FREE PALESTINE
13 février 2022

Vu l'importance de l'info, nous revenons sur le rapport d'Amnesty ayant dénoncé l'apartheid israélien+vidéo

En ce dimanche 13 février, nous vous proposons une vidéo réalisée par Amnesty International pour illustrer par les images ce que représente l'ignominie du régime d'apartheid israélien soutenu par la plupart de nos gouvernements européens

 


Il était plus que temps qu'Amnesty International prenne clairement position concernant ce que de nombreux témoins dénoncent depuis des décennies: 'Israël' n'a pas lieu d'être considéré comme une démocratie mais doit être démantelé pour son régime d'apartheid considéré comme un "crime contre l'humanité" par les instances internationales de défense des droits humains, tout comme l'a été celui d'Afrique du Sud à l'époque.

Quelques voix tentent d'étouffer le rapport d'Amnesty au prétexte habituel d'antisémitisme, le joker ultra rapé de tous les soutiens de ce régime abject. Mais à l'observation, il se fait que les gouvernements qui réfutent le rapport d'Amnesty sont eux-mêmes bâtis sur des crimes contre l'humanité et un odieux régime d'apartheid  (Australie, USA,...)

Il est temps d'être clair: le monde ne peut plus fonctionner sur une justice à géométtrie variable et le régime israélien ne peut échapper à la condamnation pour ses pratiques racistes et criminelles envers les Palestiniens. Les idiots utiles nous bassinent régulièrement avec leur 'génocide ouïghour' fantasmé, mais ferment les yeux sur celui bien réel des Palestiniens depuis des décennies. Cette indignation sélective suffit!

Au niveau international, la prochaine étape consiste à faire condamner ce régime d'apartheid par la Cour Pénale internationale (CPI). Et il faut étendre tant que faire se peut, le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissements, Sanctions) tant par les citoyens que par les gouvernements, pour isoler un tel régime de toute participation à la 'normalisation' des rapports entre Etats et individus. 

Daniel Vanhove -

07.02.22

Source vidéo: capjpo-europalestine

Par ailleurs, 14 organisations de défense des droits de l'homme de l'entité israélienne ont apporté leur soutien à la défense d'Amnesty International après que l'organisation non gouvernementale ait fait l'objet de vives critiques dans certains milieux pour son affirmation selon laquelle 'Israël' impose le régime d'apartheid aux Palestiniens.

Les 14 ONG ont publié une déclaration après le long rapport d'Amnesty International publié la semaine dernière disant: "Nous rejetons catégoriquement l'idée que le rapport d'Amnesty International est infondé, discrimine Israël ou montre une hostilité antisémite. Il y a des tentatives de détourner l'attention des violations israéliennes et d'éviter une discussion de fond en faisant de fausses accusations, pratiques habituelles et continues des gouvernements israéliens successifs", ont-elles affirmé.

"Nous sommes particulièrement préoccupés par cette approche dans un climat international, où l'antisémitisme et le racisme sont en hausse, et les défenseurs des droits de l'homme sont attaqués", ajoute le communiqué.

Après la publication du rapport d'Amnesty International, le ministre israélien des Affaires étrangères, Yair Lapid, a accusé l'organisation caritative de diffuser de la propagande, ajoutant: "Je déteste utiliser l'argument selon lequel si Israël n'était pas un État juif, personne à Amnesty n'oserait faire une telle affirmation à son encontre."

Amnesty International a accusé l'occupation israélienne d'avoir fait un usage excessif de la force contre les Palestiniens dans les territoires occupés, ce qui a entraîné l'imposition de mesures coercitives, le déplacement de centaines de familles palestiniennes, la démolition de centaines de maisons, l'imposition d'une discrimination injuste, des meurtres et des arrestations.

Dans son rapport annuel de 2020, l'organisation a déclaré que les forces d'occupation avaient torturé des enfants et fait subir à d'autres des mauvais traitements, détenu des centaines d'entre eux en détention administrative et continué de restreindre la liberté de mouvement en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, soumettant ses résidents à des châtiments collectifs, et a maintenu son siège illégal.

09.02.22

Source: palinfo.com

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