FREE PALESTINE
30 septembre 2007

Soldats Sionistes (SS) : Crimes Odieux, Jouissance dans l'Action

Soldats Sionistes (SS) : Crimes Odieux, Jouissance dans l'Action

Certains ont l'Arrogance Obscène de Poursuivre en Justice le Producteur Palestinien du Documentaire Jenin, Jenin

Source : Alterinfo
http://www.planetenonviolence.org

Vendredi 28 Septembre 2007

syryne3@hotmail.com

Sionisme

Soldats Sionistes (SS) : Crimes Odieux, Jouissance dans l'Action – Certains ont l'Arrogance Obscène de Poursuivre en Justice le Producteur Palestinien du Documentaire Jenin, Jenin

Traduction abrégée d'un article paru dans le supplément du week-end du 21/09/07 en hébreu du quotidien israélien Haaretz intitulé "HAMEDOVEVET" de Dalia Karpel. "Ce qui est génial c'est que vous n'avez pas à suivre de loi ou de règle. Vous sentez que VOUS ETES LA LOI ; vous décidez. Une fois que vous entrez dans les territoires occupés VOUS ETES DIEU". Cinq soldats sionistes ayant participé aux massacres et aux destructions à Jenin en 2002, ont le culot de poursuivre en justice le producteur palestinien du film Jenin, Jenin, Muhammad Bakri.

Brain Washing - Lavage de Cerveau

Témoignages importants d'Israël
(….) En fait, selon mon opinion, les témoignages de ce que les soldats ont fait ne représentent pas la partie la plus importante de l'article. De nombreux témoignages du même type peuvent être obtenu de « Breaking the Silence » (Briser le silence) Courage to refuse (Courage de Refuser) et de B'tselem (3 organisations israéliennes ndlt). Pour moi les deux parties les plus importantes sont le fait que 2/3 des 21 soldats interviewés ont quitté Israël pour d'autres pâturages, et la phrase finale, où la mère déclare : « J'ai envoyé à l'armée un gentil kiboutnik, qui est revenu haïssant les arabes. » Ceci montre plus que tout autre chose l'impact de servir dans l'armée, spécialement dans les unités de combat, sur le moral de individu. Salutations D.

Ce qui suit est une traduction partielle d'un article de Dalia Karpel, intitulé HAMEDOVEVET ; Cet article a été publié dans le supplément week-end du quotidien en hébreu le 21 septembre 2007. Cet article se base sur des recherches universitaires publiées par Nofer Ishai-Karen, et le professeur de psychologie Joël Elizur de l'Université Hébraïque dans le magazine ALPAYIM Vol. 31.

Cet article n'a pas été traduit en anglais et par conséquent n'est PAS apparu dans l'édition en langue anglaise du Haaretz. (Nous avons pensé que vous devriez en prendre connaissance).

Une nouvelle étude israélienne confirme nos pires craintes.

(D'après les recherches universitaires que le psychologue Nofer Ishai-Karen et le professeur de psychologie Joel Elizur, de l'Université Hébraïque,publié vendredi dernier seulement dans la version en hébreu du Haaretz).

« Nous – soldats israéliens – avons été mis là pour punir les palestiniens », dit Ilan Vilenda, un soldat israélien qui a servi à Rafah pendant la première intifada.

Ilan est le seul soldat de 21 ans qui a accepté d'avoir son nom publié, après avoir été interviewé par le psychologue Nofer Ishai-Karen.

Les soldats ont parlé librement à Nofer, qui a servi avec eux dans le même bataillon ASHBAL il y a vingt ans ; Ils ont exprimé leurs plus intimes émotions sur les horribles crimes, auxquels ils ont pris part : assassinat, briser les os des enfants palestiniens, actions d'humiliation, destruction de biens, pillage, vol.

