Info que vous ne lirez ni n'entendrez dans vos médias habituels...
"Israël" est en voie de décomposition
Selon un ancien responsable militaire israélien les divisions internes constituent une menace plus importante pour Israël que ses ennemis étrangers que sont l’Iran et le Hamas.
L'ancien chef d'état-major de l'armée israélienne, Gadi Eisenkot, considérait l'érosion de l'unité interne de la société israélienne comme un danger plus grand que celui posé par l'Iran, le mouvement Hamas et le Hezbollah.
Dans une interview accordée au journal israélien Maariv, dont des extraits ont été publiés dans son numéro du jeudi 20 janvier, Eisenkot, qui est actuellement chercheur principal au «Centre de recherche sur la sécurité nationale» israélien, a déclaré: «Je pense que les divisions dans la société israélienne et les attaques des deux côtés, le déclin de la gouvernance, le déclin de la confiance dans les institutions, dans les tribunaux, le crime - tout cela ce sont les plus grandes menaces pour l'avenir d’Israël. Et elles l'emportent sur la menace posée par l'Iran, le Hamas et Hezbollah».
Eisenkot qui a dirigé l'armée de 2015 à 2019 a reconnu que l'affaiblissement de la cohésion interne avait mis en péril la résilience dans la société israélienne.
Il a évoqué l'affaire Elor Azaria qui a tué en martyr le Palestinien, Abdelfattah Al-Sharif à al-Khalil en mars 2016. «Cela était une décision décevante», a-t-il lancé.
«Les gens sont inquiets, non pas à cause de la menace iranienne, mais à cause de la faiblesse interne, de la corruption, de la perte de cohésion, des inégalités, des frictions entre les différents groupes de citoyens. Des pans entiers de notre public ne sont pas absorbés par la société», a-t-il dit ajoutant: «Nous devons comprendre qu'il n'y a pas de sécurité sans solidarité sociale et qu'il n'y a pas de solidarité sociale sans sécurité».
Il a souligné la baisse de l’adhésion aux forces israéliennes au cours des dernières décennies comme un indicateur de l'effondrement. Selon ses dires, lorsqu'il a rejoint l'armée en 1978, 88% de toutes les personnes éligibles avaient fait comme lui alors qu'en 2015, lorsqu'est arrivé le tour de son fils, ce chiffre serait tombé à 67%.
Il a également avoué la tendance à valoriser davantage le service dans les cyber-unités que dans les unités de combat de première ligne. «La disposition à la guerre ne cesse de s’effriter», a-t-il ajouté.
En ce qui concerne les Palestiniens il s’est exprimé en ces termes: «Le président de l’Autorité autonome palestinienne, Mahmud Abbas, âgé de 86 ans, approchait de la fin de son mandat, et a proposé de mettre en place un plan de transition pluriannuel pour améliorer les liens avec les Palestiniens».
Le plan «commencerait à construire un pont pour réduire l'hostilité et renforcer la confiance». Il a proposé un effort conjoint entre Israël, les Palestiniens, l'Égypte, la Jordanie, les États-Unis et les pays du bassin du golfe Persique.
«Nous devons changer la réalité de la situation, car cela conduira à un 'État unique', qui détruira le rêve sioniste», a-t-il rajouté.
Ce n'est pas la première fois que des responsables militaires et de sécurité israéliens se sont dits vivement inquiets de l'avenir du régime sioniste et de sa situation interne fragile. Un ancien haut responsable de la sécurité israélienne a déclaré qu'Israël ne serait pas en mesure de survivre pour une prochaine génération.
Yuval Diskin, l'ancien chef du Shin Bet (service de police interne), a confirmé dans son article paru dans le journal Yediot Aharonot qu'il existe une "question existentielle stratégique qui a mis en évidence l'étendue de sa gravité. Israël ne sera pas en mesure de survivre pour la prochaine génération", a-t-il reconnu.
Diskin a ajouté qu'il parlait de tendances démographiques, sociales et économiques qui changent déjà l'essence d'Israël et peuvent mettre en danger son existence d'ici une génération.
La guerre de 11 jours à Gaza et le soulèvement sans précédent des Palestiniens vivant dans les territoires occupés en 1948 ont également fait peur aux responsables sionistes.
Le 1er ministre de l’époque Benjamin Netanyahu et de nombreux responsables israéliens ont déclaré explicitement que le soulèvement est bien plus dangereux que les missiles du Hamas et pourrait conduire à l'effondrement du régime.
Rédaction Presstv -
21.01.22
Source: presstv.ir