israélien.
Pourtant, fondamentalement leur rôle au Congrès, c’est de représenter la position du gouvernement israélien dans le moment.



D.B. Mettez-nous au courant. Vous avez un peu parlé des origines, dites en plus sur son budget, et ses buts.

J.B. :Comme je l’ai dit, le budget actuel est de 34 millions de dollars, il a progressivement augmenté au fil des années, doublant et doublant. Ses membres ont doublé et doublé.

Tous les ans, l’AIPAC tient une importante conférence à Washington, à Alexandria, Virginie, à laquelle assiste au moins la moitié des membres du Congrès et leur présence est remarquée - parce qu’il y a beaucoup à gagner à faire partie de l’assistance du lobby.

Y prennent souvent la parole, ou à l’occasion, le Président, le Vice Président, le Secrétaire d’Etat, et d’importants personnages qui ne parlent à aucun autre lobby sont aussi là systématiquement.

Puis ils font des meetings régionaux à travers tout le pays, et nous en avons eu un récemment à Berkeley là où ils font venir des Sénateurs de tout le pays favorables à Israël, qui ne s’annoncent même pas dans les principaux media – ils vont déjeuner et dîner – c’est très important.

Sont invités à ces déjeuners et à ces dîners d’importants personnages publiques et même des personnages moins publiques (des directeurs, des conseillers, des maires, des chefs de la police, des sherifs) des rangs desquels sortiront les prochains membres duCongrès.

Quand ils s’en vont, les groupes juifs locaux comme les conseils en relation de la communauté, les fédérations juives de tout le pays, enverront ces employés, comme ils viennent d’envoyer Tamal Harris, le représentant du ministère public de San Francisco, dans un voyage tous frais payés en Israël, au cours duquel ils rencontrent le premier ministre, ils rencontrent les responsables importants, ils rencontrent les généraux israéliens.

A leur retour, ils sont surtout dans la poche du lobby. En tant que candidats politiques, ils savent où se trouve le pouvoir. Il n’y a rien qui s’oppose à ça, il n’y a pas de prix à payer s’ils acceptent. Il y a un prix à payer s’ils n’acceptent pas ;



D.B. : C’est exactement là où je voulais en venir avec vous, Jeffrey Blankfort. Parlons de la manière dont ce type de travail prouve son efficacité, ce type d’infiltration, ce type d’organisation.
Donnez-nous des exemples significatifs de ce qu’ils considérent comme un vrai succès.


J.B. : L’un des succès les plus importants, généralement ignoré des militants, c’est en 1975 quand Henry Kissinger, Secrétaire d’Etat, qui n’est pas sioniste mais machiavélique, et qui a été le Secrétaire d’Etat de Gerald Ford.

Israël allait ralentir le retrait du Sinaï après la guerre de 1973, aussi Kissinger conseilla Gerald Ford en lui disant qu’il était important de réexaminer la politique des Etats-Unis à l’égard d’Israël.

Ford fit savoir qu’il allait faire un discours important pour appeler le retour d’Israël sur ses frontières de 1967, à appliquer la Résolution 242 (des Nations Unies) et que, juste pour faire preuve de son sérieux – une commande d’armes comme les F15 par exemple, ne serait pas envoyée à Israël et que les nouveaux termes des mesures d’aide à Israël seraient aussi bloqués.



D.B. : Donc ce devait être dans le discours de Ford ?

J.B. : Ils avaient déjà interrompu leur aide, les avions n’étaient pas partis, et les négociations pour de nouvelles aides étaient stoppées. En trois semaines, l’AIPAC obtint que 76 sénateurs, de Teddy Kennedy à Barry Godwater, Orin Hatch, Paul Laxalt, George Mac Govern – dont certains ont admis qu’ils ont subi des pressions pour signer : 76 sénateurs ont signé une lettre à Gérald Ford pour réaffirmer le rôle historique d’Israël au service des Etats Unis, et affirmer que ce rôle ne changerait pas

Ca a été une menace très grossière pour Gerald Ford, a-t-il affirmé, et ce fut une grande victoire pour l’AIPAC

Ils n’ont pas gagné toutes (les batailles). Mais ils sont les derniers à le reconnaître. Les trois présidents qui les ont affrontés, Ford, Jimmy Carter (qui a constamment été dans le pétrin à cause d’eux) et George Bush n’ont pas gagné leur ré-election.



D.B. : George Bush, le Premier (le père)

J.B. : George Bush le Premier n’aimait pas Israël et quand Israël a envahi le Liban, il a réclamé des sanctions ; il était Vice Président et sa demande a été rejetée.

Et quand Israël a bombardé le réacteur irakien, il a réclamé des sanctions ; il a été repoussé par Reagan..

