Pétition:
Liberté immédiate et inconditionnelle de Mohammed Qassim Al Azraq
Mohammed Qassim Al Azraq (27ans) - le coordonnateur des activités du Lajee Center - a été arrêté le 26 mars lorsque les soldats israéliens ont pris d'assaut le camp de réfugiés d'Aïda à Bethléem, et ont pillé sa maison. Ces derniers mois ont été marqués par une intense escalade de la violence et des arrestations perpétrées à l’encontre de protestataires pacifiques dans toute la Cisjordanie. La violence subie par les prisonniers politiques en général est alarmante.
Depuis son arrestation, Mohammed a été détenu dans le centre d’interrogatoire de Al Jalameh. Ses geôliers n'ont pas fourni de raison claire justifiant son arrestation, ni de d’accusation pour une quelconque infraction. Comme le ministre des Affaires des Prisonniers, Issa Qaraque, l’a communiqué, l'état de santé de Mohammed Al Azraq s'est détérioré en raison des conditions d’interrogatoire très sévères qui lui ont été infligées. L'avocat de Mohammed a demandé son transfert à l’hôpital car il souffre de blessures sévères et de problèmes gastro-intestinaux suite à des coups et de mauvais traitements.
Ces pratiques violent clairement l'article 5 et 9 de la Déclaration des droits de l'homme qui stipulent qu’aucun être humain ne peut être soumis à la torture, ni à des peines ou traitements inhumains ou dégradants, ainsi que nul ne peut être soumis à une arrestation arbitraire, la détention ou l'exil.
Comme il n'y a pas d’ACCUSATION CLAIRE envers Mohammed, et en raison des CONDITIONS MÉDICALES GRAVES dont il souffre actuellement, nous demandons la libération immédiate de Mohammed Al Azraq.
Nous demandons la libération immédiate et inconditionnelle
et l'accès à des soins médicaux pour Mohammed Qassim Al Azraq
17 avril journée mondiale pour les prisonniers palestiniens à Bruxelles
Bruxelles
Le 17 avril est la journée mondiale pour les prisonniers palestiniens. Nous vous appelons à la solidarité pour la libération de tous les prisonniers palestiniens !
Luk Vervaet, Association des familles & ami(e)s des détenus
Nadia Boumazzoughe, Femmes contre le blocus de Gaza
Le Mouvement Citoyen Palestine soutient activement l'appel du 17 avril et invite ses sympathisant-e-s à y participer.
- Affichettes :
- Prisonnière
- Prisonnier
- Femme
- Enfant / 12 ans
- Enfant / Sortie d'école
- Etudiant
- Journaliste
- Détention administrative
- Déplacement / expulsion
LA CAUSE DES PRISONNIERS PALESTINIENS :
" Depuis 1967, plus de 850 000 Palestiniens (20% de la population totale et 40% de la population masculine) ont été emprisonnés par les autorités israéliennes.
Les prisonniers palestiniens sont le plus souvent détenus en Israël même, en violation de la IVe Convention de Genève. Leur procès, devant un tribunal militaire d’exception, se déroule en hébreu (une langue qu’ils ne comprennent généralement pas) et aboutit dans 99% des cas à une condamnation à une peine de prison.
On comptait au 1er janvier 2014, plus de 5000 prisonniers palestiniens dont 181 avaient moins de 18 ans, 14 étaient membres du Conseil législatif (parlement) palestinien, et 12 femmes.
Lors de leur arrestation et pendant toute leur détention, les prisonniers palestiniens sont soumis à des mauvais traitements, à la torture, et à la négligence médicale ainsi que l’ont dénoncé de grandes organisations de droits de l’Homme. Plus de 1200 prisonniers malades nécessitant des soins médicaux adéquats, dont 177 sont atteints de plusieurs maladies graves comme le cancer et l’insuffisance cardiaque et rénale, croupissent dans plusieurs prisons israéliennes.
Selon l’Unicef, chaque année, ce sont environ 700 enfants palestiniens de 12 à 17 ans qui sont en détention. A partir de 14 ans, ils peuvent être condamnés jusqu’à dix ou vingt ans de prison pour jet de pierres.
145 détenus le sont sous le régime de la détention administrative (voir la brochure sur la détention administrative élaborée par l’ACAT, la LDH, l’AFPS et la Plateforme Palestine).
Cette procédure permet à l’armée israélienne de détenir une personne pour une période de six mois renouvelables indéfiniment. Le détenu administratif est emprisonné sans accusation ni jugement, le plus souvent sur la base de preuves qualifiées de « secrètes » par l’armée et qui ne sont donc accessibles ni au détenu ni à son avocat".
(texte : Plateforme des ONG françaises pour la Palestine qui travaillent à réaliser le documentaire : Palestine : la case prison - Un documentaire pour défendre la cause des prisonnier(e)s politiques et d'opinion palestinien(e)s)
Bruxelles
Appel du Mouvement Citoyen Palestine à l'occasion de la journée internationale
pour les prisonniers palestiniens du 17 avril 2014.
Nous exigeons la libération immédiate de tous les prisonniers politiques palestiniens détenus par Israël, car ils sont victimes d’un système judiciaire illégal et injuste qui découle du système de discrimination raciale mis en place par Israël. En particulier, nous exigeons la fin des pratiques suivantes :
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La détention administrative,
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La torture et les mauvais traitements,
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La détention en isolement,
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L’usage, dans les territoires occupés palestiniens, de tribunaux militaires qui jugent illégalement des civils.
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L’usage des « éléments de preuves à caractère secret » qui est une atteinte flagrante au droit à une procédure judiciaire régulière et équitable.
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Les arrestations opérées au sein de catégories vulnérables de la population incluant les enfants, les handicapés, les personnes âgées et les malades. »