!!ALERTE!! Soulèvement général de la résistance contre l'occupation coloniale israélienne!!INFOS!!
!!ALERTE!! Différentes infos sur la situation en Palestine occupée!!
Comme à chaque fois, quand le régime colonial israélien perd pied, il se venge 'courageusement' sur Gaza qu'il tient emprisonnée sous un étau d'acier depuis près de 15 ans
Les avions israéliens, ont mené, ce mercredi matin 12 mai, des frappes hystériques contre tous les sièges de la police dans la bande de Gaza.
Le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Iyad Al-Bazm, a déclaré que les avions de combat israéliens ont lancé une série de raids qui ont abouti à la destruction de tous les quartiers généraux de la police dans la bande de Gaza, rapporte le site PalToday.
Al-Bazm a expliqué que les raids étaient concentrés dans les villes de Gaza et Khan Younès.
Outre les sièges de la police, les bombardements israéliens ont visé plusieurs maisons et appartements de citoyens dans un immeuble résidentiel, ainsi que des sites de la résistance, des rues et des infrastructures.
43 martyrs, dont 12 enfants
Par ailleurs, le bilan des victimes des agressions israéliennes contre la Bande de Gaza s’est alourdi, ce mercredi.
Le ministère palestinien de la Santé à Gaza a indiqué que «43 Palestiniens sont tombés en martyrs depuis le début des bombardements lundi 10 mai et 296 autres ont été blessés».
Les autorités sanitaires palestiniennes ont fait savoir que 12 enfants et 3 femmes comptaient parmi les victimes.
Deux martyrs en Cisjordanie occupée
La situation en Cisjordanie n’est pas meilleure. Un deuxième Palestinien a été tué mercredi dans des heurts avec l’armée d’occupation israélienne, ont rapporté des sources officielles palestiniennes.
Dans le nord de la Cisjordanie occupée, un adolescent de 16 ans, Rachid Abouara, a été tué par des tirs des forces d’occupation à la tête et à la poitrine, après la prise d’assaut de son village de Aqaba, au nord de la ville de Naplouse, selon le ministère de la Santé palestinien.
Plus tôt mercredi, Hussein al-Titi, un Palestinien de 26 ans, a été tué dans des affrontements avec l’armée d’occupation, dans le sud de la Cisjordanie occupée. Il a été touché par des tirs de l’armée israélienne dans le camp de réfugiés d’Al-Fawwar, près de la ville palestinienne de Hébron, avait rapporté plus tôt le ministère de la Santé palestinien.
Cisjordanie: série d’arrestations dans les rangs de Hamas
Entre-temps, l’armée israélienne a lancé, ce mercredi, une campagne d’arrestations contre les dirigeants et les militants du Hamas en Cisjordanie occupée.
Des sources palestiniennes ont déclaré «qu’une force israélienne a attaqué la ville de Naplouse dans le nord de la Cisjordanie et arrêté le chef du Hamas, Yasser Al-Bardasawi». Et d’ajouter: «Les soldats israéliens ont également arreté le militant, Mohammad Asida, dans la localité de Tal, près de Naplouse ».
Et puis, dans la ville de Qalqiliya, le chef du Hamas, Sameh Afaneh a été arrêté pendant la perquisition de son domicile, a-t-on indiqué de mêmes sources.
850 roquettes ont visé les territoires occupés
Les factions de la résistance palestinienne ont riposté à ces agressions en tirant des salves de roquettes contre différentes colonies israéliennes.
Deux colons sont morts, ce mercredi, dans la ville occupée de Lod alors qu’ils se trouvaient dans une voiture, touchée par une roquette tirée depuis la bande de Gaza, a rapporté la police d’occupation israélienne.
«Pas moins de 850 roquettes ont été tirées sur Israël depuis lundi entraînant la mort de cinq Israéliens», a indiqué l’armée d’occupation israélienne.
Un soldat israélien tué et plusieurs autres blessés dans une opération d’al-Qassam
Les brigades Ezzeddine al-Qassam, branche armée du Hamas, ont également annoncé, ce mercredi, avoir tiré un missile de type Kornet contre une jeep des forces d’occupation au nord de la bande de Gaza, tuant et blessant plusieurs militaires.
Pour sa part, la radio officielle israélienne a fait état de la mort d’un soldat et de trois autres blessés, suite à cette opération.
12.05.21
Source: Almanar
INCROYABLE: les Israéliens perdent le contrôle de la ville de Lod. La grande surprise de la révolte: les Palestiniens de l’intérieur
Nous avons perdu le contrôle de la ville de Lod, a été le cri d’alarme lancé dans l’après-midi du mardi 11 mai par Yair Ravivo, le maire israélien de cette ville située à 15 km au sud-est de Tel-Aviv.
