FREE PALESTINE
19 mars 2013

L'Espoir d'Exister

L'Espoir d'Exister - Valentin Bianchi - Gaza, Février 2013

 

Quelques semaines après les derniers bombardements sur Gaza, la vie reprends peu à peu son cours.
Les bâtiments détruits sont presque tous reconstruits, mais quelques traces sont cependant encore visibles. La plupart des promesses ne sont pas respectés. La zone de pêche n'a pas cessé de se développer, les hôpitaux manquent cruellement de médecins, les coupures d'électricité sont encore trop fréquentes.

Le 13 Septembre 1993, lors des accords d'Oslo, la zone de pêche pour les Gazaouis a été fixée à 20 miles nautiques (environ 37 km). Cependant, et depuis ces accords, le territoire maritime n'a jamais été respecté. Passant en Octobre 2006 à six miles nautiques et enfin à trois miles nautiques en Janvier 2009.
Le 24 Novembre 2012, après le cessez-le-feu entre Israël et la bande de Gaza, les restrictions imposées par le blocus naval israélien des pêcheurs de Gaza ont été assouplies. Permettant officiellement à augmenter de trois à six miles nautiques. Mais la réalité est tout autre, la zone de pêche est constamment remise en question et pratiquement jamais respecté.

Le problème de l'eau potable dans la bande de Gaza est un problème majeur. Les problèmes de densité de population liés au traitement des déchets rendre encore plus complexe cette problématique majeure.
Officiellement, Israël a fourni de l'eau par l'intermédiaire de National Water Carrier of Israel (Conduites nationales d'eau d'Israël), mais en fait, il est difficile de déterminer où va l'eau. Tous les jours, peu de familles ont l'eau courante et encore moins d'eau chaude. La plupart tente de récupérer l'eau de pluie, les réserves d'eaux souterraines sont de plus en plus pollué.
De nombreux instituts de recherche internationaux ont établis, depuis de nombreuses années, que l'eau était impropre à la consommation humaine dans la bande de Gaza.
En dépit de sa mise en alerte au niveau international, presque rien ne change sur le terrain.

Le soutien international est évidemment présent sur la bande de Gaza, mais ce que le peuple palestinien espère et attend, c'est une prise de position politique contre le blocus imposé par Israël.

Le programme de l'UNRWA permet d'apporter une aide efficace dans les domaines des services de l'éducation, de la santé et sociaux principalement.
La présence de l'Organisation des Nations Unies est clairement visible dans la vie quotidienne des habitants de Gaza.

Le réseau associatif sur le territoire de la bande de Gaza est extrêmement actif et relayé au niveau international également. Il permet de fournir un moyen de médiatiser le problème rencontré par le peuple palestinien.

Par exemple, l'association "Hanan pour le développement culturel et social", basé dans le camp de réfugiés de Nuseirat, en collaboration avec l'association belge «Le Monde des Possibles" et la fondation "Anna Lindh" sont en train de mettre à jour un projet du "Parlement des enfants" afin d'accroître les échanges entre les enfants de Gaza et les enfants européens. L'objectif est d'ouvrir le débat et de garantir la liberté d'expression sur des questions telles que la citoyenneté et les droits de l'homme.

Malgré ce quotidien épuisant, le peuple palestinien tente d'unifier pour trouver une solution à ce conflit qui use et brise tant de familles. Tout manque ou presque, mais la vie continue. Il y a là, une volonté incroyable de toutes les générations qui espèrent être reconnus et, un jour, pouvoir vivre comme des hommes libres.

Le dernier reportage de Valentin Bianchi, The Hope To Exist (L'Espoir d'Exister) est en ligne ...

http://bianchivalentin.com/the-hope-to-exist/

 

 

 

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