FREE PALESTINE
12 juillet 2007

La scolarité en Israël

ALYA: La scolarité en Israël
Par Marc Haviv pour Guysen Intenational News
Jeudi 12 juillet 2007 à 15:32
Dans quelques jours une nouvelle vague importante ''d'Olims'' (émigrants) de France va rejoindre la Terre Sainte.
600 d'entre eux sont attendus le 25 Juillet.

Un des points les plus importants pour une Alya réussie est bien évidemment le devenir des enfants.

Généralement en ce qui concerne les petits, maternelle et primaire, il n'y a pas trop de soucis à se faire, les enfants apprennent très vite l'hébreu, se font des amis et en moins d'une année l'intégration est parfaite.

Pour les adolescents, à partir de 14 ans cela est un peu plus compliqué d'abord parce que nous avons à faire à des ados ou pré ados, ils se forgent leur caractère, ils ont eu le temps de se faire des amis qu'ils fréquentent depuis plusieurs années. On parle alors d'un véritable déracinement. Pour eux il faudra probablement plus qu'une année pour s'acclimater.

Par contre c'est  avec eux qu'il faut faire le bon choix, même si ce que ce choix est difficile.

Généralement les parents préfèrent mettre leurs enfants dans une école "Mamlahti Dati" c'est-à-dire religieuse d'Etat, un peu comme les écoles juives que nous connaissons en France, de façon à ne pas être trop dépaysé.

Dans ces écoles et de plus en plus depuis l'arrivée significative des olims de France, des structures d'accueil sont mises en place. Ces structures au sein de l'école proposent des cours de soutien, des Oulpanims, des aides par des "Bat Shérout" jeunes filles francophones qui effectuent leur service civil qui aident les jeunes et donnent également aussi des cours de soutien.

Cependant et surtout la première année, les parents pensent que leurs enfants sont pris en main et également par le fait qu'ils sont eux-mêmes débordés par leurs difficultés d'intégration, ils suivent moins l'évolution de leurs enfants.

De l'autre côté, les jeunes qui vivent une année transitoire un peu "cool" sortent rapidement du cadre rigoureux "parents-école" et peuvent décrocher au niveau scolarité.
De plus, en Israël l'école ne fonctionne que le matin et en début d'après midi pour les plus grands. Le reste du temps ils se retrouvent plus libres qu'ils ne l'ont jamais été en France.

C'est la raison pour laquelle les parents se doivent être exceptionnellement vigilants la première année.

Une des solutions serait éventuellement de mettre les jeunes qui se rapprochent de l'âge du bac, dans des structures où l'encadrement est complet comme certains internats qui ont des programmes adapté aux Olims de France.

Il existe des structures de qualité et adaptés, des programmes qui ont fait leurs preuves tel que NAALE . La plupart sont dans la région de Jérusalem mais aussi dans d'autres régions du pays.

Il y a des écoles spécifiques pour jeunes filles comme le lycée Amalia de Jérusalem, pour garçons comme Naalé Tsion; ou encore mixte comme la Hava , le Lycée français. (il en existe bien d'autres, il faut se renseigner auprès de l'agence juive ou AMI)

A mon sens et ce malgré le sacrifice des parents qui doivent se séparer de leur enfant, ces structures conviennent parfaitement aux jeunes pour qu'ils puissent rapidement se maintenir "sur les rails", s'intégrer parfaitement, apprendre vite l'hébreu, ne pas perdre son temps en faisant de la première année une année de vacances et surtout obtenir un bon baccalauréat.

A ce propos la question se pose, quel Baccalauréat choisir en Israël? En effet, nous avons le privilège de choisir entre un bac israélien et Français que certains lycées proposent (Givat Washington, la Hava..).

C'est là le choix de chacun. En ce qui me concerne, j'estime que quelqu'un qui fait son Alya doit chercher par tous les moyens à s'intégrer au pays le mieux possible afin d'accéder aux meilleures universités. Le bac israélien, ses résultats et sa valeur est connu et reconnu par tous.

De plus passer un bac Français est pour moi, une façon de se donner, inconsciemment une voie de repli vers la France en cas d'échec de l'Alya. Cette façon de penser ou de "sub penser" chacun vous le dira, est la pire chose afin ne pas s'intégrer DEFINITIVEMENT "Has vé Shalom" (D… nous en préserve) comme le disent les" pur et dur".

Faire son Alya passe obligatoirement par des difficultés pour chacun des membres de la famille et chacun à son niveau. Analyser et cerner les problèmes c'est en fait les résoudre.

Un dernier conseil si vous souhaitez que vos enfants s'intègrent le plus rapidement possible. Ne prenez pas de Satellite qui capte toutes les chaînes françaises au moins les deux premières années et tant pis pour vous qui ne comprenez pas l'hébreu. Si vous ne me croyez pas, je vous mettrai en contact avec des amis qui n'ont pas voulu nous écouter!!!!!!

Site sioniste:http://www.guysen.com
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