FREE PALESTINE
8 décembre 2019

Maroc - Israël - USA (suite-2 articles). Que peut-on en croire?

Source: Externe

La normalisation avec Israël derrière l’annulation de la réunion entre Pompeo et Mohammed VI?

 

Mike Pompeo a quitté le Maroc sans rencontrer le roi Mohammed VI, alors que l'entrevue avait pourtant été annoncée par le Département d’Etat. Ce qui n’est pas sans soulèver des interrogations.

Le ministère marocain des Affaires étrangères n'a pas communiqué sur le motif de l’annulation de ce rendez-vous, alors que le souverain se trouve à Rabat et non à l'étranger.

D’ailleurs, il préside ce soir une veillée religieuse à l’occasion du 21è anniversaire du décès du roi Hassan II, indique un communiqué du ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie.

En l'absence d'une réaction officielle, le quotidien Achark Al Awsat, dans son édition de ce vendredi 6 décembre, attribue l’absence d’une audience royale accordée à Pompeo à l’«agenda de pression» pour une normalisation avec Israël que le  chef de la diplomatie américaine voulait imposer.

Le chef de la diplomatie des Etats-Unis «est venu au Maroc avec la demande d’établir des relations avec Israël au même niveau que celui de 1994, lorsque Tel-Aviv avait ouvert un bureau de liaison à Rabat. Néanmoins, Rabat estime que la situation en 1994 est complètement différente de celle de 2019», rappelle Achark Al Awsat.

Et d’ajouter que le royaume n’aurait pas apprécié la réunion entre Mike Pompeo et le Premier ministre israélien, tenue le mercredi 4 décembre à Lisbonne, à seulement vingt-quatre heures du déplacement du secrétaire d’Etat au Maroc.

Une chaîne israélienne a, d’ailleurs, révélé que les Etats-Unis ont proposé au Maroc, Oman, Emirats arabes unies et au Bahreïn de signer un pacte de non-agression avec Israël.

En novembre 2009, le Maroc avait refusé de se plier aux pressions américaines pour recevoir l’ancien ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Liberman, notamment exprimées par le sénateur George Mitchell alors envoyé de l'ex-président Barack Obama au Moyen-Orient.


Source: Externe

Le roi Mohammed VI aurait refusé de recevoir le Premier ministre israélien

 

Le roi Mohammed VI aurait opposé son véto à une visite de Benjamin Netanyahu. Celui-ci aurait émis le vœu d’accompagner Mike Pompeo lors de sa visite au Maroc pour arracher une entrevue avec le souverain, indique des médias israéliens qui citent la chaîne 12 d’informations.

Mercredi 4 décembre, le Premier ministre a en effet effectué un déplacement surprise à Lisbonne pour y rencontrer le chef de la diplomatie des Etats-Unis.

Le même jour la chaîne 12 a annoncé que Tel-Aviv espérait une avancée dans la normalisation de ses relations avec le Maroc.

La requête de Netanyahu a été ensuite soumise par Pompeo aux autorités marocaines mais sans réel succès. Rabat a même rejeté le principe de discuter la normalisation des relations avec Israël, ajoute la même source.

Le bureau du Premier ministre a qualifié de «mensonges» les révélations de la chaîne 12 d’information.

Pour mémoire, le roi Mohammed VI s’est réuni, en septembre 2003 à Tétouan, avec l’ancien ministre israélien des Affaires étrangères, Silvan Shalom. C’était, d’ailleurs, sa seule rencontre  officielle avec un membre du gouvernement israélien.

En octobre 2010, le monarque avait rejeté une demande de Shimon Perez, alors président d’Israël, qui souhaitait le rencontrer en marge de la 6è édition du Forum de l’avenir organisée cette année à Marrakech.

Rédaction de Yabiladi -

06.12.19

Source: Yabiladi

Commentaires
H
Ne pas se rencontrer officiellement avec un sioniste US ne veut rien dire ; il faut voir les chiffres d’affaires du Maroc avec l’entité sioniste. Si son père avait annoncé un « non à la normalisation avec le régime sioniste », cela aurait été probant. Maintenant il se peut que ce richard voudrait changer pour calmer la population pauvre et pro-palestinienne ; il doit faire ses preuves ouvertement avec tout ce qui découle d’une rupture avec le régime sioniste terroriste (politique, affaires, renseignements, militaire, éthique) et d’une non-soumission aux impérialistes états-uniens.
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