L’ILLEGITIMITE D’ISRAËL
Tant sur
le plan de l’éthique élémentaire, du sentiment intuitif de
ce qui est juste , que pour ce qui est du droit international,
la légitimité de l’état d’Israël est « nulle et non
avenue « . En effet Israël n’a déjà jamais respecté la résolution
181 de l’ONU (constitué de cinquante sept états seulement
à l'époque) du 29 novembre 1947. Une résolution qui ne se prétendait qu'une recommandation, votée seulement au « troisième tour
de scrutin » par 33 états seulement.,
sur laquelle pourtant Israël s’appuie. En
effet les archives historiques israéliennes, voire
même les auto-biographies des meneurs sionistes de l’époque, qui
avaient auparavant été à juste titre considérés comme
des terroristes par les Britanniques avant la fin du mandat, démontrent
amplement que les dits sionistes n’avaient pas la moindre petite
intention de respecter ce qu’on pourrait appeler « leur
part » des termes de la résolution très normalement et logiquement
rejetée par la majorité de la partie arabe; sauf les rois Abdallah
de Jordanie et Farouk d'Egypte. De nombreux écrits prouvent en effet
que leur stratégie était bien, en, commençant par quelques
meurtres pour terroriser, de pousser les Palestiniens au-delà
du Jourdain. Alors que le droit international moderne nie tout droit
d’acquisition de territoires par faits de guerre et encore plus
par faits terroristes. Mais qu'est-ce que c'est que quelques meurtres
d'Arabes ? La Bible ne dit-elle pas que ces gens là n'ont
pas plus d'âme qu'un animal ? . D'ailleurs aucun goy n'est
respectable et c'est tout juste si les juifs sépharades (orientaux)
le sont.
Et elle
d'autant plus vrai et fondée, cette affirmation de l'illégitimité,
qu'une partie de ces 33 états fut l'objet de chantages odieux,
France incluse, et que d'autres, sous forte influence chrétienne,
n'auraient jamais permis d'atteindre les deux tiers de voix exprimées
nécessaires s'ils avaient su que les sionistes n'avaient pas
davantage l'intention de respecter les
clauses concernant l'internalisation de la gestion de Jérusalem, la
ville sainte des trois religions monothéistes. Alors que, par
contre, il est incontestabe que le « petit père soviétique des peuples »
était complice du président Truman ( l'ex-membre du KU Klux Klan,
qui avait besoin des votes juifs pour se faire élire en Novembre 1948)
et joua un rôle essentiel dans la victoire des sionistes
contre les armées arabes plus ou moins unies.
Au passage,
on ignore d'ailleurs souvent que le 19 mars
1948, voyant les premières exactions sionistes vis-à-vis des Palestiniens
sans doute, malgré le vote juif déjà nocif aux Palestiniens,
les USA se ravisèrent et demandèrent à l’ONU la suspension du plan
de partage, donc de la recommandation/résolution. .
Ensuite,
par dessus le marché, on sait que les Israéliens ne respectèrent
absolument pas non plus et n’avaient aucune intention de respecter
la Charte de l’ONU quand fut votée la résolution
273 qui les acceptait au sein de l’ONU le 12 mai 1949.,
le texte étant totalement surréaliste , kafkaïen et ubuesque
à un point inimaginable par ceux qui ne l'ont jamais lu.
Contrairement
donc à la rengaine sioniste « Israël fut reconnue par la communauté
internationale en 1949 », tout esprit objectif ne
peut donc que considérer comme illégitime l’existence effective
à laquelle il faut bien se résigner, Hamas inclus, d’Israël
pour non respect, dès avant le 14 Mai 1948 (déclaration
d’indépendance) , si l’on peut dire, des « termes du
contrat ». Alors que les « pères fondateurs » qui signèrent cette
déclaration pourraient toujours rétorquer qu'ils ne se
sont pas parjurés puisque, en réalité ,ils signèrent en bas d'une
feuille blanche, le texte de l'arrogant Ben Gourion , pur chef d'oeuvre
d'hypocrisie, n'ayant pas pu être « calligraphié » à temps.
Il est évident
en 2008 qu’un « état artificiellement majoritairement peuplé de
juifs dénommé Israël » existe, « laid et mal », beaucoup grâce
à des aides financières internationales publiques ou privées
et à une importante puissance militaire. Et que , devant le fait
accompli, au moins en un premier temps, malgré toutes
les manipulations démographiques de type « alyia » qui
ont grossi artificiellement la population considérée comme juive en
Israël , jusqu'à accepter non seulement des juifs éthiopiens
noirs, mais des juifs russes « antisémites » (pour utiliser
ce terme très employé comme faux argument et surtout très
impropre), , il n’est pas possible de « dissoudre l’état juif encore
sans constitution dénommé Israël ». Ce que même l’Iran n’a
jamais dit vouloir dans l'immédiat , contrairement à ce que
des médias désinformateurs (plus ou moins sous influence sioniste
directe ou indirecte) nous ont rabaché et rabachent encore régulièrement.
