FREE PALESTINE
31 décembre 2021

Quand le goût du pouvoir prédomine sur l'intégrité, traître un jour, traître toujours + Info du jour

Source: Externe

Le peuple palestinien doit s’approprier son combat, loin des politiciens

 

Parfois, l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) trouve de bonnes raisons d’émettre des condamnations sévères.

Les récents commentaires du membre de la Knesset, Mansour Abbas, qui fait partie du gouvernement de coalition du Premier ministre israélien Naftali Bennett, ont soulevé l’ire des responsables palestiniens.

Depuis qu’il a pris ses nouvelles fonctions, Mansour Abbas n’est pas étranger à la rhétorique coloniale. Alors que les Palestiniens de Gaza ruminaient dans les dégâts causés par les bombardements israéliens en mai, Abbas n’a pas condamné catégoriquement l’agression. «Si j’ai l’occasion de faire avancer la paix, je le ferai», a-t-il déclaré, vaguement.

Il faut peut-être lire cette déclaration dans le contexte de ses récentes déclarations choquantes sur la rhétorique sioniste. «L’État d’Israël est né en tant qu’État juif. C’est la décision du peuple et la question ne porte pas sur l’identité de l’État. Il est né ainsi et le restera».

Source: Externe

Le comité exécutif de l’OLP a répliqué: «Ces déclarations n’expriment pas l’opinion de notre peuple, où qu’il soit, concernant la loi raciste sur la nationalité et la judéité de l’État, qui est en totale contradiction avec notre droit à l’autodétermination, porte atteinte aux droits de notre peuple à l’intérieur des terres de 1948 et constitue une menace directe pour lui, tandis qu’elle renforce la politique sioniste de racisme à son égard et à l’égard de ses droits dans sa patrie.»

Malheureusement, si la déclaration de l’OLP est cette fois juste, sa diplomatie a mis en danger la lutte anticoloniale palestinienne d’une manière telle qu’il est difficile d’isoler la déclaration de Mansour Abbas comme étant la seule position néfaste des hommes politiques palestiniens.

La déclaration d’indépendance de Yasser Arafat a reconnu Israël; c’est un exemple de la manière dont la diplomatie a contrecarré la position de principe de la libération.

Les Accords d’Oslo ont encore dénaturé la lutte anticoloniale du peuple palestinien en marginalisant des questions essentielles telles que le droit au retour des réfugiés palestiniens.

Sans compter que le projet colonial d’Israël bénéficie de la protection suprême de l’ONU depuis sa création, et qu’aucune résolution ou politique n’a jamais contré la violence historique infligée aux Palestiniens.

La situation actuelle est qu’en Israël, un homme politique dont les affinités devraient être avec la Palestine plaide ouvertement pour que les Palestiniens acceptent non seulement le colonialisme mais aussi l’apartheid.

Source: Externe

Pendant ce temps, dans les territoires palestiniens occupés, le pragmatisme s’est traduit par un acquiescement tacite à la colonisation sioniste. L’Autorité palestinienne s’est depuis longtemps vendue au sionisme – l’AP n’aurait eu aucune raison d’exister si elle n’avait pas été complice d’Israël et de la communauté internationale.

Les factions palestiniennes, quant à elles, sont marginalisées au point que l’idéologie prime sur l’action. À Gaza, le Hamas a dû faire face à différentes identités depuis son entrée dans la sphère politique et son acceptation du paradigme des deux États entre en contradiction avec sa rhétorique de libération.

Mansour Abbas a le potentiel de faire beaucoup de dégâts aux Palestiniens depuis l’intérieur d’Israël. L’AP, en revanche, a prouvé qu’elle préférait s’accrocher au pouvoir.

Alors, où, dans toute cette cacophonie qui ne sert qu’Israël, les Palestiniens peuvent-ils trouver une déclaration qui soit fondée sur des principes?

Comme l’a dit à juste titre l’OLP, la déclaration n’exprime pas le sentiment du peuple palestinien, mais qu’en est-il des hommes politiques qui jouent avec la vie des Palestiniens?

Ramona Wadi -

23.12.21

Source: ISM

Source: Externe

INFO DU JOUR: L'Assemblée Générale de l'ONU vote une enquête sur les crimes de guerre d'Israël

Une majorité forte de 125 États-membres de l’ONU vient de voter, pour la première fois, la création d’une commission d’enquête permanente sur les crimes de guerre commis par Israël.

Une décision analogue avait déjà été adoptée en mai dernier par le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU (UNHRC), dans le sillage de l’agression israélienne contre la bande de Gaza, qui avait fait des centaines de morts.

Mais si l’Assemblée Générale a choisi de renforcer l’initiative de l’UNHRC, c’est en raison d’une provocation supplémentaire du régime de l’apartheid: ce dernier avait en effet déposé un amendement, lors de l’examen du budget de cette agence spécialisée de l’ONU, pour empêcher le financement de l’enquête criminelle!

Seuls 8 États-membres ont voté contre, à savoir Israël, les États-Unis et la Hongrie de l’antisémite Orban, plus quelques habituels micro-États de l’Océan Pacifique (Îles Marshall, Micronésie, Nauru, Palau et Papouasie-Nouvelle Guinée). 

Un total de 34 autres se sont abstenus: l’Albanie, l’Australie, l’Autriche, le Brésil, la Bulgarie, le Burundi, le Canada, la République centrafricaine, la Colombie, la Croatie, la République tchèque, l’Équateur, les Fidji, l’Allemagne, le Guatemala, Haïti, l’Honduras, l’Inde, l’Italie, la Lituanie, Madagascar, le Monténégro, les Pays-Bas, la Macédoine du Nord, la Corée du Sud, le Rwanda, la Slovaquie, la Slovénie, les Îles Salomon, Tonga, l’Ukraine, le Royaume-Uni, l’Uruguay et la Zambie.

28.12.21

Source: CAPJO

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