FREE PALESTINE
29 mai 2007

''Confessions'' Sioniste

7_16_Zionist_Dictionary

Arouts7 est proche des colons israéliens
Lundi 28 mai 2007 Arouts7
La Brochure des ''Confessions''
Shraga Blum
lundi 28 mai 2007 - 15:02
http://a7fr.net/Default.aspx?tabid=52&articleType=ArticleView&articleId=35357


Dans deux mois et demi, cela fera deux ans que les 8.000 résidents juifs
du Goush Katif auront été chassés de leurs demeures
. Sans autre forme de
procès. Vingt villages détruits,
des décennies de labeur réduits à
néant, une économie florissante décimée, des familles déchirées, une
population exemplaire humiliée, une jeunesse déstabilisée, des morts
exhumés.

Les mois qui ont passé ont amené chaque jour un peu plus, la
confirmation des craintes de ceux qui s’opposèrent à cette tragique
manœuvre, sans parler de la situation précaire dans laquelle vivent
encore de nombreuses familles expulsées. La Bande de Gaza est en passe
de devenir un « Liban du Sud » pour Israël, et comme l’a tout de même
reconnu Dov Weinglass, l’éminence grise de cette expulsion, « le pari de
voir les Palestiniens montrer qu’ils étaient  capables de faire quelque
chose de positif dans ce territoire, a été perdu »

Chez certaines personnalités politiques ou militaires, la « Hitnatkout »
(désengagement) a laissé la place à la « Hitpak’hout » (clairvoyance).
Mieux vaut tard que jamais, mais le mal est fait. L’un des enseignements
tirés de ce triste épisode par les fidèles d’Erets Israël, est que la
sensibilisation de la population n’a pas été assez forte, et qu’il ne
faut surtout pas attendre une prochain décision identique d’un
gouvernement en mal de popularité pour commencer à agir sur le terrain.

C’est sur ce thème que
le nouveau Conseil de Yesha a décidé de lancer
une vaste campagne auprès du public, afin de montrer que les concessions
territoriales n’amènent que violence, mort et destruction.

Dans une brochure, qui a déjà été présentée à des membres de la Knesset
ainsi qu’à des journalistes, les initiateurs citent de nombreuses
déclarations de «repentance » ou de regrets, émises par des
personnalités politiques, des journalistes connus, des généraux d’active
ou de réserve. Le point commun entre eux : ils étaient tous convaincus
de la justesse de la démarche de Sharon, quand il n’y ont pas pris une
part active.

Pour Benzi Lieberman, président du Conseil, « le but n’est pas de
pleurer sur ce qui est fait, de crier haut et fort ‘nous vous l’avions
dit’ !
Il faut que cela serve de leçon pour l’avenir, au cas où  un
gouvernement était à nouveau tenté par l’aventure et le danger. Pour que
plus jamais, un Juif ne chasse un autre Juif !»


Voici un échantillon parmi les citations de cette brochure, qui sera
diffusée dans le grand public : (toutes les citations datent d’avant
encore la série d’agressions sur Sderot depuis 10 jours)

Ilana Dayan (journaliste) : « Pourquoi les bonnes questions n’ont elles
pas été posées à l’époque ? Pourquoi Dov Weisglass a-t-il éludé les
questions embarrassantes ? Car ce n’était pas populaire, et Ariel Sharon
avait la haute main sur tous les médias »

Tsipi Livni (ministre) : « Nous avons détruit des villages, et nous
n’avons pas parlé avec eux. Au lieu de soutenir les modérés, nous avons
au contraire renforcé les extrémistes. chaque parcelle de territoire que
nous avons lâchée est devenue un nid de terroristes.

Avri Guil’ad  (général) : « D’un point de vu pratique, pragmatique, et
d’analyse de la situation, les ‘oranges’ avaient raison.

Yoël Marcus (Haaretz): “A notre plus grande tristesse, il s’avère
maintenant que ce sont les Juifs de Judée-Samarie et de Gaza, les plus
extrémistes et les plus pessimistes, qui avaient raison ! »

Yaron London (journaliste) : « Rien n’a été construit sur les ruines du
Goush Katif, à part des camps d’entraînement pour les terroristes ».

Gershon Cohen (général - au moment de la Guerre du Liban : « Ce qui
s’est passé à l’époque est un crime, et moi, j’ai été complice de ce
crime contre le peuple juif.
Cette guerre du Liban est la conséquence
directe de l’expulsion des Juifs du Goush Katif. »

Shimon Pérès (ministre) : « La Hitnatkout, c’est fini. Il n’y aura pas,
en Judée-Samarie la répétition décuplée de ce qui s’est passé dans la
Bande de Gaza ! »

Dan Margalit (journaliste) : « Un homme n’en chasse pas un autre de chez
lui, A plus forte raison, un Juif n’en chasse pas un autre »

Giora Eiland (général) : « Il n’y a pas eu de vision de perspective. La
Hitnatkout n’a pas fait avancer d’un pouce la solution du conflit »

Yaïr Lapid (journaliste) : « Nous sommes sortis du Liban, et le
Hezbollah nous attaque depuis là-bas, nous sommes sortis de Gaza, et les
terroristes nous attaquent depuis là-bas. La zone la plus tranquille
actuellement est la Judée-Samarie.
Même chez les plus gauchistes parmi
nous, une constatation commence à faire son apparition : ‘Peut-être
l’occupation n’est-elle pas la cause de tout cela ?’ »

Yaïr Naveh (général) : « J’ai prétendu depuis le début que la Hitnatkout
n’avait pas de justification sécuritaire. Cela fut une décision purement
politique, dont les motifs devront un jour être analysés. »

Youval Diskin (Chef du Shabak) : « La Hitnatkout a été purement et
simplement un déracinement. En Israël, on aime bien jouer avec les mots.
On a essayé de l’habiller avec des mots enveloppants, mais au résultat,
cela a été un déracinement »

Les exemples sont encore très nombreux, et il reste à souhaiter que
toute ces personnes sauront se rappeler leurs propos, et utiliseront
leur domaine de compétence
, si (par malheur) l’occasion devait se
présenter une nouvelle fois.

Commentaires
Derniers commentaires
Recevez nos infos gratuites
Visiteurs
Depuis la création 866 079
Archives