!!Génocide à Gaza: J 534!! Comment peut-on soutenir le sordide régime terroriste israélien?!
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Un nouveau rapport publié par la Commission d’enquête internationale indépendante des Nations-unies sur le territoire palestinien occupé accuse l’État hébreu d’employer systématiquement la violence sexuelle, reproductrice et sexiste à l’encontre des Palestiniens lors de son assaut contre Gaza.
Les résultats, présentés parallèlement aux auditions publiques à Genève, soulignent également la destruction systématique des établissements de santé génésique à Gaza et décrivent une «stratégie plus large pour saper l'autodétermination palestinienne». Le rapport constate que le comportement israélien a constitué des «actes génocidaires» en vertu du droit international, en plus des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.
Selon le rapport, ces crimes comprennent la nudité forcée, le harcèlement sexuel et d'autres formes de traitement inhumain commis sur la base d'ordres ou avec l'approbation implicite de dirigeants militaires et civils israéliens de haut rang.
Plus important encore, le rapport concluait que la destruction délibérée d'établissements de soins de santé en matière de procréation, associée à des restrictions à l'aide humanitaire, étaient des mesures «destinées à prévenir les naissances parmi les Palestiniens de Gaza», que le rapport appelait «un acte génocidaire au titre du Statut de Rome et de la Convention sur le génocide».
La Commission a ajouté que «cela a été fait avec l'intention de détruire les Palestiniens à Gaza en tant que groupe» et que «c'est la seule conclusion qui pourrait raisonnablement être tirée des actes en question».
Le 1er ministre israélien Benyamin Nétanyahu a rejeté le rapport comme «antisémite» et a qualifié ses conclusions de «mensonges», notant que «ce n’est pas un hasard» qu’’Israël’ se soit retiré du Conseil des droits de l’homme des Nations-unies il y a un mois, après l’avoir également qualifié d’«antisémite». Le CDH, basé à Genève, est l'organe international qui a chargé la Commission d'enquête ayant rédigé le rapport.
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Ce rapport des Nations-unies fait partie d'une enquête en cours sur les violations présumées des droits humains dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est. La Commission a déjà rendu compte de questions telles que le blocus de Gaza et l'impact des opérations militaires sur les civils palestiniens. Ce dernier rapport se concentre sur la violence sexuelle et sexiste, présentant de nouvelles preuves que ces pratiques constituent un élément délibéré de l'attaque israélienne contre Gaza.
Au cours d'auditions publiques tenues à Genève du 11 au 12 mars, la Commission a entendu des témoignages éprouvants de la part de victimes, de témoins et de professionnels de la santé. Les survivants ont décrit des actes de violence, notamment des agressions sexuelles et le ciblage des maternités et des dispensaires de santé génésique. Le rapport note que ces violations causent non seulement des dommages physiques et psychologiques immédiats, mais ont également des effets à long terme sur la santé mentale et les perspectives de fécondité des Palestiniens en tant que peuple.
Violence sexuelle et prévention des naissances palestiniennes
Le rapport a mis l'accent sur le cas du centre de FIV de Basma, le principal centre de reproduction à Gaza bombardé par les forces israéliennes en décembre 2023, détruisant 4.000 embryons ainsi que 1.000 échantillons de sperme et ovules non fécondés, qui constituaient tout le matériel génétique du centre. Le centre de FIV de Basma accueillait entre 2.000 et 3 000 patients par mois, effectuant 70 à 100 procédures mensuelles. L'analyse du rapport a mis en évidence un ciblage délibéré du centre par les forces israéliennes, sans «preuve crédible» qu'il représentait une cible militaire.
Le rapport a également appelé l'attention sur plusieurs cas de refus d'accès aux soins de santé génésique par le siège et la destruction de routes, comme dans le cas de la section de maternité de l'hôpital Al-Awda, la plus grande maternité du nord de Gaza. L'hôpital a été privé de carburant pour ses groupes électrogènes, alors qu'il était surpeuplé de 15.577 cas de maternités du 7 au 23 décembre 2023 avec 75 lits.
Fin février 2024, l'hôpital a partiellement interrompu ses opérations en raison du manque de carburant. Les médecins ont signalé à la commission que certaines femmes enceintes avaient dû marcher jusqu'à quatre kilomètres pour se rendre à l'hôpital, que les soins de santé s'y étaient détériorés en raison du siège et du matériel endommagé, y compris les incubateurs qui n'avaient pu être réparés en raison du manque de pièces de rechange.
La violence sexuelle a également été documentée dans le rapport, dont la nudité forcée lors d'arrestations massives d'hommes et de femmes. Dans l'un des témoignages signalés, une femme a déclaré que des soldats israéliens de sexe masculin l'avaient détenue, la séparant de ses enfants laissés seuls, puis lui aurait ordonné de se déshabiller devant eux, avant de l’autoriser à retrouver sa famille.
Dans un autre témoignage, un groupe d'hommes et de femmes a été contraint d'enlever leurs vêtements pour les fouilles, tandis que les soldats humiliaient les hommes les traitant d’incapables d’intervenir pour arrêter la fouille de leurs femmes. Ces témoignages relèvent d’incidents survenus sur la route de Salah al-Din traversant la bande de Gaza. Le rapport contenait également de nombreux témoignages de violences sexuelles lors de la détention et les interrogatoires dans le sinistre centre de Sde Teiman, dans le désert de Naqab.
«Culture de l'impunité»
Le rapport critique la «culture de l'impunité» qui permet de telles violations. Il met en évidence les échecs au sein du système de justice militaire israélien de poursuivre ou de condamner les auteurs, envoyant un message clair de tolérance à l’égard de ces crimes. La Commission a demandé que la responsabilité soit rendue par le biais des mécanismes internationaux, y compris la Cour pénale internationale (CPI), et a exhorté les tribunaux nationaux à exercer leur compétence universelle pour faire respecter la justice et assurer réparation aux victimes.
Les résultats du rapport brossent un sombre tableau de la crise humanitaire causée par l'attaque israélienne de 15 mois contre la bande de Gaza. Le rapport s'ajoute aux précédentes conclusions d'Organisations internationales qui ont accusé l'État hébreu d'être responsables d'extermination et d'actes de génocide lors de son attaque contre Gaza, dont ceux publiés par Amnesty International et Human Rights Watch.
Ce nouveau rapport devrait renforcer l’action en justice lancée contre ‘Israël’ par l'Afrique du Sud à la fin de 2023 à la Cour internationale de Justice pour génocide. La CIJ avait décidé qu’’Israël’ commettait «de manière plausible» un génocide, ordonnant à l’État hébreu de prendre des mesures spécifiques pour l’empêcher, y compris la levée de son blocus sur l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, qu’il a réimposé après la rupture de la première phase du ‘cessez-le-feu’.
Bureau de la Palestine (Traduit par MCP) -
14..03.25
Source: mondoweiss.net