C'est « le régime occupant Jérusalem » dont le triste Khomeiny,
cité par le peu ragoutant président d'Iran actuel, souhaitait
voir disparaître ou prédisait qu'il « disparaîtrait de
la page du temps » , ce qui n'a absolument rien à voir avec
le faussement historique « rayer de la carte », en précisant judicieusement
« comme avaient disparu le régime nazi et le régime soviétique »
.
Disparition
du sionisme criminel, sinon du sionisme en totalité, face au diasporisme,
qui est évidemment plus que souhaitable et pas seulement pour les seuls
Palestiniens de Cisjordanie, de Gaza, d'Israël et d'ailleurs
, mais encore pour l'ensemble de l'humanité victime directe ou colatérale
de cette occupation déshumanisante qui n'est même pas une guerre,
vu que les chars, les bulldozers, les avions , les hélicoptères,
les drones, etc., et les aboiements enregistrés de chiens
diffusés la nuit , dans les villes et dansles camps, pour terroriser,
ne sont utilisés que d'un côté ... par les occupants..
C'est bien
pourquoi, vu l'illégitimité effective et fondamentale de cet état
raciste et ethnique, fruit essentiellement de l'association
contre nature d'idéologues politiciens athées et de juifs orthodoxes,
au nom d'un passé historique « biblique » très romancé et dénaturé,
le minimum réaliste et encore très injuste qui puissent être
exigé des Israéliens juifs sionistes, alors qu' il en est de plus
en plus, mais pas encore assez, de non-sionistes, voire de pro-palestiniens,
c’est de se « retirer » - dans un état provisoire pour quelques
décennies cicatrisantes ? - sur le territoire arbitrairement
et sans droit « donné » par l'absurde et inique résolution 181.
Un territoire que ne possédait pas, redisons-le, les sus-évoqués
33 votants de l'ONU qui n'avaient évidemment nullement consulté les
occupants légitimes, quelques soit leur statut (propriétaires
ou locataires). Alors que seul 7 % de
la Palestine, acquise par le fond national juif de diverses façons
plus ou moins douteuses, leur appartenait. Sachant bien que, dans
un contexte de paix enfin acquise la moindre clause quelque peu favorable
aux sionistes et à leur état pseudo-démocratique
serait encore une très généreuse concession du peuple palestinien
de préférence enfin gouverné démocratiquement par des gens
honnêtes n'ayant aucun crime de collaboration sur les mains .
Avec donc une Palestine souveraine, laïque, écologiquement et
économiquement viable. Tosu les articles régissant l'antidémocratique
OLP devenant, à leur tour, « caduques ».
Car
le juste et éthique retrait devrait évidemment se faire en rendant
évidemment intact aux Palestiniens tous les constructions et autres
réalisations judéo-israéliennes existantes (parfois admirables
en soi) sur les territoires rendus. Ce qui rendra seulement un
peu moins difficile l’application la plus réaliste possible
du droit au retour qui fit aussi l’objet d’une résolution
initiale (194) , puis de plusieurs autres qui réaffirmèrent ce droit
inaliénable.
Et la réelle
valorisation des terres effectuée par les Israéliens (parfois
aidés d'Arabes exploités) penseront c ertains ? Ca ne représenterait
toujours qu'une bien insuffisante compensation, en sus d'autres justes
indemnités, pour tout le mal fait et la déshumanisation, nuit
et jour, durant plus de 40 ans, sinon plus de 60 ans. Sans
pouvoir ressusciter les morts.
Et si cela ne se fait pas au plus vite que le sang de ces morts et des prochains retombent, entre autres, sur la tête des lâches hommes et femmes politiques européens ,,,,, et sur ceux qui les estiment.
NB. Il n'y
aura pas de première étape de paix (qui, redisons-le une dernière
fois, sera encore injuste et éthiquement insatisfaisante, en
attendant un meilleur traité) tant que les diverses associations réellement
pro-palestiniennes du monde ne s'uniront pas pour diffuser efficacement,
auprès des vecteurs d'opinion et de décisions en particulier, un excellent
argumentaire didactique démontrant l'illégitimité et l'inadmissibilité
éthique et juridique de la résolution 181 et du plan de partage, puis
l'inadmissdibilité, pour tout être « bien né »,
des agissements arrogants des dirigeants, pour le moins, de ce « peuple
sûr de lui et dominateur » qui se prétend, aussi infantilement qu'orgueilleusement,
seul peuple élu de Dieu.