FREE PALESTINE
6 janvier 2008

L’ILLEGITIMITE D’ISRAËL

L’ILLEGITIMITE D’ISRAËL

Tant sur le plan de l’éthique élémentaire, du sentiment  intuitif de ce qui est juste , que  pour  ce qui est  du droit international,  la  légitimité de l’état d’Israël est « nulle et non  avenue « . En effet Israël n’a déjà jamais respecté  la résolution 181 de l’ONU (constitué de cinquante sept  états seulement à l'époque) du 29 novembre 1947. Une résolution qui ne se prétendait  qu'une recommandation, votée seulement au « troisième tour de scrutin » par 33 états seulement., sur laquelle  pourtant Israël  s’appuie.   En effet  les archives  historiques  israéliennes, voire même les auto-biographies des meneurs sionistes de l’époque, qui avaient auparavant  été à juste titre  considérés comme    des terroristes par les Britanniques avant la fin du mandat,  démontrent amplement que les dits sionistes n’avaient pas la moindre petite  intention de respecter  ce qu’on  pourrait appeler « leur part » des termes de la résolution très normalement et logiquement rejetée par la majorité de la partie arabe; sauf les rois Abdallah de Jordanie et Farouk d'Egypte. De nombreux écrits prouvent en effet que leur stratégie était bien, en, commençant  par quelques meurtres pour terroriser,  de pousser les Palestiniens  au-delà du Jourdain. Alors que le droit international moderne nie tout droit d’acquisition de territoires  par faits de guerre et encore plus par faits terroristes.  Mais qu'est-ce que c'est que quelques meurtres d'Arabes ?  La Bible ne dit-elle pas que  ces gens là n'ont pas  plus  d'âme qu'un animal ? . D'ailleurs aucun goy n'est respectable et c'est tout juste si les juifs sépharades (orientaux)  le sont. 

Et elle  d'autant plus  vrai et fondée, cette affirmation de l'illégitimité,  qu'une partie de ces 33 états fut  l'objet de chantages odieux, France incluse,  et que d'autres, sous forte influence chrétienne,  n'auraient jamais permis d'atteindre les  deux tiers de voix exprimées nécessaires  s'ils avaient su que les sionistes n'avaient pas davantage l'intention de respecter les clauses concernant l'internalisation de la gestion de Jérusalem, la ville sainte des trois religions  monothéistes. Alors que, par contre, il est incontestabe que le « petit père soviétique des peuples »  était complice du président Truman ( l'ex-membre du KU Klux Klan, qui avait besoin des votes juifs pour se faire élire en Novembre 1948)  et joua un rôle essentiel  dans la victoire  des sionistes contre les armées arabes plus  ou moins unies. 

Au passage,    on ignore d'ailleurs souvent  que le 19 mars 1948, voyant les premières exactions sionistes vis-à-vis des Palestiniens sans doute, malgré le vote juif déjà nocif aux Palestiniens,    les USA se ravisèrent et demandèrent à l’ONU la suspension du plan de partage, donc de la recommandation/résolution. .

Ensuite,  par dessus le marché,  on sait que les Israéliens ne respectèrent  absolument  pas non plus et n’avaient aucune intention de respecter la Charte de l’ONU  quand fut  votée  la résolution  273  qui les acceptait au sein de l’ONU le 12 mai 1949., le  texte étant  totalement surréaliste , kafkaïen et ubuesque  à un point inimaginable par ceux qui ne l'ont jamais lu.

Contrairement donc à la rengaine sioniste « Israël fut reconnue par la communauté internationale en 1949 »,   tout esprit objectif ne peut donc que considérer comme illégitime l’existence effective à laquelle il faut bien se résigner, Hamas inclus, d’Israël  pour non respect,  dès avant le 14 Mai 1948   (déclaration d’indépendance) , si l’on peut dire,  des « termes  du contrat ». Alors que les « pères fondateurs » qui signèrent cette déclaration pourraient  toujours rétorquer  qu'ils ne se sont pas parjurés puisque, en réalité ,ils signèrent en bas d'une feuille blanche, le texte de l'arrogant Ben Gourion , pur chef d'oeuvre  d'hypocrisie, n'ayant pas  pu être « calligraphié » à temps.

