Check points en Palestine occupée
Check points en Palestine occupée.
Bethléem : La cruauté de l’occupation israélienne montrée sur le vif
Sortir, marcher, aller travailler, continuer de vivre malgré les innombrables entraves, est un geste de défi et de résistance en Palestine.
20 décembre 2007 |
Un checkpoint israélien : Huwara (ICRC)
Gilo barrage à Bethléem.
http://fr.youtube.com/watch ?v
Ici, ce sont de simples travailleurs de Bethléem et des villages environnants qui doivent s’aligner dès 4 heures du matin et attendre des heures durant, dans l’espoir que les soldats israéliens daignent leur accorder le droit de traverser le check point de Gilo (Gilo est le nom d’une des colonies illégales qui asphyxient Bethléem), pour pouvoir se rendre à Jérusalem et arriver à temps sur leurs lieux de travail.
Gilo barrage et murs enfermant la population de Bethléem
http://fr.youtube.com/watch ?v
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http://fr.youtube.com/watch ?v
Ce sont des images volées, filmées à l’insu des soldats israéliens, qui montrent, mieux que des mots, que les Palestiniens sont traités quotidiennement comme des bestiaux dans les quelques 550 postes militaires permanents, comme celui de Gilo, qui quadrillent et paralysent leur pays ; alors même que ces gens extraordinairement patients -présentés comme une menace par Israël- cherchent simplement à se déplacer d’une ville à l’autre, à aller travailler pour survivre et faire survivre leurs familles.
Ces images illustrent, si besoin était encore, la cruauté d’un Etat occupant protégé par les grandes puissances et les principales organisations juives dans le monde ; la cruauté d’un Etat colonial qui n’a de cesse d’inventer des mesures de plus en plus contraignantes et répressives pour faire plier un peuple qui ne se rend pas.
Tout cela est indigne d’un Etat quel qu’il soit !
Dans quel pays, à part Israël, une armée a-t-elle jamais soumis, aussi longtemps, à autant de persécutions et d’humiliations, un peuple qui vit légitimement sur sa terre ?
Le silence complice de nos Etats dits « démocratiques » devant de pareilles injustices est une honte que nous ne devons pas cesser de dénoncer.
Silvia Cattori