Et quand Israël est venu lui demander un prêt garanti de 10 milliards de dollars, il a dit non. Il a essayé d’organiser une conférence pour des négociations de paix à Madrid ; il a dit attendons 120 jours, arrêtez de construire des colonies, n’installez pas de Russes dans les Territoires Occupés, il est allé à la télévision et a annoncé aux américains que des milliers de lobbyistes étaient au Congrès pour soutenir un prêt garanti contre (…) moi, a-t-il dit.

Ensuite il a parlé aux américains du montant que chaque israélien touchait grâce à l’aide des Etats-Unis.

Actuellement, on ne trouve cette référence- que dans "Confidence brisée", le livre de Moshe Aren, Ministre des Affaires Etrangères, une attaque contre l’administration Bush, considérée comme l’administration la plus anti-israélienne de toute l’histoire américaine.



D.B. : Et il n’a pas été réélu.

J.B. : Et il n’a pas été réélu. Il est passé de 38% de votes juifs à approximativement 10%.



D.B. : Bon, deux autres exemples, plus contemporains, du pouvoir de l’AIPAC sur le contrôle de la politique depuis les coulisses et sur la scène.

J.B. : Essentiellement ce que Clinton a compris, tout comme Bush le jeune – l’actuel George Bush – c’est que si vous ne pouvez pas vous battre contre eux, alors il faut les rejoindre.

C’est ainsi que le Département d’Etat qui a historiquement été considéré comme un ennemi par l’AIPAC, plus enclins à soutenir les états arabes et les intérêts pétroliers de l’Amérique – c’est assez intéressant – a été littéralement disculpé et un certain nombre de lobbyistes juifs libéraux, comme Dennis Ross, ont été introduits dans l’administration Clinton.

Il y a eu un article dans le quotidien juif israélien "Ha’aretz" qui décrivait la judaïsation du Département d’Etat.

Ce que vous avez vu dans l’administration Clinton a été une bataille des sionistes libéraux pour soutenir Israël, à l’intérieur de l’administration contre les supporters extrême droite du Likoud à l’extérieur de l’administration. Ainsi, vous aviez tout un débat autour de ce qu’allait être la politique américaine, partagée être entre ces deux groupes.

Chose curieuse, l’AIPAC,c’est comme Monsanto.
Les membres de l’AIPAC vont et viennent dans l’administration comme Monsanto va et vient dans les autorités de régulation du gouvernement.

Dennis Ross est maintenant avec l’AIPAC.
Martin Indyk, qui a créé "l’Institut de Washington pour la Politique au Proche-Orient", vitrine de choix de l’AIPAC, est entré dans l’administration grâce à Clinton et s’est vu dans la foulée accorder la citoyenneté : il est Australien d’origine. Ainsi, vous voyez leurs allées et venues.



D.B. : Maintenant l’AIPAC – ce serait impropre à ce stade de l’histoire, que de dire que l’AIPAC est une organisation juive

J.B. : Oui, c’est largement une organisation juive mais ce n’est pas la seule du lobby d’Israël



D.B. : Et l’AIPAC a franchi les frontières religieuses et les frontières politiques pour créer un partenariat, si vous préférez, un étrange tandem, mais tout au bénéfice de leur travail.

J.B. : L’AIPAC ne serait pas aussi puissant s’il n’était qu’un lobby de Washington composé de Juifs.

D’un côté, l’AIPAC a été renforcé par les fédérations juives et les organisations juives de tout le pays, mais au début de 1978, avec l’invitation faite par Menachem Begin à Jerry Falwell de visiter Israël, une alliance s’est développée entre l’AIPAC et les Chrétiens Evangélistes.



D.B. : Je crois qu’ils représentent actuellement en Israël le groupe de touristes le plus important.
Ils ne financent pas les politiciens comme le fait l’AIPAC, mais ils apportent des votes et des soutiens aux états clefs où il y a des populations relativement restreintes de juifs.
Cela représente une puissante alliance.


J.B. : Pendant longtemps, la plupart des organisations sionistes libérales, y compris ADL, (N.T : Anti Defamation League) avaient gardé leur distance avec les évangélistes qui fondamentalement avaient une position -leur soutien à Israël, c’est à noter, repose sur le retour du Messie.

Les Juifs devront retourner en Israël pour qu’advienne un nouvel Armaggedon , le Messie arrivera, et les Juifs qui n’accepteront pas le Christ seront brûlés.



D.B. : Et nous avons une collaboration vraiment étrange.
Sur ces ondes, nous avons interviewé des prêcheurs noirs qui font alliance avec ces mêmes évangélistes qui sont ceux, eux ou leurs pères, qui étaient pour les lynchages.
Nous avons parlé de ça, et il s’agit de cette même alliance contre nature que nous pourrions imaginer choquer les Juifs qui en font partie


J.B. : Ils l’ont été longtemps, mais la distance a maintenant disparu.
Après qu’Israël ait commencé à attaquer la Cisjordanie il y a quelques années, à Jénine et à Naplouse, Israël s’est cherché des alliés et voilà, nous avons eu l’ambassade israélienne qui a imaginé un breakfast de prière qui a accueilli Jerry Reed, Pat Robertson et Ralph Reed – les anciens directeurs de la Coalition Chrétienne.