Quelques heures plus tard, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, y déclarait "l’état d’urgence spéciale". Une première depuis 1966.
En même temps, le ministre de la guerre Benny Gantz ordonnait l’envoi de toutes les brigades des gardes-frontières stationnées en Cisjordanie occupée vers cette ville et toutes les autres villes mixtes.
Une spécificité de cette escalade que les observateurs israéliens ne tarderont pas à signaler: les Palestiniens de l’intérieur, ceux des territoires palestiniens occupés en 1948 y participent massivement et pour la première fois. Ils se sont solidarisés avec leurs compatriotes de 1967, avec la révolte du quartier Sheikh Jarrah et celle de la mosquée al-Aqsa. Et ils continuent de le faire avec un élan sans pareil, en même temps que l’escalade militaire avec la bande de Gaza.
En plus de Lod, c’est le cas de Haïfa et de Akka où 26 palestiniens ont été arrêtés ces dernières 24 heures. De même pour Ramlat, Um al-Faham… Ainsi que de Chafa Amro, Kafar Mandat, Arabat Der al-Assad dans le Jalil (la Galilée).
Dans toutes ces agglomérations, les jeunes palestiniens sont descendus dans les rues et ont affronté les forces de l’ordre de l’occupation et les colons. Là où ils pouvaient, ils décrochaient le drapeau israélien pour le remplacer par le drapeau palestinien.
Dans la ville de Lod, les scènes ont été les plus frappantes: de véritables combats de rue acharnés: «Ses rues sont le théâtre d’une guerre civile entre les Arabes et les juifs», s’était d’ailleurs alarmé son maire israélien dans son appel de détresse au gouvernement, lui réclamant l’envoi de l’armée israélienne.
Ils ont attaqué un restaurant, un hôtel, et brûlé des dizaines de voitures dans une artère principale, ont rapporté les médias israéliens.
Dans l’après-midi, ces derniers avaient évoqué au moins 20 voitures de colons qui ont été transformées en cendres. Dans la soirée, ils ont dit que ce sont 30 voitures qui ont été brûlées durant la nuit.
«On a mis le feu a ma voiture. Pour moi c’est tout ce que je sais. La police n’est pas venue. On s’est trouvé seuls à combattre», a dit l’un des colons.
Il est aussi question que les protestataires palestiniens de Lod ont tenté de dégrader le bâtiment de la municipalité israélienne et auraient ouvert le feu sur les policiers.
Le trafic ferroviaire entre Lod et Tel-Aviv a été interrompu en raison du désordre qui règne dans la ville, ont indiqué les médias israéliens.
Les habitants juifs des bâtiments mixtes ont quitté leurs appartements après l’appel à l’aide du maire. Il est même question que certains d’entre eux ont commencé à quitter la ville et d’autres ont été évacués par les policiers craignant le pire pour leur vie.
Ravivo a d’ailleurs demandé à Netanyahu et au ministre de la Sécurité, Gantz, de verrouiller la ville, au motif que «les gens pourraient mourir».
«Nous avons immédiatement déclaré un état d’urgence spécial à Lod. Les bataillons de garde-frontières viendront de Judée et de Samarie (Cisjordanie) vers des villes mixtes ce soir», a dit Netanyahu.
Et de poursuivre: «J’ai ordonné d’agir fermement contre les violateurs de la loi et de l’ordre et de renforcer les forces sur le terrain dans le but de rétablir le calme et l’ordre à Lod et dans toutes les régions d’Israël dès que possible».
L’ouverture d’un front interne l’a sans doute surpris ainsi que tous les autres dirigeants israéliens, à tous les niveaux et dans tous les domaines. A aucun moment, dans leurs déclarations, ils n’avaient envisagé un tel scénario.
Ni non plus dans leurs exercices militaires dans lesquels ils simulaient des guerres avec leurs différents ennemis. Ils étaient surtout hantés par les missiles qui devraient s’abattre sur eux en cas de guerre, depuis la bande de Gaza, le Liban, la Syrie, le Yémen, l’Irak, ou autre…
Or, l’ennemi s’est avéré bien plus proche.
En regardant leurs compatriotes de 1967, délogés de leurs résidences à Sheikh Jarrah et interdits d’accès à la mosquée d’al-Aqsa, les Palestiniens des territoires de 48 ne veulent pas seulement se solidariser avec eux. Ils ont surement deviné que leur tour n’allait pas tarder et que la judaïsation n’allait surement pas les épargner.
A ce stade, il n’est plus possible de croire aux garanties des Israéliens. C’est aussi leur sort à eux qui est en jeu!
Leila Mazboudi -
12.05.21
Source: Almanar