FREE PALESTINE
19 mai 2007

Al Qods

Al Qods       

18-05-2007 

Mon coeur ennuagé

tourne autour de ta maison

il s'incline

et pleure traque après cage

cet état de siège

où se fendent les collines

s'inverse l'horizon où du ciel ennemi pleut le feu

Nul enclin à la nostalgie des sédiments

il ne faiblit pas quand tonnent les gros insectes volants

et régurgitent les intentions de mort

il s'incline devant la citadelle à l'enceinte dorée

coupe d'azur

où il sera désaltéré du breuvage aux mille parfums fiers

et de l'essence du libre.

Toute la diplomatie européenne a boycotté l'invitation du gouvernement sioniste à fêter l'occupation de Jérusalem-Est qui dure depuis quarante années ce mercredi au Parlement de l'État occupant.

C'est l'Allemagne qui en tant qu'actuel président de l'Union a signifié que cet événement est pour le moins inapproprié, estimant que le futur de la ville Sainte pour les trois religions monothéistes doit se régler par négociations entre Palestiniens et leurs Occupants.

L'ambassadeur étasunien Richard Jones risque également de rejoindre la position européenne.

En réalité, le statut final de Jérusalem a été déterminé par la résolution 194 de l'Assemblée Générale de l'ONU prise le 11 décembre 1948 à la cent vingt sixième séance plénière. Du moins pour ceux qui estiment devoir accorder quelque foi au Droit International issu des destructions massives inter-européennes étendues à la planète des deux guerres mondiales du vingtième siècle.

Voici in extenso les alinéas 7, 8, 9, 10 et 11 qui l'explicitent.

Le droit des Palestiniens sur Al Qods est inaliénable.

Car comment un pays, le Royaume-Uni a-t-il pu disposer d'un pays qui n'est pas le sien, la Palestine, pour l'octroyer à un groupe d'individus tiers originaires d'ailleurs en excluant de cette terre ses occupants légitimes, par la déclaration Balfour ?

Comment par la suite reconnaître y compris la légitimité du partage de l'ONU en 1947 qui n'est qu'une proposition de partage et n'a aucune force de loi ?

Ici un groupement de pays décident de diviser un pays et d'en donner la plus grande partie à des émigrants récents par la force des baillonnettes. Les victimes de ce vol, leurs enfants, leurs petits-enfants sont aujourd'hui pour leur majeure partie réfugiés (six millions de réfugiés contre 3 millions de résidents sur leur terre ancestrale) et dépeints comme les agresseurs par la puissante propagande sioniste.

Aucune négociation, surtout celle menée au nom du Peuple Palestinien et sans lui, n'effacera cette vérité indestructible quelle que soit la science du mensonge employée pour la grimer, la Palestine est aux Palestiniens.

Alinéas:

7. Décide que les Lieux saints - notamment Nazareth - et les sites et édifices religieux de Palestine devraient être protégés et leur libre accès assuré, conformément aux droits en vigueur et à l’usage historique ; que les dispositions à cet effet devraient être soumises à la surveillance effective des Nations unies ; que, lorsque la Commission de conciliation des Nations unies présentera à l’Assemblée générale, pour sa quatrième session ordinaire, des propositions détaillées concernant un régime international permanent pour le territoire de Jérusalem, elle devra formuler des recommandations au sujet des Lieux saints se trouvant dans ce territoire ; qu’en ce qui concerne les Lieux saints situés dans les autres régions de Palestine, la Commission devra demander aux autorités politiques des régions intéressées de fournir des garanties formelles satisfaisantes en ce qui concerne la protection des Lieux saints et l’accès de ces Lieux ; et que ces engagements seront soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ;

8. Décide qu’en raison des liens qu’elle a avec trois religions mondiales, la région de Jérusalem, y compris la municipalité actuelle de Jérusalem plus les villages et centres environnants, dont le plus oriental sera Abu Dis, le plus méridional Bethléem, le plus occidental Ein Karim (y compris l’agglomération de Motsa) et la plus septentrionale Shu’fat, devrait jouir d’un traitement particulier et distinct de celui des autres régions de Palestine et devrait être placée sous le contrôle effectif des Nations unies ;

Invite le Conseil de sécurité à prendre de nouvelles mesures en vue d’assurer la démilitarisation de Jérusalem dans le plus bref délai possible ;

Donne pour instruction à la Commission de conciliation de présenter à l’Assemblée générale, pour sa quatrième session ordinaire, des propositions détaillées concernant un régime international permanent pour la région Jérusalem assurant à chacun des groupes distincts le maximum d’autonomie locale compatible avec le statut international spécial de la région de Jérusalem ;

La Commission de conciliation est autorisée à nommer un représentant des Nations unies, qui collaborera avec les autorités locales en ce qui concerne l’administration provisoire de la région de Jérusalem ;

9. Décide qu’en attendant que les Gouvernements et autorités intéressés se mettent d’accord sur des dispositions plus détaillées, l’accès le plus libre possible à Jérusalem par route, voie ferrée et voie aérienne devrait être accordé à tous les habitants de la Palestine ;

Donne pour instructions à la Commission de conciliation de signaler immédiatement au Conseil de sécurité toute restriction de l’accès de la Ville que pourrait tenter d’imposer l’une quelconque des parties, pour que le Conseil prenne les mesures appropriées ;

10. Donne pour instructions à la Commission de conciliation de rechercher la conclusion, entre les gouvernements et autorités intéressées, d’accords propres à faciliter le développement économique du territoire, notamment d’accords concernant l’accès aux ports et aérodromes et l’utilisation de moyens de transport et de communication ;

11. Décide qu’il y a lieu de permettre aux réfugiés qui le désirent, de rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et de vivre en paix avec leurs voisins, et que des indemnités doivent être payées à titre de compensation pour les biens de ceux qui décident de ne pas rentrer dans leurs foyers et pour tout bien perdu ou endommagé lorsque, en vertu des principes du droit international ou en équité, cette perte ou ce dommage doit être réparé par les Gouvernements ou autorités responsables ;

Donne pour instructions à la Commission de conciliation de faciliter le rapatriement, la réinstallation et le relèvement économique et social des réfugiés, ainsi que le paiement des indemnités, et de se tenir en liaison étroite avec le Directeur de l’Aide des Nations unies aux réfugiés de Palestine, et, par l’intermédiaire de celui-ci, avec les organes et institutions appropriés de l’Organisation des Nations unies ;

Convergence des Causes

http://www.convergencedescauses.com/content/view/773/60/

18 mai 2007

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