FREE PALESTINE
2 mars 2013

Non a la venue de Shimon Peres en Belgique

Manifestations contre la participation de l'ULB à une cérémonie avec Shimon Peres, président d'Israël

Les 4 et 5 mars, des rassemblements auront lieu à Bruxelles pour protester contre la participation du recteur de l’ULB Didier Viviers à une séance-académique organisée par le CCOJB et l’ambassade d’Israël en présence de Shimon Peres, le président d’Israël.


Shimon Peres.

AFP

Shimon Peres.

Deux rendez-vous sont annoncés sur les réseaux sociaux. Le 4 mars à 12h30 sur l’avenue Heger à la hauteur du foyer. Il s’agira pour les participants de marcher vers le rectorat et exiger que « le recteur annule sa participation ».

Le 5 mars place du Trône, un sit-in est prévu sous la statue du roi Léopold dès 17h30, la séance académique devant avoir lieu à l’Académie royale de Belgique toute proche. Les Cercles qui participent au mouvement sont Comac (Mouvement de jeunes du PTB), JAC (Jeunes Anticapitalistes), Intal, BDS-ULB, section bruxelloise des étudiants FGTB, les Indigènes de Belgique asbl, Generation Palestine, A.B.P.. Pour eux, « Shimon Peres doit être boycotté, pas honoré ! Les criminels de guerre tels que M. Peres n’ont pas à recevoir les honneurs : M. Peres est responsable du massacre en 1996 des réfugiés de Qana au Sud Liban, il est également en faveur de la colonisation des territoires palestiniens occupés. »

Pour le Comité BDS-ULB, « l’ULB ne doit pas cautionner la politique de M. Peres en lui rendant les honneurs, ni rendre ses étudiants et ses institutions complices ! »

Cette contestation, relayée voici quelques jours dans La Capitale, intervient après le refus d’organiser un débat à l’ULB avec Souhail Chichah un an après la manifestation « Burqa Blah Blah » qui avait opposé le chercheur à la journaliste et essayiste Caroline Fourest.

Pour le Comac-ULB, « alors que le recteur affirmait encore il y a quelques mois ne pas vouloir importer le conflit israélo-palestinien à l’ULB et ne pas soutenir l’un ou l’autre camp, il a décidé de jouer le rôle de faire-valoir au président de l’Etat d’Israël Shimon Peres. Lui accordant ainsi, via sa fonction, le crédit et la légitimité de notre Université. »

Le sénateur PS Philippe Moureaux, enseignant à l’ULB, a lui aussi réagi sur Twitter : « Certains ne se rendent pas compte qu’ils cautionnent une politique qui rend impossible une paix des braves au Moyen-Orient »

Pour Didier Viviers, la participation de l’ULB s’explique par le fait que Shimon Peres a été fait Docteur honoris causa de l’université voici 25 ans. « Les organisateurs m’ont invité à évoquer ce DHC et à engager un dialogue avec celui que notre université a honoré voici 25 ans », explique le recteur. « Beaucoup de collègues se sont émus de ma participation et je peux les comprendre. Je m’empresse de dire que l’ULB n’est en aucune manière associée à l’organisation de cette manifestation. Toutefois j’ai estimé, après mûre réflexion, qu’il était de mon devoir d’accepter de dialoguer avec une personnalité que notre institution a honorée de l’une de ses plus hautes distinctions. Ma décision sera diversement appréciée. Certains collègues, dont je respecte et souvent partage, à titre personnel, les opinions politiques, considèrent que j’aurais dû boycotter cette manifestation car, selon eux, dialoguer, fût-ce avec une personne que nous avons honorée, revient à cautionner ses positions. Comme eux, je dénonce la politique de colonisation pratiquée par l’Etat d’Israël. Comme eux, je défends l’indépendance de la Palestine parce que l’on ne peut refuser à une population l’autonomie et la totale maîtrise de son destin. »