Témoignage du Soldat "A" :

« Nous avons décidé de faire de la douche dans notre base une cellule de détention. Un palestinien y a été amené, mains liées et bouche obstruée de façon à ce qu'il ne puisse ni parler ni bouger. Nous « l'avons oublié là pendant trois jours… »

Témoignage du soldat "B" :

« Je participais à ma première patrouille. D'autres tiraient simplement comme des fous. J'ai commencé à tirer comme ils le faisaient. Ils m'ont « donné l'exemple ». J'ai pris mon arme et j'ai tiré. Personne n'était là pour me dire autrement. »

- - Le psychologue Ishai – Karen a été choqué de constater que les soldats prenaient plaisir à « l'intoxication par le pouvoir » et avait du plaisir à utiliser la violence. Elle a dit : « la plupart de ceux que j'ai interviewés prenaient plaisir à la violence qu'ils initiaient pendant leur service d'Occupation. »

Témoignage du soldat "C" :

« La vérité c'est que j'adore ce désordre – j'y prend plaisir. C'est comme quand on prend des drogues. Si je n'étais pas rentré dans Rafah, pour combattre quelque rébellion – au moins une fois par semaine – je serais devenu fou. »

Témoignage du soldat "D" :

" Ce qui est génial c'est que vous n'avez pas à suivre de loi ou de règle. Vous sentez que VOUS ETES LA LOI ; vous décidez. Une fois que vous entrez dans les territoires occupés VOUS ETES DIEU. "

Stupidité émotionnelle.

Témoignage du soldat "E" :

"Nous conduisons un APC (véhicule blindé tout terrain) à travers Rafah. Un homme de 25 ans marchait à proximité. Il ne nous a pas jeté de pierre, rien fait d'autre. Alors sans aucune raison, « X » lui a tiré dessus dans l'estomac. Nous l'avons laissé gisant sur le bas côté."

Témoignage du soldat "F":

"Certains « durs » ont développé une « idéologie » selon laquelle nous devons réagir brutalement même pour des incidents mineurs. Une femme m'a jeté une sandale. Je l'ai frappé du pied entre les jambes. Je l'ai brisée. Elle ne peut plus avoir d'enfant. La prochaine fois elle ne me lancera pas de sandale… Et quand une autre femme m'a craché dessus, elle a reçu la crosse de mon fusil en plein visage. Elle ne peut plus me cracher dessus maintenant. "

Le soldat G a décrit la première entrée par la force dans une maison pour arrêter un palestinien :

« Il était vraiment grand, environ 30 ans. Il refusait de se laisser arrêter. Nous l'avons frappé mais nous n'avons pas pu le mettre à terre. Des gens sont venus nous lancer des pierres. Nous l'avons battu et lui avons dit de se coucher par terre. Jusqu'à ce que finalement il le fasse. Nous l'avons emmené à la base. Il avait perdu conscience. Il est mort quelques jours plus tard. »

Nofer Ishai-Karen : "certains NCOs (commandants) ont encouragé les soldats à se conduire brutalement, et donnaient l'exemple. "

Témoignage du soldat "H":

"Après deux mois à Rafah un nouveau commandant de l'unité est arrivé. La première patrouille, qu'il commandait, s'est passée à 6 heures. Rafah était sous couvre feu. Pas âme qui vive dans la rue. Puis il a vu un garçonnet d'environ 4 ans, jouant dans le sable dans la cour de sa maison. L'enfant construisait un château de sable.

Brusquement le commandant de l'unité, un type du corps d'ingénieurs, a couru pour chasser l'enfant. Nous l'avons suivi. Il a attrapé le gamin et lui a brisé l'épaule. Briser l'épaule du gamin ! Que j'aille en enfer si je ne dis pas la vérité ! Puis le NCO a piétiné l'estomac de l'enfant 3 fois, avant de partir. Nous n'en croyions pas nos yeux… Mais le jour suivant nous sommes allés en patrouille avec ce type et les soldats ont commencé à l'imiter…"

Qu'est-il arrivé alors ?

