FREE PALESTINE
6 janvier 2022

La victoire du prisonnier Hisham Abu Hawash

Source: Externe

Hisham Abu Hawash a vaincu ses bourreaux et sera libéré début février 2022. Vive la résistance palestinienne! Vive la Palestine! Honneur au combattant de la liberté!

 

Depuis plus de 140 jours, le prisonnier détenu administratif Hisham Abu Hawash mènait une grève de la faim illimitée, pour réclamer sa libération.

Contrairement à ce que prétend la presse sioniste, Hisham Abu Hawash n’a pas été arrêté pour avoir mené une opération militaire contre l’occupant. Il a été arrêté et détenu sur ordre du service de renseignements le Shabak, qui craint un nouveau soulèvement général (intifada) en Cisjordanie occupée, ce qui signifie qu’il est détenu arbitrairement, comme tous les détenus administratifs, sur simple présomption du Shabak.

Mais la presse sioniste, et toutes ses alliées dans le monde, préfèrent raconter des mensonges plutôt que d’accuser les dirigeants sionistes de semer la terreur en Palestine.

Le combat qui se déroule à présent, entre le peuple palestinien et l’entité coloniale sioniste, va au-delà de la lutte du prisonnier, héros palestinien, Hisham Abu Hawash, qui risquait la mort à tout instant. C’est le combat entre la volonté palestinienne, qui réclame la liberté, et celle de l’institution coloniale, qui sème la mort et la destruction en Palestine.

Dans tous les cas, le combat va s’achever avec la victoire du peuple palestinien, que Hisham ait été assassiné sur le lit de l’hôpital où il a été emmené il y a quelques jours, ou qu’il soit enfin libéré, avec l’annulation définitive de la détention administrative dont il est victime.

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Hisham Abu Hawash, le prisonnier et héros palestinien, était en train d’être assassiné à petit feu, par le gouvernement sioniste, qui n’osait prendre la décision de sa libération. Car il a décidé de mettre fin à la vague des grèves de la faim menées par les prisonniers détenus administratifs, qui ont gagné et retrouvé leur liberté, depuis celle menée par Khodr Adnane, il y a onze ans de cela.

Depuis ce moment, ce sont des dizaines de detenus administratifs qui ont réussi à vaincre l’administration coloniale, en menant cette lutte où leur corps devient une arme. Un corps dirigé par une volonté d’acier, la volonté palestinienne, contre une entité et ses multiples institutions, dont l’unique but est de faire taire la voix de ceux qui réclament la liberté.

Mettre fin à la vague des grèves de la faim que mènent les détenus administratifs, pour empêcher que le régime de la détention administrative et la répression sauvage ne soient mis en cause à l’échelle internationale. Depuis que les grèves de la faim se sont succédées, l’administration pénitentiaire, et derrière elle, les divers appareils répressifs et les prisons sont en état d’alerte.

Cette forme de lutte  pacifique menée par un détenu administratif soulève les questions de la détention arbitraire, de la terreur exercée contre une population exténuée, de l’occupation tout court par une armée de colons dont les crimes ne se comptent plus. Elle rappelle le sort des prisonniers palestiniens, plus de 5000 à présent, celui des enfants détenus, des femmes, des prisonniers malades et blessés, des corps des prisonniers décédés en prison et confisqués, qui ne sont pas remis aux familles, car les sionistes poursuivent la détention des corps, jusqu’à la fin de «la peine encourue»! Ainsi fonctionnent les lois de l’entité coloniale.

Le gouvernement sioniste est dans l’impasse, il ne peut prendre aucune décision, notamment en ce qui concerne les prisonniers, depuis la «grande évasion» en septembre dernier, menée par 6 prisonniers, 5 du mouvement du Jihad islamique en Palestine, et 1 des Brigades d’al-Aqsa, 4 ayant été condamnés par les tribunaux militaires sionistes à la détention à vie, pour faits de résistance à l’occupation, et deux autres en attente d’être traduits devant les tribunaux.

Depuis cette date, et bien que l’évasion n’ait duré que quelques jours, les sionistes ne pensent qu’à se venger des prisonniers, car elle a représenté un grand défi: s’évader à plusieurs de la prison nommée «le coffre-fort» à cause de son système sécuritaire qui serait hermétique.

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Mais rien n’est impossible pour la volonté palestinienne, respirer la vie quelques jours en Palestine occupée en '48, pouvoir se déplacer jusqu’à la ville de Jenin pour certains, faire des déclarations hautement révolutionnaires lors des séances au tribunal et saluer le peuple palestinien et sa lutte, c’est tout cela que les sionistes veulent effacer, en réprimant, isolant et déplaçant les héros d’une prison à l’autre, ou d’une section à l’autre. Jusqu’à présent, lettres et déclarations de l’un ou l’autre de ces héros continuent à défier le système pénitentiaire de l’occupant.

L’occupant est dans l’impasse car la résistance palestinienne l’a mis en garde, il y a quelques semaines, si jamais il osait assassiner un dirigeant, cadre ou militant palestinien, à l’intérieur ou à l’extérieur des frontières de la Palestine occupée, lorsqu’il avait envisagé de le faire, pour sortir de son impasse concernant la bande de Gaza.

Le dirigeant Ziad Nakhaleh, secrétaire général du mouvement du Jihad islamique en Palestine, l’a clairement affirmé: s’il assassinait un Palestinien, les fusées de la résistance frapperaient directement Tel-Aviv. Il y a quelques jours, il a ajouté que le décès-martyre du prisonnier Hisham Abu Hawash, combattant la mort et l’occupant à la fois, après 140 jours de grève de la faim, serait considéré comme un assassinat ciblé, ce qui signifie que son décès entraînerait la frappe de Tel-Aviv. Les brigades d’al-Quds, branche militaire du mouvement, s'étaient mises en état d’alerte.

Est-ce que l’occupant supporterait une nouvelle guerre contre la résistance dans la bande de Gaza? Des pressions, arabes et internationales, se sont’exercées sur lui, pour ne pas envenimer la situation, et libérer le héros Abu Hawash, d’autant plus qu’il est un détenu administratif, arrêté et détenu arbitrairement, n’étant accusé d’aucune charge par ses tribunaux militaires.

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L’occupant était dans l’impasse, car le libérer, c’est se soumettre à la menace de la résistance et risquer de faire éclater son gouvernement fragile; et ne pas le libérer c’est risquer une nouvelle guerre, avec une résistance qui vient de finir des manoeuvres militaires unifiées de toutes ses branches militaires.

La grève de la faim du prisonnier héros Hisham Abu Hawash était plus qu’une simple grève de la faim: c’est la volonté de la résistance qui défie une nouvelle fois l’occupant, c’est la question des prisonniers, les héros palestiniens, qui rappellent tous les jours que la Palestine vit et résiste, que le peuple palestinien n’abandonnera ni sa résistance, ni sa volonté de libérer la Palestine.

Rim al Khatib (Beyrouth) -

04.01.22

Source: comiteactionpalestine

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