FREE PALESTINE
24 mars 2024

!!ALARME!! Génocide à Gaza: J 169!! A l'intérieur d'Israël, des voix avertissent des suites de la guerre

 

‘Israël’ sera confronté à une guerre juridique d’envergure au lendemain de la guerre

 

Selon les dires mêmes des médias israéliens, l’armée d’occupation israélienne se prépare à une guerre juridique internationale sans précédent dès que la bande de Gaza sera ouverte aux journalistes étrangers et aux organisations de défense des droits de l’homme, qui seront exposés à l’ampleur des destructions et des atrocités israéliennes causés à la population palestinienne.

 

Le journal israélien Yediot Aharonot a déclaré que «l’armée israélienne s’attend à une augmentation spectaculaire des demandes de mandats d’arrêt contre les soldats de l’armée dans le monde entier et d’inculpations pour crimes de guerre».

 

C’est pourquoi l’armée d’occupation s’emploie désormais à recruter des dizaines de juristes afin de transformer le département de droit international du parquet militaire en une brigade dirigée par Roni Katzir, qui a été promu pendant la guerre, non pas pour récompenser un officier, mais pour développer les travaux du département afin de devenir une division.

 

Le journal souligne que l’armée israélienne se prépare à une guerre juridique internationale sans précédent, une guerre dans laquelle la Commission Goldstone (la mission d’enquête des Nations-Unies sur la guerre dans la bande de Gaza en 2009) sera une «promenade dans un jardin», une fois que la bande de Gaza sera ouverte aux journalistes étrangers et aux organisations de défense des droits de l’homme, qui verront l’ampleur des destructions et des dommages causés.

 

Une des premières mesures prises par les responsables de la défense pour faire face à la bataille juridique contre l’armée israélienne et l’entité sioniste qui aura lieu dès la fin des combats à Gaza, est la remise d’une lettre d’engagement d’Israël aux États-Unis de ne pas violer les lois de la guerre et de n’utiliser que des armes conventionnelles fournies par Washington.

 

L’armée d’occupation craint non seulement que les conséquences de la guerre ne mettent ses soldats en danger à l’étranger mais surtout que sa légitimité et le droit à se défendre contre tout ennemi extérieur ne soient limités par la communauté internationale à l’avenir.

 

Yedioth Ahronoth a poursuivi que pendant la guerre, l’armée  israélienne a détruit complètement ou partiellement des dizaines de milliers de bâtiments et de maisons dans la bande de Gaza, et a confisqué des centaines de dunams de terres palestiniennes pour construire la future «zone tampon». L’armée d’occupation a incendié plusieurs centaines de maisons à Gaza, et ici, on pourrait demander le lendemain à l’armée israélienne de répondre pourquoi elle a fait cela.

 

«La pression juridique internationale contre Israël a commencé de manière progressive avant même la guerre, lorsque la Cour internationale de Justice a mené une enquête contre ‘Israël’ dès 2019,  déclarant en 2021 être compétente pour le faire», a indiqué l’armée d’occupation.

 

Si la Cour internationale reçoit la preuve que des sites civils ont effectivement été détruits sans justification opérationnelle, elle pourrait émettre des mandats d’arrêt internationaux contre des membres de l’armée israélienne, ses officiers et ses responsables.

 

Naledi Pandor

 

L’Afrique du Sud a déjà annoncé que tout soldat israélien né dans le pays et qui y reviendrait après la guerre serait arrêté. De même, des organisations pro-palestiniennes en Europe ont annoncé avoir publié l’identité de soldats israéliens qui se sont filmés et ont publié sur les réseaux sociaux des photos et des vidéos d’eux détruisant des bâtiments ou tuant des Palestiniens.

 

La cheffe de la diplomatie sud-africaine, Naledi Pandor, a accusé, le mardi 19 mars, ‘Israël’ de créer un précédent en ignorant les décisions de la Cour internationale de justice (CIJ), dénonçant une situation de «famine généralisée» dans la bande de Gaza.

 

En visite à Washington, Naledi Pandor a estimé «qu’Israël créait une jurisprudence dangereuse en ignorant l’ordonnance de la CIJ». "Les mesures provisoires ont été totalement ignorées par Israël", a déclaré la ministre. "Nous assistons actuellement à une famine de masse (…) devant nos propres yeux", a-t-elle ajouté. "L’humanité doit se regarder en face avec horreur et consternation et s’inquiéter de l’exemple donné. D’autres pays pourraient penser qu'il y a une permission — je peux faire ce que je veux et rien ne m’arrêtera", a-t-elle renchéri.

 

L’Afrique du Sud a déposé une plainte contre l’occupation israélienne devant la Cour internationale de Justice de La Haye, le 11 janvier, pour avoir commis un génocide dans la bande de Gaza. Le 26 du même mois, le tribunal a rendu sa décision sur le procès, dans laquelle il a exigé que l’occupation «prenne des mesures pour empêcher le génocide à Gaza».

 

Les ordonnances de la Cour, qui tranche les différends entre pays, sont juridiquement contraignantes et sans appel, mais elle n’a aucun moyen pour les faire appliquer. En mars, Pretoria a demandé à la CIJ d’imposer des «mesures provisoires» pour mettre fin à la «famine généralisée» résultant de l’agression israélienne à Gaza. Plus de 1,1 million de Gazaouis, soit environ la moitié de la population, sont confrontés à «une situation de faim catastrophique», proche de la famine, selon l’ONU.

 

Rappelons que le Hamas a lancé une offensive surprise et massive, le samedi 7 octobre, contre les colonies de l’enveloppe de Gaza, en riposte aux agressions israéliennes continues contre le peuple palestinien en Cisjordanie occupée depuis des décennies et à la profanation de plus en plus fréquente de la mosquée Al-Aqsa.

 

L’opération Ouragan d’Al-Aqsa a entrainé la mort d'environ 1160 colons & soldats israéliens et la capture d'environ 240 autres, en vue de les échanger avec les milliers de Palestiniens incarcérés dans les geôles de l’occupation.

 

Par contre, les autorités d’occupation se sont vengées des civils, en bombardant les quartiers résidentiels, les hôpitaux, les écoles & universités, les mosquées et les églises, les infrastructures de l'UNWRA à Gaza. Plus de 32.000 Palestiniens (recensés) sont tombés en martyrs, dont 75% de femmes et d’enfants suite aux bombardements israéliens, selon le ministère palestinien de la Santé.

 

Rédaction al-Manar -

20.03.24

Source: almanartv.com

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