Et ensuite l’ADL qui est l’une des récentes organisations qui soutient les évangélistes, a passé une annonce d’une demi page dans le "New York Times" pour citer un discours de Ralph Reed à la louange d’Israël.

Vous voyez donc qu’il s‘agit d’un mariage de convenance.
Le côté juif du lobby sait que cette histoire d’Armageddon est un non sens, mais ils saisiront – croient-ils - cet important soutien. Et beaucoup de sénateurs importants comme Tom Delay, Trent Lott, tous sont impliqués là-dedans et ils sont parmi les plus vigoureux soutiens d’Israël au sénat.



D.B. : Pouvez-vous nous donner des exemples brefs de la manière dont l’AIPAC est entré dans la politique structurelle au niveau du Sénat ou du Congrès ? Comment jouent-ils ce jeu ?

J.B. : S’ils rencontrent un membre du Congrès ou un sénateur qui ne soutient pas Israël, vote contre Israël, si ce membre du Congrès ou ce sénateur est un peu faible dans son secteur, ils lui chercheront un autre candidat.

Dans le cas de Cinthya McKinney et Earl Hilliard, en Georgie et en Alabama, ils ont récupéré deux opposants noirs, ARtur Davis et Denise Majette, et ils ont fait une campagne calomnieuse contre Hilliard et McKinney à la fois et ils ont réussi.
Ils ont récolté de l’argent de tous les coins du pays.

Dans le cas de McKinney, il n’y avait personne dans la primaire républicaine, aussi 400000 républicains se sont opposés à la primaire, se sont retournés contre elle, et ont voté contre elle. Voilà comment elle a perdu.
Lors de cette dernière (élection), il y avait une autre candidate et ils n’ont pas réussir à le faire ça ; elle est de retour dans son bureau.

Mais c’est intéressant de savoir que le "Black Caucus" a toujours compté parmi ses membres au Congrès un certain nombre de critiques d’Israël, et que l’un après l’autre, ils ont été écartés.
Cynthia McKinney est la dernière voix authentique qui ait critiqué Israël : elle est revenue dans son bureau et nous verrons ce qu’elle fait.



D.B. : Finalement, nous voyons peut-être une des périodes les plus brutales du nettoyage ethnique de Palestine et l’incroyable répression qui est évidemment une tentative pour voler ce qui reste des territoires au profit d’Israël. Sharon est libre de régner maintenant.
Nous voyons par exemple, nous parlions de Dennis Ross, bon, regardons maintenant, passons rapidement, et nous voyons maintenant Elliot Abrahams – quelqu’un qui est un criminel absous, un menteur, quelqu’un qui a menti au Congrès et menti à tous les Américains, couvrant un crime de masse et les massacres d’Amérique Centrale.
Il est maintenant l’homme pivot, un « néocon » (néoconservateur) d’extrême droite, et en tant qu’homme pivot, il est le lien entre l’administration Bush et Sharon.
Que pouvons-nous dire du rôle que joue l’AIPAC dans cette nouvelle relation ?


J.B. : Le rôle de l’AIPAC dans cette relation, c’est d’assurer que tout accord auquel Israël est soumis, tout marché qui sera proposé à Israël, ils l’auront approuvé.
Chaque discours que le président fait sera complètement approuvé.
L’AIPAC ne sera surpris par aucune déclaration de George Bush, sauf s’il commettait une impropriété folle de langage.

Le rôle d’Abrahams est de circuler ça et là et d’informer Israël de tout ce que l’Amérique a l’intention de faire – il fera certaines déclarations utiles à Israël dans les medias.

Mais surtout, comme Robert Fisk l’a écrit ou comme d’autres journalistes israéliens l’ont écrit, Sharon écrit pratiquement les discours de Bush.
Sans avoir même besoin d’aller à l’AIPAC - dans un sens.



D.B. : Comment voyez-vous le lien entre la politique de l’Irak et Israël, brièvement ?

J.B. : Très rapidement, je pense qu’Israël a bénéficié de la guerre en Irak, parce que maintenant avec les troupes américaines qui font en Irak la même chose que les troupes israéliennes ont fait en Palestine, et qui viennent en Israël pour se former à la technique de lutte contre la résistance intérieure (ils ont entraîné les troupes en Louisiane et aussi en Israël) – c’est un lien entre les Etats-Unis et Israël, plus fort que jamais.

Les Etats-Unis n’ont rien critiqué de ce qu’Israël a fait antérieurement, même dans les termes bidon qu’ils ont l'habitude d’utiliser, parce que ce que font les Etats-Unis en Irak c’est essentiellement, à une échelle différente, ce qu’Israël fait aux Palestiniens depuis 37 ans.

Source : http://student.cs.ucc.ie/
Traduction : CS pour ISM

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