Certains types n'ont pas pu le supporter. Le cas d'abus sévère de 3 jeunes adolescents, qui ont été liés pieds et mains par un sergent chef, les ont poussé à alerter un officier supérieur. « Quand le médecin est arrivé les garçons saignaient de partout, leurs vêtements trempés de sang, et ils tremblaient de fièvre. Ils ont été obligés de s'agenouiller comme des chiens et avaient peur de bouger. »

Le NCO a été puni par 3 mois de prison. Mais le commandant du bataillon a soutenu le NCO et réprimandé les soldats de conscience pour avoir « jeter l'opprobre sur le bataillon. »

Nofer Ishai- Karen : "la valeur sacrée dans l'armée israélienne c'est la « solidarité des combattants »,i.e, la loyauté envers ces collègues combattants. Les bataillons ont protégé leurs secrets, comme une famille défend ses « moutons noirs ». Les compères considèrent comme « traîtres » les soldats de conscience, dit Nofer Ishai-Karen. La dissimulation fut complète quand notre « bon type » a été excommunié et subi l'ostracisme de tout le bataillon. Et le NCO ? Il a quitté le pays et vit maintenant aux US d'amérique. La majorité des soldats de ces bataillons ont quitté Israël. Seulement (ou – sont restés en Israël."

Nofer a étudié deux bataillons ESHBAL et ESHKHAR, le dernier étant d'une violence extrême dit –elle.

Finalement revenons à Ilan Vilenda, le seul soldat qui a autorisé Nofer à utiliser son vrai nom et même accepté d'être photographié. Vilenda était sergent chef en charge des « opérations ».

Témoignage d'ILAN VILANDA :

« Notre boulot c'était de les frapper… J'ai personnellement frappé un garçon et un autre. J'utilisais mes mains ou la matraque. Nous frappions plus violemment les adultes (palestiniens. Nous agissions comme des policiers mais nous agissions hors la loi. Il y a eu ce palestinien qui avait une TV chez lui. Il y a avait la Coupe du Monde et nous avions l'habitude d'envahir son espace privé pour regarder les matchs. Au bout d'un certain temps il en a eu assez, et il nous a demandé de prendre le poste de TV et de partir.

« Je suis n é dans un kibboutz, d'une famille dont les valeurs étaient celles de la « gauche sioniste ». Les palestiniens nous ont lancé des tonnes de pierres. Alors qu'au début mes engagements idéologiques limitaient mes actions, ma colère s'est accumulée, et je l'ai exprimée violemment. Cela devait être ainsi. Nous étions là pour « les faire payer » (palestiniens). Mes vues politiques ont également changé. Maintenant je soutiens l'extrême droite religieuse du Parti National Religieux. Après la fin de son service dans l'armée, Vilenda et 5 autres israéliens ont été arrêtés à Goa, en Inde en possession de LSD.

« Je voulais servir mon pays. C'était ma tâche… Mais la totalité de l'armée israélienne exécute des ordres illégaux. »

Qui est responsable ?

Le Général Matan Vilnai (qui sert actuellement comme vice ministre de la défense d'Ehud Barak) était à cette époque là (pendant la première Intifada) chef du commandement sud de l'armée israélienne. Il rendait souvent visite au bataillon et discutait avec les soldats dit Nofer, mais…et voilà…. Les « outils du DENI et de la DISSIMULATION ont rempli leur tâche… »

En plus : L'armée israélienne n'a pas entraîné régulièrement l'unité, les soldats n'avaient pas de permissions régulières, ou de temps de libre pour récupérer. Les soldats interviewés affirment que plus les opérations (contre les palestiniens dans Rafah) duraient sans qu'ils aient de permission, plus ils devenaient violents en imposant leur « Loi et Ordre ». Ils ont affirmé que les commandants de l'armée étaient au courant de la montée de la violence et qu'ils l'ont encouragée pour économiser de la main d'œuvre.

Notes :

Le Gl Matan Vilnai devait être au courant de ce qui se passait. Des officiers de haut rang qui ont servi en Cisjordanie occupée avaient alerté contre un tel comportement de l'armée israélienne. « Les ordres laissaient une grande marge…. Intentionnellement non spécifiée de zone d'ombre, qui encouragerait un comportement violent des soldats » a dit le colonel de réserve Elisha Shapira, qui a servi dans la zone de Naplouse à cette époque là. On disait aux soldats « ne frapper pas les palestiniens – mais amener les aux interrogatoires la « tête enflée » - explosée ».

Les événements qui ont été étudié par Nofer Ishai – Karen ont eu lieu il y a 17 ans. La situation s'est encore plus dégradée depuis. Maintenant l'armée israélienne et le général de l'armée de l'air s'enorgueillissent publiquement dans des actes de vengeance contre les civils palestiniens. Le Général en chef Eliezer Shkeidi s'est enorgueilli que ses pilotes brisaient le mur du son au dessus de Gaza, produisant des bangs supersoniques.

