FREE PALESTINE
19 juin 2023

L'impunité du régime colonial sioniste... se lézarde petit à petit

Source: Externe

Amnesty International demande une enquête sur d'éventuels crimes de guerre lors de la récente agression sur Gaza

 

Amnesty International (AI) a appelé à enquêter sur d'éventuels crimes de guerre lors de l'agression lancée par l'occupation israélienne, en mai dernier, sur la bande de Gaza, qui a fait 34 martyrs palestiniens, dont 6 commandants militaires du mouvement du Jihad islamique.

«Les raids israéliens ont illégalement détruit des maisons palestiniennes et souvent sans nécessité militaire dans une forme de punition collective contre la population civile», a déclaré Amnesty.

La déclaration de l'organisation a confirmé qu'Israël a lancé des frappes aériennes disproportionnées, qui ont tué et blessé des civils palestiniens, y compris des enfants, considérant que lancer délibérément des attaques disproportionnées est un crime de guerre.

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Amnesty a enquêté sur neuf frappes aériennes israéliennes, souligant qu’elles ont entraîné la mort de civils et endommagé et détruit des bâtiments résidentiels dans la bande de Gaza.

Elle a indiqué que trois attaques distinctes ont eu lieu la première nuit des frappes aériennes israéliennes le 9 mai, lorsque des bombes à guidage de précision ont visé trois hauts dirigeants des Brigades al-Quds (la branche armée du Jihad islamique), tuant 10 civils et blessant au moins 20 autres.

Amnesty a indiqué que ces bombes «ont été tirées dans des zones densément peuplées à l'intérieur de la ville de Gaza, alors que des familles dormaient dans leurs maisons, ce qui indique que ceux qui ont planifié et autorisé les attaques ont ignoré les dommages disproportionnés causés aux civils».

«Le 9 mai à 02 heures du matin, des frappes aériennes israéliennes ont frappé un immeuble de deux étages dans le quartier Al Shaaf de la ville de Gaza avec un GBU-39, une bombe de petit diamètre fabriquée par Boeing Defence, Space and Security et exportée par les États-Unis à Israël. Le raid visait l'appartement de Khalil al-Bahtini, un membre éminent des Brigades al-Qods. Khalil al-Bahtini, sa femme Laila al-Bahtini et leur fille de 4 ans, Hajar, ont été tués. L'appartement voisin a également été touché, tuant Dania Adass, 19 ans, et sa sœur, Iman, 17 ans», a poursuivi le rapport d’Amnesty.

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Le 13 mai, les forces israéliennes ont également pris pour cible un bâtiment de quatre étages dans le camp de réfugiés de Jabalia. Le bâtiment abritait 42 personnes de la famille élargie Nabhan, dont cinq personnes handicapées, dont trois en fauteuil roulant, selon le rapport.

"La cause première de cette violence indicible est le régime d'apartheid israélien", a déclaré Heba Morayef, directrice d'Amnesty International pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. Ajoutant: "Ce système doit être démantelé, le blocus imposé à la bande de Gaza doit être levé immédiatement et les responsables du crime d'apartheid, des crimes de guerre et d'autres crimes de Droit international, doivent être tenus pour responsables".

Rédaction Palinfo -

14.06.23

Source: palinfo.com

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