FREE PALESTINE
4 février 2025

!!Génocide à Gaza: J 487!! Enfin, en Belgique, belle initiative des universités flamandes... à quand l'équivalent du côté francophone?!

 

 

Les universités flamandes en Belgique ont décidé de mettre fin à leur coopération académique avec les universités israéliennes en condamnation de la violation par 'Israël' du droit international humanitaire et de ses crimes de guerre.


 

Dans un communiqué publié vendredi 31 janvier, le Conseil Interuniversitaire Flamand (VLIR) a annoncé qu'il n'y aurait pas de nouveaux projets avec des partenaires israéliens, soulignant que le monde académique porte une responsabilité particulière dans la restauration des institutions éducatives et de recherche à Gaza.


 

Par ailleurs, le VLIR, a réitéré son appel à la Commission européenne pour qu'elle publie des lignes directrices permettant aux universités participant à des consortiums de recherche financés par l'Union européenne, d’évaluer si les universités et les institutions de recherches israéliennes impliquées dans ces consortiums sont impliqués dans des violations des droits de l'homme.


 

Dans une lettre ouverte datée du 14 janvier, des milliers d'étudiants, de professeurs, de chercheurs et d'autres membres du personnel académique avaient appelé les universités belges à rompre tous leurs liens avec les institutions israéliennes en raison des attaques israéliennes contre la bande de Gaza et la Cisjordanie.


 

Le régime israélien, soutenu par les États-Unis, a lancé, le 7 octobre 2023, une guerre dévastatrice contre la bande de Gaza.


 

L'offensive israélienne, selon des chiffres provisoires, a tué plus de 47.460 Palestiniens dont la plupart sont des femmes et des enfants et blessé plus de 111.000 autres, et provoqué une famine meurtrière et des destructions massives dans le territoire palestinien, sans compter plus de 11.000 personnes qui ont été disparues.


 

La Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt en novembre dernier contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Guerre Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.


 

'Israël' est également confronté à une affaire de génocide devant la Cour internationale de justice pour sa guerre contre la zone assiégée palestinienne.


 

Après plus de 15 mois de guerre, et sans atteindre un seul de ses objectifs déclarés, à savoir l’élimination du mouvement de résistance palestinien Hamas ou la libération des captifs israéliens, le régime sioniste a été contraint de signer avec le Hamas un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers. L’accord a été entré en vigueur, le 19 janvier 2025; la première phase durera six semaines.

 

 

Note MCP: il faut souligner que, non seulement le régime sioniste viole le cessez-le-feu régulièrement, mais qu'il annonce sans retenue à travers différentes voix de ses responsables, qu'une fois les prisonniers israéliens récupérés, la guerre génocidaire reprendra de plus belle afin de poursuivre ses objectifs manqués jusqu'à présent. Et qu'aucune voix occidentale ne semble dénoncer ce genre de déclarations!

 

 

Rédaction Presstv -

01.02.25

Source: presstv.ir

Commentaires
D
A la suite de cet article mettant en avant l'initiative des universités flamandes du pays, et qui demandait à quand une initiative de la même sorte du côté francophone, une abonnée au blog nous a fait parvenir le communiqué suivant, émanant de l'Université de Mons (UMons) que nous reproduisons ci-après: <br /> <br /> "Chères et Chers Collègues,<br /> Chères et Chers Etudiants,<br /> <br /> Suite à la «carte blanche» concernant la situation en Palestine signée par plus de 6.500 universitaires et relayée par la presse ce jour réclamant le respect du droit international par les Universités belges, il nous apparaît important de rappeler la position de notre Institution au sujet de collaborations avec des universités israéliennes.<br /> <br /> Tout d’abord, il est utile de rappeler que, tout comme l’UGent et l’ULB (telles que reprises dans la carte blanche), l’UMONS a également pris d’importantes mesures, et ce dès le début de ce conflit.<br /> <br /> Ce point fut de nouveau inscrit à l’ordre du jour de notre Conseil d’Administration du lundi 21 octobre dernier. Cela nous a permis de rappeler que notre Université n’a aucune collaboration active en cours avec Israël.<br /> <br /> En toute transparence, une seule recherche, actuellement en suspens, est menée en sous-traitance du Téléthon français. Elle implique deux de nos chercheurs et cible le traitement d’une maladie rare.<br /> <br /> Il ne peut dès lors être question ici de collaborations avec des institutions universitaires israéliennes et autres (y compris des entreprises et des institutions non israéliennes) qui contribueraient directement ou indirectement à des violations du droit international dans les Territoires palestiniens occupés !<br /> <br /> De plus, une décision remontant, celle-là, à janvier 2024, impose à tous nos chercheurs et chercheuses qui seraient en mesure de s’engager dans une recherche impliquant un partenaire israélien ou palestinien d’en référer préalablement au CA qui, seul, décidera de la suite à donner de cette demande. A ce jour et depuis le début du conflit, il est évident qu’aucune demande en ce sens n’a été enregistrée.<br /> <br /> Par ailleurs, nous tenons également à rappeler que l’UMONS s’est dotée de deux outils destinés à soutenir les étudiants et chercheurs issus de pays en conflit (dont, dans le cas présent, la Palestine) par le biais de:<br /> <br /> - Mise à disposition par notre Conseil de la Recherche de bourses en faveur des chercheurs/chercheuses issus de pays en conflit.<br /> <br /> - Programme d’accueil des étudiants réfugiés (PAER) avec un accompagnement individualisé et continu des étudiants demandeurs. <br /> <br /> Il est évident que, comme les autres universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles, nous pouvons vous assurer que l’UMONS continuera à interpeller, individuellement ou collectivement au travers du Conseil des Rectrices et Recteurs francophones (CRef), nos autorités de tutelle à tous les niveaux sur ce délicat sujet. C’est ainsi que le CRef a interpellé à deux reprises la Commission européenne (https://web.umons.ac.be/fr/le-cref-interpelle-a-nouveau-la-commission-europeenne-a-propos-des-projets-de-recherche-finances-par-lunion-europeenne-qui-incluent-des-universites-israeliennes/).<br /> <br /> Au-delà de ces considérations, il va de soi que nous demeurons extrêmement sensibles au sort et à la souffrance des victimes civiles de cet interminable conflit et nous exprimons nos plus sincères espoirs en une solution rapide et définitive à cette dramatique situation. Celle-ci devant passer par un cessez-le-feu intégral et immédiat.<br /> <br /> Philippe Dubois, Recteur - Marc Labie, 1er Vice-Recteur - Philippe Mettens, Administrateur
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