Ces derniers sont à l'origine de symptômes de PTSD (Post Traumatic Syndrome Desorder) chez les jeunes enfants ; ils ont aussi provoqué des fausses couches chez des femmes enceintes. Les bombardements indiscriminés des maisons palestiniennes ont provoqué il y a peu de nombreuses morts dont beaucoup d'enfants. Dernier point non des moindres : le cabinet israélien soutenu par Washington a dit qu'il allait couper la fourniture de courant et de carburant à Gaza.

(1) Ceci est une traduction abrégée d'un article de Dalia Karpel intitulé HAMEDOVEVET ( = celui qui fait parler les personnes). L'article a été publié dans le supplément du week- end le 21 septembre 2007. Il est basé sur des recherches universitaires publiées dans le magazine ALPAYIM vol.31 de Nofer Ishai-Karen et du professeur de psychologie Joel Elizur, de l'Université Hébraïque.

(2) L'article n'a pas été traduit en anglais et par conséquent n'a PAS été publié dans l'édition anglaise du Haaretz.

(3) Le professeur de psychologie Joel Elizur, de l'Université Hébraïque, qui a dirigé Nofer Ishai-Karen pour sa thèse, a servi comme réserviste dans le département de santé mentale de l'armée israélienne. Mais l'armée ne l'a pas autorisé à faire des recherches sur la violence des soldats israéliens. Les interviewers sont en possession des enregistrements bruts audio.

(4) A ma connaissance, l'armée israélienne n'a jamais devant un tribunal compétent, inculpé de soldats d'abus ou de meurtre de palestiniens.

26/09/07 http://www.haaretz.co.il/hasite/spages/905287.htm (cet article n'est plus disponible en ligne ?)

Reproduit sur http://www.uruknet.info/?p=36659

Lien : www.thepeoplesvoice.org/cgi-bin/blogs/voices.php/2007/09/26/important_testimonies_from_israel

Proposé par Eileen Fleming, Reporter et Editrice http://www.wearewideawake.org

Traduction Mireille Delamarre pour www.planetenonviolence.org


Certains Soldats Sionistes (SS) ont l'arrogance obscène de poursuivre en justice Muhammad Bakri le producteur palestinien du documentaire Jenin, Jenin.
Retenez bien ces 5 noms ci-dessous, ce sont ceux de soldats criminels sionistes qui ont participé en 2002 à l'opération « Defensive Shield », une attaque barbare contre le camp de réfugiés de Jenin en Cisjordanie occupée au cours de laquelle des dizaines de palestiniens ont été massacrés, et une partie du camp complètement détruit.

OFER BEN NATAN

DORON KEIDAR

NIR OSHRI

ADAM ARBIV

YONATAN VAN KASPEL


Ces 5 soldats qui ont participé à cette opération au cours de laquelle des crimes de guerre ont été commis et pour lesquels ils pourraient être traduits en justice pour participation directe ou pour complicité, poursuivent en justice devant le tribunal de Petah Tikva l'acteur palestinien israélien et producteur du documentaire Jenin, Jenin, Muhammad Bakri, lui réclamant 2 ,5 millions de shekels de dommages et intérêts. Dans ce documentaire, Bakri donnait la parole aux victimes et témoins palestiniens des massacres et des destructions dans le camp de réfugiés de Jenin.

Comble de l'arrogance obscène, ces soldats poursuivent Bakri pour de soi disant fausses accusations et lui reprochent aussi de ne pas avoir donner la possibilité aux soldats israéliens de réfuter les accusations portées dans le film. L'armée israélienne avait, quant à elle, refusé pendant plusieurs jours l'entrée de quiconque dans la zone attaquée, on peut se demander pourquoi, si elle n'avait rien à se reprocher ?

Source de l'information Jpost en ligne 17/09/07
59 ans de régime sioniste
Les Néo Barbares
Jeudi 27 Septembre 2007

VOIR aussi : http://mcpalestine.canalblog.com/archives/2007/03/21/4385308.html

                 http://mcpalestine.canalblog.com/archives/2007/03/21/6378558.html

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