FREE PALESTINE
5 octobre 2025

!!Génocide à Gaza: J 730!! STOP ! à la répression policière des mobilisations pour la Palestine!

 

 

! Interpellation urgente aux autorités belges !

 

 

Le jeudi 2 octobre 2025, plusieurs milliers de citoyennes et citoyens se sont mobilisés à Bruxelles pour dénoncer l’interception illégale de la flottille humanitaire Global Sumud, pour exiger la libération des militants arrêtés et pour réclamer la fin du blocus génocidaire imposé par 'Israël' à Gaza.

 

Ces manifestations, organisées de manière pacifique, ont été violemment réprimées par les forces de police dans le centre-ville et sur la Place du Luxembourg. Les témoignages recueillis et les constats médicaux sont accablants:

 

Selon l’agence Belga,

 

  • Plus d’une dizaine de personnes ont dû être prises en charge aux urgences

  • Un·e manifestant·e a eu le bras fracturé

  • Une dizaine d’autres ont dû être recousues au crâne après avoir reçu des coups de matraque

  •  Un manifestant a été hospitalisé la tête ensanglantée après avoir été frappé par un policier avec son bouclier

  • Plusieurs témoins rapportent que des militants ont été roués de coups lors d’interpellations, parfois alors qu’ils tentaient simplement de porter secours à des personnes à terre

 

Ces violences sont inacceptables! Elles marquent un tournant extrêmement inquiétant dans la manière dont la Belgique traite celles et ceux qui exercent leur droit démocratique fondamental de manifester pacifiquement.

 

Les manifestants n’ont fait qu’exprimer leur indignation face à un crime de guerre: l’interception brutale de la flottille humanitaire par l’armée israélienne, qui a enlevé plus de 400 militants pacifistes en haute mer, parmi lesquels des ressortissants belges tels qu’Alexis Deswaef, vice-président de la FIDH

 

Ces citoyennes et citoyens mobilisés à Bruxelles ont porté la voix de la solidarité internationale, refusant de détourner le regard face au génocide en cours à Gaza.

 

Les images et témoignages du 2 octobre révèlent cependant une tendance grave: au lieu de protéger le droit à manifester, la police belge a choisi la voie de la brutalité et de la criminalisation de la contestation politique.

Une interpellation à tous les niveaux de pouvoir

 

Face à la gravité de ces faits, nous interpellons publiquement l’ensemble des responsables politiques en Belgique:

 

  • Au niveau communal: les bourgmestres, premiers responsables du maintien de l’ordre, doivent rendre des comptes sur les ordres donnés aux forces de police

  • Au niveau régional et fédéral: les ministres de l’Intérieur et de la Justice doivent répondre des violences commises et garantir que les citoyens puissent continuer à manifester sans craindre d’être mutilés

  • Au niveau parlementaire: une commission d’enquête indépendante doit être mise en place d’urgence afin d’établir les responsabilités politiques et policières dans ces violences

  • Au niveau international: la Belgique doit cesser d’appliquer une politique du deux poids deux mesures, qui condamne les violences en Iran, en Russie ou ailleurs, mais tolère sur son propre sol la répression des mobilisations anticoloniales et antiracistes

Ce que nous demandons immédiatement

 

  1. La fin des violences policières contre les mobilisations en soutien à la Palestine

  2. La libération et la protection des militants belges et internationaux enlevés par 'Israël' lors de l’interception de la flottille

  3. La transparence totale sur les consignes données aux forces de l’ordre le 2 octobre

  4. La mise en place d’un mécanisme indépendant de suivi et de documentation des violences policières lors des mobilisations liées à la Palestine

  5. Un engagement clair de la Belgique à défendre le droit de manifester et à garantir la liberté d’expression face aux tentatives de criminalisation de la solidarité avec Gaza

 

La répression policière du 2 octobre ne peut être vue comme un simple «dérapage». Elle révèle une tendance structurelle: les citoyennes et citoyens qui osent dénoncer la complicité européenne dans le génocide en cours à Gaza sont traités comme des ennemis intérieurs.

 

Il est pourtant impossible d’étouffer durablement la solidarité. Car cette solidarité est le prolongement, sur notre sol, de la résistance d’un peuple qui refuse de disparaître.

 

La question qui se pose à chaque responsable politique, à chaque parlementaire, à chaque élu·e est claire:
voulez-vous être complices de la répression et du génocide, ou défenseurs des droits humains et des libertés démocratiques?

 

Nous n’acceptons pas que la Belgique devienne un pays où manifester contre un génocide expose à être mutilé. Nous appelons à la mobilisation la plus large pour que cessent immédiatement les violences policières et que la solidarité avec le peuple palestinien puisse s’exprimer librement, comme le droit international et la conscience humaine l’exigent.

 

[Mail envoyé à : greffe@parlementfrancophone.brusselspresidence@parlementfrancophone.brussels]

 
Nordine Saïdi -
03.10.25
Commentaires
Derniers commentaires
Recevez nos infos gratuites
Archives