Avec leur mentalité de brutes, pas surprenant que le régime de colons s'en prenne à l'éducation palestinienne
En Palestine, une rentrée des classes sous le signe de l’apartheid
Pour des milliers d’élèves et d'étudiants, la semaine du 21 août marquait la rentrée des classes en Palestine. Malheureusement cette année encore, les jeunes palestiniens la vivent sous le signe de l’occupation, de la colonisation et de l’apartheid.
Ainsi, à Hébron, un groupe d’enfants a été enfermés par des soldats israéliens à l’intérieur du check-point à l’entrée de la vieille ville et des écoliers se sont vus confisquer leurs cartables par les forces d’occupation.
Le lendemain l’autorité académique a été obligée de suspendre et de fermer les classes en raison des nombreux raids de l’armée israélienne dans la région. Ces agressions s’ajoutent aux pressions et aux violences dont sont victimes les enfants et adolescents palestiniens de la part des colons notamment lors de leurs trajets vers leurs lieux d’études.
À cette oppression du quotidien s’ajoute la politique de privation des droits à l’éducation des enfants palestiniens menée par 'Israël'.
Au cours de la dernière année scolaire, ce sont 3 écoles qui ont été détruites par les bulldozers de l’armée en Cisjordanie occupée. L’UNICEF recense actuellement 58 écoles sous la menace d’une démolition. C’est le cas notamment le cas de l’école Khirbet Um Qussa à Masafer Yatta où un large mouvement de soutien se déploie de la part des mouvements palestiniens et internationaux.
Masafer Yatta devient un symbole de l’épuration ethnique israélienne car ses 1.300 habitants sont menacés d’expulsion dans l’unique but de transformer la zone et leur village en zone de tir pour l’armée.
La FERC CGT s’associe à la mobilisation pour sauver l’école Khirbet Um Qussa et exige que le droit à l’éducation des enfants palestiniens soit respecté sans aucune condition.
La FERC CGT encourage ses syndicats, ses militants, ainsi que toutes et tous les personnels des secteurs de l’éducation, de la recherche et de la culture à soutenir et à relayer la campagne en écrivant au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères ainsi qu’au Consulat général de France à Jérusalem afin que la France fasse pression sur les autorités israéliennes pour qu’elles annulent l’ordre de démolition de l’école d’Um Qussa mais aussi sur les réseaux sociaux, en utilisant les hashtags: #DefendUmQussaSchool #DefendOurSchools #DefendEducationRights #StopDemolitions #DefendMasaferYatta
Communiqué CGT-Montreuil -
13.09.23
Source: Aurdip