"Les nouveaux désinformateurs".

CAPJPO-EuroPalestine présente : "Les nouveaux désinformateurs".

Le Moyen-Orient, tout le monde y pense mais personne n'en parle" : c'est ainsi que répondaient dernièrement à des journallistes, étonnés par une campagne présidentielle aphone, les conseillers en communication de divers candidats.

CENSURE GENERALISEE

Il ne fait pas bon de critiquer la politique israélienne en Palestine et au Moyen-Orient dont, pourtant,  les incroyables dégâts se font de plus en plus sentir et menacent directement la paix dans le monde ... Une armada d'intellectuels, de politiques, de journalistes, d'artistes traquent la moindre parole qui pourrait remettre en cause le mythe savamment entretenu : "Les arabes attaquent, Israël se défend" justifiant ainsi toutes les exactions et le silence complice des défenseurs des droits de l'homme ... même en contradiction étrange avec leurs idéaux.

Leur plus efficace stratégie ? Orchestrer des campagnes de dénigrement envers les contrevenants avec pour principal outils magique le mot "Antisémite" liquéfiant ainsi littéralement les personnes visées. D'autres stratagèmes sont également couramment utilisés : menaces physiques, vandalisme des lieux de discussion, descente armée des milices ... sans que pratiquement jamais, la police n'intervienne ou que la presse n'en parle !!!

MAIS PIRE QUE LA CENSURE, L'AUTOCENSURE ...

Emissions télés partiales, intervenants  triés sur le volet et néanmoins pareils à des clones allant dans la même direction, salles refusées, débats interdits, reportages "oubliés" dans les tiroirs. Dans le même temps, les discours anti arabo-musulmans et noirs sont devenus monnaie courante dans les médias d'autant qu'ils sont colportés par des élites "irréprochables". Et que dire des discussions entre militants ou amis qui tournent très vite, dès que les bornes correctes sont dépassées, à la suspiscion à peine voilée ...

C'est ainsi que le lambda moyen a fini par intégrer (tels des réflexes conditionnés) le discours correctement admis des élites dominantes sur ce sujet mais qui ne répond en rien à la réalité du terrain. Réalités, qui en Palestine, par exemple,  prend la forme d'un quasi nazisme et qui a laissé aux mains de l'armée israélienne (la plus aguerrie au monde) une population sans défense, affamée, emmurée. Humiliée et ceci sans que les grandes consciences occidentales des droits de l'homme, pour une fois quasi-silencieuses, prennent la mesure de l'extrème danger de cette situation. Plus personne n'ose donc critiquer Israël tel qu'il le mériterait ce qui a pour principal intérêt d'éviter la formation d'un mouvement citoyens comme on en avait connu pour le Vietnam, le mur de Berlin ou encore l'Apartheid et de protéger ainsi la politique de colonisation de de cet Etat. On continue donc de considérer Israël comme la "Seule démocratie du Moyen-Orient", à organiser des partenariats entre Conseils

Régionaux, des échanges universitaires et économiques, des voyages culturels ... comme si de rien n'était ...

"Les nouveaux désinformateurs" Guillaume Weil-Reynal

L’art et la manière de manipuler les esprits, d’annihiler l’expression de toute pensée critique en France, c’est ce qu’analyse Guillaume Weill-Raynal dans son livre, "Les Nouveaux Désinformateurs",

La France ou les Français sont trop frondeurs ou "critiques" : l’Irak, le NON au traité sur la constitution européenne, l’anti-Bushisme, les sympathies pour la cause palestinienne... Tout cela est très gênant et il faut remettre de "l’ordre" et faire rentrer dans le rang ces symboles de l’"hétérodoxie".

Guillaume Weill-Raynal, avocat au barreau de Paris, montre dans son nouveau livre "Les Nouveaux désinformateurs", les différentes méthodes utilisées par une "armada de petits clerc" pour manipuler les consciences, pour "stigmatiser les esprits incorrects" et brouiller les débats.

Observateur attentif des développements politiques mondiaux, et plus particulièrement de leur traduction sur la scène médiatique française, il a déjà publié, en 2005, "Une haine imaginaire", relatant les procès en sorcellerie intentés par diverses officines sionistes à des journalistes et médias accusés d’antisémitisme.

Le mode opératoire de la "nouvelle désinformation" peut donc s’écrire ainsi : quiconque formule des critiques, aussi rationnelles soient-elles, sur la politique des Etats-Unis ou d’Israël, est un propagateur d’une nouvelle version du Protocole des Sages de Sion, et on a alors raison de le faire taire.

Avec ses "Nouveaux Désinformateurs", Guillaume Weill-Reynal entend apporter un éclairage sur l’intimité des mécanismes permettant, à ceux qui en ont les moyens (à savoir, un quasi-monopole des médias et du temps de parole qui va avec), d’abolir purement en simplement la pensée critique.

Il passe au crible plusieurs exemples de désinformation, comme "le cas Enderlin", du nom de ce journaliste de France 2 ciblé pendant des années par des officines pro-israéliennes parce qu’il avait fait un reportage sur la mort d’un enfant palestinien victime de tirs israéliens.

Il s’attaque également à "la théorie du complot" et à ses effets bénéfiques pour les néo-cons, notamment la thèse de l’"imposture" concernant le 11 septembre 2001, suggérant qu’aucun avion ne s’est écrasé sur le Pentagone à Washington, et qu’en conséquence, les destructions de l’immeuble montrées au monde entier à la télévision auraient pu être le fait d’un missile tiré par l’armée américaine elle-même.

Guillaume Weill-Reynal décortique par ailleurs le scandale de "l’affaire Redeker", vaste opération d’intox qui a largement servi, l’an dernier en France, à la légitimation du racisme anti-musulman.

(Les nouveaux désinformateurs, de Guillaume Weill-Reynal -224 pages. Editions Armand Colin.)

Librairie Résistances : 4 Villa Compoint. 75017 Paris. M° Guy Môquet. http://www.librairie-resistances.com

CAPJPO-EuroPalestine