FREE PALESTINE
2 avril 2007

Israël refuse le plan de la Ligue arabe en l'état

Israël refuse le plan de la Ligue arabe en l'état

Nouvel Obs    

29.03.07

Shimon Peres a indiqué que l'Etat hébreu refusait d'entériner telle quelle l'initiative des dirigeants arabes réunis à Ryad, rappelant la nécessité de négociations.

Shimon Peres, numéro deux du gouvernement israélien, a affirmé jeudi 29 mars qu'Israël refusait d'accepter telle quelle l'initiative de paix arabe. "Il n'y a qu'un seul moyen pour surmonter nos divergences, c'est la négociation", a déclaré Shimon Peres à la radio publique israélienne.

"Il est impossible de dire: vous devez prendre ce qu'on vous propose tel quel. Si Israël acceptait cette initiative, des négociations n'auraient plus de raison d'être", a-t-il ajouté.

Mercredi soir, Israël faisait preuve de prudence après la décision des dirigeants arabes de relancer une initiative de paix qu'ils avaient adoptée en 2002 tout en appelant le gouvernement et les Israéliens à adopter ce plan.

"Nous étudions dans le détail le texte de cette initiative pour savoir ce qu'il y a de nouveau, si des changements ont été apportés et ce n'est qu'ensuite que nous réagirons officiellement", a affirmé Miri Eisin, porte-parole du Premier ministre Ehud Olmert.

Auparavant une responsable avait rappelé que le Premier ministre avait affirmé "à plusieurs reprises qu'il y avait des éléments positifs dans l'initiative saoudienne".

Elle avait toutefois souligné une nouvelle fois qu'Israël "ne peut pas accepter l'application du droit au retour des réfugiés palestiniens dans le cadre d'un règlement de paix".

Appel direct

Les dirigeants arabes réunis pour le sommet arabe à Ryad ont décidé mercredi de relancer l'initiative de paix avec Israël de 2002 et de lancer un appel direct "au gouvernement israélien et à tous les Israéliens" pour qu'ils acceptent ce plan.

Ehud Olmert avait exprimé lundi le voeu que les Etats arabes fassent "avancer" l'initiative de paix proposée par l'Arabie saoudite.

"Si les pays arabes modérés font avancer le processus en suivant l'initiative saoudienne, je considérerai cela comme un développement très positif", avait déclaré Ehoud Olmert.

"Je pense que l'initiative saoudienne est très intéressante", avait ajouté le Premier ministre israélien.

"Nous voulons avancer et nous considérons l'initiative saoudienne comme une contribution très positive pour faciliter ce processus. Mais le principal obstacle est que le gouvernement palestinien dirigé par le Hamas et (son chef) Khaled Mechaal semblent ne pas accepter la réalité d'Israël et ne veulent pas reconnaître Israël", avait-il indiqué.

Point de départ

Le plan arabe prévoit la reconnaissance d'Israël par les pays arabes en échange du retrait israélien des territoires arabes occupés depuis 1967, de la création d'un Etat palestinien et du règlement de la question des réfugiés palestiniens.

Des responsables israéliens ont estimé qu'il pourrait être un point de départ pour des négociations s'il spécifie que les réfugiés retournent dans des zones contrôlées par les Palestiniens et non en Israël, ce que rejettent l'Egypte et la Ligue arabe.

Au début du mois, la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, avait toutefois affirmé que son pays ne pouvait accepter l'initiative de paix arabe "dans sa forme actuelle".

Tzipi Livni avait souligné que les clauses concernant le sort des réfugiés palestiniens rendaient "impossible d'accepter cette initiative dans sa forme actuelle".

Source : PNN

http://french.pnn.ps/index.php?option=com_content&task=view&id=738

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