!!Génocide à Gaza: J 595!! L’Europe pourrait (enfin!) revoir son Accord d’association avec 'Israël'
L’Union européenne va lancer un réexamen de son Accord d’association avec 'Israël' à la lumière des derniers événements à Gaza, a annoncé mardi 20 mai la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas... (ce que demandent de nombreuses associations de soutien à la Palestine depuis des dizaines d'années!)
"Il existe une forte majorité (17 pays sur les 27) en faveur du réexamen de l’article 2 sur le respect des droits humains de notre Accord d’association avec 'Israël', et nous allons donc nous lancer dans cet exercice", a-t-elle déclaré, citée par RTBF (Radio Télévision Belge Francophone), à l’issue d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE à Bruxelles.
Parallèlement, le Royaume-Uni a annoncé mardi la suspension de ses négociations en vue d’un accord de libre-échange avec 'Israël', en réaction à l’intensification de l’offensive israélienne dans la bande de Gaza.
Dans le même temps, l’ambassadrice israélienne à Londres, Tzipi Hotovely, a été convoquée par le ministère britannique des Affaires étrangères.
Par ailleurs, Londres a imposé des sanctions à l’égard de colons israéliens pour des violences en Cisjordanie. Trois Israéliens, deux avant-postes illégaux, ainsi que deux organisations soutenant les attaques contre les Palestiniens en Cisjordanie occupée figurent sur cette liste de sanctions.
La veille, Londres, Paris et Ottawa ont averti dans une déclaration commune qu’ils ne resteraient «pas les bras croisés face aux actions scandaleuses» d’'Israël' à Gaza, menaçant ce régime de «mesures concrètes» s’il ne cessait pas son offensive militaire et son blocage de l’aide à Gaza.
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a averti lundi, que «deux millions de personnes sont affamées» à Gaza, alors que des «tonnes de nourriture sont bloquées à la frontière».
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Dans le même temps, la Haute Représentante de l’UE pour la politique étrangère et de sécurité, Kaja Kallas a réaffirmé la nécessité d’introduire une aide humanitaire dans la bande de Gaza.
Dans des déclarations faites aujourd’hui, mardi, depuis la capitale belge Bruxelles, avant une réunion des ministres des Affaires étrangères des pays de l’Union européenne, K. Kallas a souligné que des milliers de camions attendent aux points de passage de Gaza pour entrer dans la bande de Gaza, qui subit un blocus israélien sévère.
Elle a déclaré: "Cette aide est financée par des fonds européens et elle doit parvenir à Gaza, car la situation est extrêmement grave". Elle a ajouté que le sommet européen-britannique qui s’est tenu lundi à Londres avait abouti à un consensus clair entre les deux parties sur la nécessité d’acheminer l’aide humanitaire à Gaza.
Le scénario de l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza reste flou, avec des divergences sur les rapports. L’ONU a indiqué que les autorités israéliennes avaient permis l’entrée de 9 camions, tandis qu’'Israël' a affirmé n’avoir autorisé que 5 camions. Le bureau des médias gouvernementaux de Gaza a nié l’entrée de toute aide, soulignant un blocus renforcé et une politique de famine systématique qui touche les habitants du secteur depuis plus de 80 jours.
Le président de l’Observatoire Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme, Rami Abdu, a déclaré que parmi les 5 camions entrant à Gaza, 2 étaient chargés de cercueils offerts par un pays arabe via l’ONU. Chacun appréciera...
Les autorités israéliennes poursuivent une politique de famine systématique à l’encontre des 2,3 millions de Palestiniens à Gaza, en fermant les points de passage aux aides humanitaires qui s’entassent à la frontière depuis le 2 mars 2025, mettant la bande de Gaza dans une phase de famine, qui a déjà coûté la vie à de nombreuses personnes.
Par ailleurs, l’armée israélienne a intensifié ses attaques à Gaza ces derniers jours, annonçant une «opération terrestre» dans le nord et le sud de la bande de Gaza.
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Depuis le 7 octobre 2023, 'Israël' poursuit une guerre d’extermination à grande échelle contre les Palestiniens de Gaza, impliquant des meurtres, des destructions, des famines et des déplacements forcés, ignorant toutes les demandes internationales et les ordonnances de la Cour internationale de justice d’arrêter cette guerre.
Cette extermination, soutenue par les États-Unis, a fait plus de 174.000 Palestiniens entre morts et blessés, dont la majorité sont des enfants et des femmes, plus de 14.000 disparus et des centaines de milliers de déplacés.
Comme il fallait s'y attendre, le régime terroriste israélien a annoncé ce mercredi qu’il rejetait la décision de l’Union européenne de réexaminer l’accord de coopération liant le bloc à Tel-Aviv, une initiative perçue comme une tentative de pression visant à mettre fin à l’offensive meurtrière et intensifiée menée à Gaza.
"Nous rejetons totalement l’orientation prise dans la déclaration de l’UE, qui reflète une incompréhension totale de la réalité complexe à laquelle 'Israël' est confronté", a déclaré Oren Marmorstein, porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, sur le réseau social X.
Il a imputé au Hamas la responsabilité de la poursuite de la guerre à Gaza, affirmant qu’'Israël' avait "accepté à plusieurs reprises les propositions américaines de cessez-le-feu et de libération des otages".
Rédaction MCP -
21.05.25
Sources: divers