FREE PALESTINE
7 mai 2007

Mordehaï Vanunu : une insubordination systématique

Arouts7 est proche des colons israéliens
mardi 1 mai 2007  Arouts7
Mordehaï Vanunu : une insubordination systématique
Claire Dana Picard
lundi 30 avril 2007 - 16:31
http://a7fr.net/Default.aspx?tabid=52&articleType=ArticleView&articleId=33992


Pour quelle raison l’espion Mordehaï Vanunu, qui a purgé une peine de 18
ans de réclusion dans une prison israélienne pour avoir livré à
l’étranger les secrets nucléaires d’Israël, bénéficie-t-il à présent de
la clémence de la justice ?

L’espion, libéré il y a exactement trois ans, a été
condamné une
nouvelle fois lundi matin par le tribunal d’instance de Jérusalem pour
avoir violé à quinze reprises les ordres du commandant de la zone
militaire sud qui lui avait formellement interdit d’avoir le moindre
contact avec des correspondants de presse étrangers.

Le procès est en cours et d’après les medias, Vanunu serait passible
d’un an de réclusion pour les délits récents qu’il a commis. Mais en
fait, le parquet n’exigera pas, semble-t-il, la prison ferme et l’espion
ne devrait être condamné que d’une peine avec sursis.

D’après les dernières accusations portées contre Vanunu, ce dernier
auraient noué des liens avec des journalistes étrangers et leur aurait
procuré des informations sur le réacteur nucléaire de Dimona. Il aurait
en outre communiqué avec des ressortissants étrangers par
l’intermédiaire d’Internet,
mais aucune charge n’aurait été retenue
contre lui pour ces activités.

L’avocat de Vanunu, Me Michael Sefarad, a indiqué qu’il comptait
interjeter appel devant le tribunal de district contre ces nouvelles
accusations. Il a prétendu
qu’il ne comprenait pas qu’en 2007, en
Israël, un homme était condamné pour s’être entretenu avec d’autres
personnes (mais Vanunu est-il un homme ordinaire ?). Il a ajouté : "Ce
n’est pas une attitude démocratique !"

Lorsque Mordehaï Vanunu est sorti de prison, en avril 2004, le tribunal
lui a imposé un certain nombre de contraintes en raison de son passé
d’espion. Ces mesures ont alors été entérinées par le commandant de la
force passive, Yaïr Naveh, et par le ministre de l’Intérieur de l’époque
Avraham Poraz
. Il lui avait notamment été interdit de quitter le pays et
il ne pouvait entretenir aucune correspondance sur Internet sans avoir
obtenu au préalable la permission des autorités. Il n’avait pas eu le
droit non plus d’être en contact avec des ressortissants étrangers ni de
s’approcher des ambassades.

Un nouvel acte d’accusation a été déposé le mois dernier contre Vanunu,
dénonçant son insubordination systématique. Le parquet a  alors précisé
que Vanunu avait des contacts réguliers avec des journalistes étrangers.
Il n’avait d’ailleurs pas hésité à déclarer à certains de ses
interlocuteurs qu’il violait sciemment les ordres qui lui avaient été
donnés.

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