!!ALARME!! Génocide à Gaza: J 118!! Tout gouvernement qui participe de près ou de loin au génocide doit être tenu responsable
L’arrêt du financement de l’UNRWA est «désastreux» pour Gaza
Les Nations Unies ont confirmé que l’occupant «Israël» ne lui avait pas encore soumis de dossier contenant ses accusations contre l’Office de secours et de travaux des Nations Unies, pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), au moment où les agences onusiennes mettaient en garde contre les conséquences catastrophiques de l’arrêt du financement de l’agence, pour les habitants de la bande de Gaza.
Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations Unies, a déclaré, mardi, lors d’une conférence de presse à New-York: "Israël" a transmis à l’UNRWA ses allégations sur l’implication de 12 employés de l’agence dans l’attaque lancée par le Hamas le 7 octobre dernier". Ajoutant que Tel Aviv n’a pas encore soumis de dossier écrit concernant ces allégations, soulignant que la cessation des fonctions des employés concernés et l’enquête menée par l’agence ont eu lieu à la suite des accusations de l’entité usurpatrice sioniste.
Le porte-parole de l’ONU a déclaré que l’UNRWA avait auparavant partagé sa liste de personnel avec le pays hôte, ainsi qu’avec «Israël», sans que ce dernier n’exprime aucune inquiétude à ce sujet. Depuis quelques jours, le gouvernement d’occupation sioniste a lancé une campagne contre l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, dans le cadre de ses tentatives d’effacer la question des réfugiés.
Bien que les enquêtes sur les allégations d’occupation sioniste ne soient encore qu'à leurs débuts, les États-Unis, d’autres pays occidentaux et le Japon ont annoncé la suspension de leur aide à l’UNRWA, tandis que l’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont confirmé qu’elles ne la réduiraient pas.
L’agence des Nations Unies a annoncé des mesures comprenant le licenciement des employés concernés et l’ouverture d’une enquête sur les allégations sionistes, qui a été condamnée par les Palestiniens. L’UNRWA a également averti que la suppression de son financement affecterait les civils palestiniens.
Pour leur part, les dirigeants du Comité conjoint inter-agences des Nations Unies ont déclaré: "Les décisions d’arrêter le financement de l’UNRWA auront des conséquences catastrophiques pour les habitants de Gaza." Les responsables de l’ONU ont ajouté, dans un communiqué, que le retrait des fonds de l’UNRWA conduirait à l’effondrement total du système humanitaire à Gaza. Le communiqué souligne qu’aucune autre entité n’a la capacité de l’agence de fournir l’assistance dont ont besoin plus de 2.000.000 de personnes à Gaza.
De son côté, la coordonnatrice de l’aide des Nations Unies à Gaza, Sikhrid Kach, a déclaré hier qu’aucune organisation ne peut remplacer l’UNRWA. Les déclarations de Kach interviennent alors que le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, tenait une réunion à huis clos avec les pays donateurs de l’UNRWA, pour les informer des mesures prises par les Nations Unies, concernant les accusations d’occupation sioniste contre un certain nombre d’employés de l’agence.
Le délégué palestinien auprès des Nations Unies, Riyad Mansur, a déclaré que Guterres avait appelé les États membres qui ont suspendu leur financement à l’UNRWA à reconsidérer leur décision, ainsi qu’aux autres pays, y compris les pays de la région, à augmenter leurs contributions au financement de l’UNRWA, insistant sur leur rôle dans la réponse à la crise humanitaire à Gaza.
Pour sa part, le rapporteur des Nations Unies sur la pauvreté et les droits de l’homme a exprimé l’espoir que les pays qui ont suspendu leur soutien à l’UNRWA se rétracteraient, soulignant que la population de Gaza a plus que jamais besoin du soutien apporté par l’agence.
Amnesty International a appelé les pays qui ont décidé de suspendre leur financement à l’agence onusienne à revenir sur cette décision, qu’elle juge injuste.