Il est évident en 2008 qu’un « état artificiellement majoritairement peuplé de juifs dénommé Israël » existe, « laid  et mal », beaucoup grâce à des aides financières internationales publiques ou privées et à une  importante puissance militaire. Et que , devant le fait accompli, au moins en un  premier  temps, malgré toutes  les manipulations démographiques  de type « alyia »  qui ont grossi artificiellement la population considérée comme juive en Israël , jusqu'à  accepter non seulement des juifs éthiopiens noirs, mais  des juifs  russes « antisémites » (pour utiliser ce terme très  employé comme faux argument  et surtout très  impropre), , il n’est pas possible de « dissoudre l’état juif encore sans constitution dénommé  Israël ». Ce que même l’Iran n’a jamais dit vouloir dans l'immédiat ,  contrairement à ce que des médias désinformateurs (plus ou moins sous influence sioniste  directe ou indirecte)  nous ont rabaché et rabachent encore régulièrement. C'est « le régime occupant Jérusalem » dont  le triste Khomeiny, cité par le peu ragoutant président d'Iran actuel, souhaitait  voir disparaître ou prédisait   qu'il « disparaîtrait de la page du temps  » , ce qui n'a absolument rien à voir avec  le faussement historique « rayer de la carte », en précisant judicieusement    « comme avaient disparu le régime nazi et le régime soviétique » .

Disparition du sionisme criminel, sinon du sionisme en totalité, face au diasporisme,    qui est évidemment plus que souhaitable et pas seulement pour les seuls Palestiniens de Cisjordanie, de Gaza, d'Israël  et d'ailleurs , mais encore pour l'ensemble de l'humanité victime directe ou colatérale de cette occupation déshumanisante qui n'est même  pas une guerre, vu que les chars, les bulldozers, les avions , les hélicoptères,  les drones, etc.,  et les aboiements enregistrés de chiens  diffusés la nuit , dans les villes et dansles camps, pour terroriser, ne sont utilisés  que d'un côté ... par les occupants.. 

C'est bien pourquoi, vu l'illégitimité effective et fondamentale de cet état raciste  et ethnique, fruit essentiellement  de l'association contre nature d'idéologues politiciens athées et de juifs orthodoxes, au nom d'un passé historique « biblique » très romancé et dénaturé,    le minimum réaliste et encore très injuste  qui puissent être exigé des Israéliens juifs sionistes, alors qu' il en est de plus en plus, mais pas encore assez,  de non-sionistes, voire de pro-palestiniens,  c’est de se « retirer »  - dans un état provisoire pour quelques décennies cicatrisantes  ? - sur le territoire arbitrairement  et sans droit « donné » par l'absurde et inique  résolution 181. Un territoire que ne possédait pas, redisons-le,  les sus-évoqués 33 votants de l'ONU qui n'avaient évidemment nullement consulté les occupants légitimes,  quelques  soit leur statut  (propriétaires ou locataires). Alors que seul 7 % de la Palestine, acquise par le fond national  juif de diverses façons plus ou moins douteuses, leur appartenait. Sachant bien que,  dans un contexte de paix enfin acquise la moindre clause quelque peu favorable  aux sionistes et à leur état pseudo-démocratique serait  encore une très généreuse concession du peuple palestinien de préférence  enfin gouverné démocratiquement par des gens honnêtes n'ayant aucun crime de collaboration sur les mains .  Avec donc une Palestine souveraine, laïque, écologiquement et économiquement viable. Tosu les articles régissant l'antidémocratique OLP devenant, à leur  tour, « caduques ».

Car  le juste et éthique retrait  devrait évidemment se faire en rendant  évidemment intact aux Palestiniens tous les constructions et autres réalisations  judéo-israéliennes existantes  (parfois admirables en soi) sur les territoires rendus. Ce qui rendra  seulement un peu moins difficile l’application la plus  réaliste  possible du droit au retour qui fit  aussi  l’objet d’une résolution initiale (194) , puis de plusieurs autres qui réaffirmèrent ce droit inaliénable.

Et la réelle valorisation des terres effectuée  par les Israéliens (parfois aidés d'Arabes exploités) penseront  c ertains ? Ca ne représenterait toujours qu'une bien insuffisante compensation, en sus d'autres justes indemnités,  pour tout le mal fait et la déshumanisation, nuit et jour,  durant  plus de 40 ans, sinon plus de 60 ans. Sans pouvoir ressusciter les morts.

Et si cela ne se fait pas au plus vite que le sang de ces morts et des prochains retombent, entre autres,   sur la tête  des lâches hommes et femmes politiques  européens ,,,,, et sur ceux qui les estiment.

                                                                          Un palestinophile français sexagénaire

NB.  Il n'y aura pas de première étape de paix (qui, redisons-le une dernière fois,  sera encore injuste et éthiquement insatisfaisante, en attendant un meilleur traité) tant que les diverses associations réellement pro-palestiniennes du monde ne s'uniront pas pour diffuser  efficacement, auprès des vecteurs d'opinion et de décisions en particulier, un excellent argumentaire didactique démontrant l'illégitimité et l'inadmissibilité éthique et juridique de la résolution 181 et du plan  de partage, puis l'inadmissdibilité,   pour  tout être « bien né »,  des agissements arrogants des dirigeants, pour le moins, de ce « peuple sûr de lui et dominateur » qui se prétend, aussi infantilement qu'orgueilleusement,  seul peuple élu de Dieu.

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