FREE PALESTINE
5 mai 2025

!!Génocide à Gaza: J 577!! ALERTE : à Gaza, des familles mangent «tout ce qui leur tombe sous la main»

 

 

Alors que les réserves de nourriture dans l’enclave palestinienne sont quasiment épuisées, certaines familles déclarent «manger tout ce qui leur tombe sous la main, même si c’est impropre à la consommation», a alerté l’agence des Nations-Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA)

 

Depuis le 2 mars, l'armée israélienne bloque toute livraison de nourriture, de carburant et de médicaments dans Gaza, dont les deux millions d’habitants se retrouvent pris en tenaille entre les bombes et la faim.

 

«L’accès à l’aide humanitaire doit être rétabli», a exhorté l’UNRWA dans un message sur le réseau social X.

 

Cet appel fait suite à l’alerte lancée, vendredi dernier, par le Programme alimentaire mondial (PAM), dont les réserves de nourriture dans la bande sont complètement épuisées, au point que l’agence onusienne a livré ses derniers stocks aux cuisines populaires, lesquelles devraient être entièrement à court de denrées dans les prochains jours.


 

Tenter de survivre


 

Les réserves alimentaires constituées pendant le cessez-le-feu rompu le mois dernier sont en grande partie épuisés, tandis que les prix de la nourriture sur les marchés ont grimpé de 1.400%.

 

Selon le bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), une telle situation augmente «chaque jour le risque de famine et de malnutrition » dans un contexte d’aggravation des conditions de santé publique, de surpopulation extrême et de hausse des températures.

 

La poursuite des raids israéliens depuis le 18 mars et le déplacements forcé de centaines de milliers de Gazaouis ont contraint de nombreuses familles à abandonner leurs réserves de nourriture et les stocks d’urgence constitués pendant la période de deux mois qu'a duré le cessez-le-feu.

 

Pour survivre, les habitants de Gaza mélangent des pâtes écrasées avec de la farine pour faire du pain, diminuent la fréquence des repas et réduisent les rations.


 

De la nourriture en attente


 

Parallèlement, les boulangeries soutenues par l’ONU ont fermé leurs portes et la plupart des gens ne peuvent pas cuisiner eux-mêmes, en raison de la pénurie de combustible pour la cuisson et de la flambée des prix de la farine de blé, selon le dernier rapport de l’OCHA sur la situation à Gaza.

 

Dans ces conditions, les populations ne peuvent compter que sur l’aide des travailleurs humanitaires. D’autant que les agriculteurs et les éleveurs ne sont pas en mesure d'accéder à leurs terres. En effet, 70% (!) de l’enclave a été désignée comme «zone interdite» ou est sous le coup des «ordres d'évacuation» de l’armée israélienne.

 

La situation est d'autant plus consternante qu’à ce jour, plus de 170.000 tonnes de nourriture stockée par l'ONU dans la région sont prêtes à être livrées dès que les restrictions imposées par les autorités israéliennes seront levées.

 

«Cette quantité est suffisante pour subvenir aux besoins de l’ensemble de la population, soit environ 2,1 millions de personnes, pendant trois à quatre mois», précise l’OCHA.

 

Ce qui se passe à Gaza est «une abomination», a dénoncé de son côté le jeudi 1er mai, un haut responsable de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a dit sa colère face à l’inaction pour venir au secours de la population.

 

"Nous brisons le corps et l’esprit des enfants de Gaza. Nous affamons les enfants de Gaza, car si nous n’agissons pas, nous sommes complices de ce qui se passe sous nos yeux", a dit Mike Ryan, le directeur général adjoint de l’OMS, lors d’un point de presse.

 

"Nous regardons cela se dérouler sous nos yeux, et nous ne faisons rien. En tant que médecin, je suis en colère contre moi-même de ne pas en faire assez. Je suis en colère contre tous ceux qui sont ici derrière moi avec vous", a dit le Dr Ryan.

 

Il a évoqué «plus de 1.000 enfants qui n’ont plus de membres, des milliers d’enfants avec des lésions de la moelle épinière, avec de graves blessures à la tête, des milliers et des milliers d’enfants avec de graves troubles psychologiques dont ils ne se remettront peut-être jamais".

 

Depuis le 2 mars, aucune aide humanitaire n’est autorisée par l’armée d’occupation israélienne à entrer à Gaza.

 

Pis encore, les États-Unis ont réitéré leur soutien sans faille au génocide israélien perpétré dans la bande de Gaza, déclarant que le droit international ’’n’oblige pas une puissance occupante’’ à autoriser l’entrée de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne. C’est ce qui ressort de l’audition de Josh Simmons, membre de l’équipe juridique du département d’État américain devant la Cour internationale de Justice (CIJ) mercredi, à La Haye, au 3è jour des audiences consultatives visant à évaluer les conséquences juridiques des restrictions israéliennes imposées aux agences de l’ONU.

 

Depuis l’instauration du blocus, l’ONU ne cesse de dénoncer la catastrophe humanitaire et sanitaire et le risque de famine pour les 2,4 millions d’habitants.

 

Dans le même temps, et jamais à court de sordides idées génocidaires, un navire transportant de l'aide humanitaire, et tentant de l'acheminer vers Gaza a été attaqué dans la nuit de jeudi à vendredi, par des drones sionistes, selon les organisateurs du "Convoi de la liberté".

 

"Il y a un trou dans le navire et il est en train de couler", a déclaré Yasmin Assar, porte-parole du mouvement, à CNN.

 

Selon elle, l’attaque s’est produite peu après minuit, visant principalement les générateurs situés à la proue du bateau.

 

Le navire, battant pavillon de Palaos, transportait 30 personnes et du matériel humanitaire. Des vidéos diffusées par les organisateurs montrent le bateau en feu avec une épaisse fumée s’élevant dans le ciel, accompagnée de fortes explosions.

 

Des médias arabes pointent du doigt l’entité sioniste, comme responsable de cette attaque survenue en Mer Méditerranée.

 

D’après CNN, la «Coalition du Convoi de la liberté» se présente comme «un réseau international œuvrant pour mettre fin au blocus de Gaza et fournir une aide humanitaire à travers des actions directes et non-violentes».

 

Et pendant ce temps-là, nos gouvernements font la sourde oreille…


 

Rédaction MCP -

02.05.25

Sources: divers

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