Communiqué Palinfo -
31.01.24
Source: palinfo.com
Liquider l’UNRWA, c’est vouloir liquider le peuple palestinien
L’offensive occidentale après la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) indiquant qu’un risque de génocide existait à Gaza, n’a pas tardé.
Prétextant la participation de quelques Palestiniens travaillant pour l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient), créé en 1949; (en anglais United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East) à l’attaque de la résistance palestinienne le 7 octobre (sur la base d’informations non vérifiées venant de l’armée israélienne qui n’a pas cessé de mentir depuis le 7 octobre), six pays occidentaux – les États-Unis, le Canada, l’Australie, le Royaume-Uni, l’Italie et la Finlande – ont décidé de suspendre leur participation financière au fonctionnement de l’UNRWA, agence de l’ONU, qui vient de perdre, dans le cadre de sa mission à Gaza une centaine de ses employés sous les bombes israéliennes.
La France a mis en doute la probité de l’UNRWA et le maire de Marseille a annulé un don de 80.000 euros promis à cette agence. Pour mémoire, l’UNRWA veille au sort des Palestiniens victimes de la Nakba dans 59 camps situés en Cisjordanie, à Jérusalem-Est, dans la bande de Gaza, en Jordanie, au Liban et en Syrie.
Le quotidien Israel Hayom a révélé qu’un plan israélien était prêt de longue date: diffamer l’UNRWA, obliger l’UNRWA à réduire ses opérations à Gaza. Et détruire cette agence internationale pour interdire à jamais la revendication du droit au retour. Déjà D.Trump avait cessé de financer l’UNRWA en 2018.
Le crime de l’UNRWA, c’est 1948!
Ce que reprochent fondamentalement les soutiens d’Israël à l’UNRWA, c’est qu’il est une épine constante dans le pied du sionisme. En effet, l’ONU a, dès sa création en 1948, défini le «réfugié palestinien» comme «une personne dont le lieu de résidence normal était la Palestine, pendant au moins deux ans avant le conflit de 1948 et qui, en conséquence de ce conflit, a perdu à la fois son foyer et ses moyens d’existence et a trouvé refuge dans l’un des pays où l’UNRWA apporte de l’assistance et d’y associer leurs descendant.es directs».
Le directeur de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, s’est dit choqué par les allégations envers 12 employés proférées par Israël. Dans le film 'Yallah Gazade' Roland Nurier, un ancien directeur de l’UNRWA à Gaza explique le rôle fondamental de cet office dans l’éducation, la santé et l’alimentation et il loue l’extraordinaire résilience des Gazaouis.
Le refus de financer l’UNRWA est un acte génocidaire!
Refuser de financer l’UNRWA, dans la situation de sous-alimentation, de stress hydrique et de précarité absolue de l’habitat à Gaza – bien décrit par la Cour internationale de justice – c’est vouloir priver la population de Gaza de toute aide internationale et aggraver encore le sort de gens sur le point de basculer dans l’horreur absolue.
75% de la population de la bande de Gaza sont des réfugiés (ou leur descendants) chassés de leurs villes et villages il y a 76 ans. 72% ont accès à la carte de l’UNRWA. Tous les réfugiés palestiniens ne sont pas enregistrés auprès de l’UNRWA, les autres réfugiés étant démunis de tout.
Ce qu’exige la situation des Palestiniens de Gaza, c’est au contraire:
• un cessez-le-feu immédiat
• l’arrêt de toutes ventes d’armes à Israël
• une aide humanitaire accrue, gérée par l’UNRWA
• la traduction en justice des responsables étatiques israéliens coupables des 133 membres de l’UNRWA (chiffre de décembre) assassinés par l’armée israélienne.
La France doit continuer à participer au financement de l’UNRWA. Sinon, elle se rendrait coupable d’un crime de complicité dans un génocide.
Communiqué de l'UJFP -
[Coordination nationale de l’Union Juive Française pour la Paix]
31.01.24
Source: afrique-asie.fr