Source


Suite à sa carte blanche

Mr Goldman a répondu ce jour


À : m.uyttendaele@ugka.be


Maître,

J'ai lu avec attention et consternation votre carte blanche dans le Soir.
Êtes-vous bien spécialisé dans le droit constitutionnel?
Je suis désolée de vous l'apprendre mais non, Israël n'est pas une démocratie, en tout cas dans le sens où nous l'entendons en Europe. Oui il y a le droit de vote mais cela ne suffit pas pour être un état démocratique. Je pense d'ailleurs, que les Bédouins citoyens israéliens ne peuvent participer à toutes les élections. Dans nos états, pour être une démocratie, il faut, je pense, respecter les droits de l'homme. Et Israël bafoue ces droits fondamentaux au quotidien. D'ailleurs Israël n'a pas de constitution (pourquoi?) et n'a pas de frontière fixe ce qui lui permet de continuer à conquérir du territoire.
Savez-vous qu'Israël n'accorde pas les mêmes droits (en matière de propriété notamment) à ses citoyens selon qu'ils sont juifs ou pas alors que beaucoup de ses citoyens ne sont pas juifs? Cet état enferme en prison qui il veut sous prétexte d' "arrestation administrative" sans jugement, pour des durées indéterminées, sans accorder aux prisonniers des droits élémentaires comme voir sa famille. Sont enfermés des mineurs d'âge. La torture y est pratiquée.
Cet état  enferme ses objecteurs de conscience donnant à ces jeunes gens courageux un casier judiciaire leur interdisant de trouver du travail.
Par ailleurs Israël est un état religieux qui ne reconnait pas le mariage civil.
En vous lisant, j'ai l'impression que vous ne savez pas cela. Pourtant, apparemment, vous lisez le journal Le Soir et donc les articles de Baudouin LOOS et de Serge Dumont....
"Mr Peres a aussi des qualités" certes...il doit être un bon père de famille mais c'est aussi un criminel de guerre qui devrait être jugé par le tribunal pénal international. Vous défendez aussi les criminels de guerre?
Un état qui commet des crimes de guerre en bombardant la population civile avec des armes illégales comme les bombes au phosphore (vous avez vu les blessures que ça fait?), qui vole l'eau, qui construit un mur illégal, qui bombarde des centrales électriques ce qui compromet l'approvisionnement en eau, qui soumet la population de Gaza à un blocus criminel?
La liste des crimes commis par cet état est trop longue...
Je vous trouve assez méprisant envers ceux qui défendent les droits des Palestiniens. Personnellement, je n'ai rien à voir avec Mme Fourest. Ceux qui critiquent attisent la haine? Veulent la destruction d'Israël? Auriez-vous copié ces arguments d'un site "hasbara.com"? Diriez-vous la même chose de ceux qui dénoncent les crimes de l'armée birmane ou du Sri Lanka? Bientôt vous allez nous dire de nous occuper du Darfour...Les premiers qui dénoncent les crimes de l'état israélien sont les pacifistes israéliens et les journalistes de Harretz: ils sont responsables aussi d'attiser la haine?
Ceci dit en vous lisant, j'ai découvert un désaccord avec Mr Abbas: pourquoi veut-il que la Palestine soit démilitarisée???D'abord que je sache, la Palestine n'a jamais eu d'armée et personnellement je pense qu'il faut que la Palestine ait une armée aussi puissante que celle d'Israël car ce n'est que quand les forces en présence sont en équilibre que la paix est possible...Ou alors mieux: faudrait démilitariser Israël! Les Palestiniens aussi ont le droit de se défendre!
Enfin, je suis assez d'accord avec Mr Goldman quand il dit qu'il s'agissait "d'une soirée cirage de pompes": allons soyons sérieux, il n'est écrit nulle part qu'il s'agissait d'une conférence débat...
Je joins ma discussion avec le recteur et le mot de l'UPJB
J'espère que votre épouse est mieux informée des problèmes des Palestiniens...

Objet : réponse du recteur

Chère Madame,

 

J'ai lu votre message avec beaucoup d'attention.

Je ne me prétends pas spécialiste de la politique israélienne et je suis convaincu de la capacité de Monsieur Shimon Peres à répondre très habilement à toute question critique. Je sais aussi qu'il y aura face à moi un parterre de partisans de la politique d'Israël. Mais est-ce pour cela que l'on doit renoncer à adresser des questions critiques à quelqu'un? Je ne le pense pas. Je me suis toujours opposé au règne des communautarismes. Aussi, je trouve une certaine cohérence à affirmer une position contradictoire dans une communauté qui n'est pas la mienne, pour maintenir un dialogue et faire connaître à ceux qui l'oublient parfois des positions dissonantes. Je vous rejoins lorsque vous affirmez que la situation ne sera pas facile.

Quant aux insignes de DHC, il ne s'est jamais produit qu'on les retire. Et il a fallu cet événement pour que certains (la majorité?) se souviennent qu'on les avait octroyés à Shimon Peres. Je garde cependant en mémoire vos propositions.

 

Avec mes sentiments les plus respectueux,

 

Le Recteur,

Didier Viviers

 

De : Nathalie P
Envoyé : vendredi 1 mars 2013 09:41
À : recteur@ulb.ac.be


Objet : Suggestion: Neve Gordon et Nurit Peled

 

Monsieur le Recteur,



J'ai lu avec grande attention votre réponse sur votre blog.

Il est bien courageux de votre part d'interpeller Mr Peres sur la politique israélienne de ces dernières années, mais avec tout le respect que je vous dois, pensez-vous avoir les connaissances nécessaires sur l'histoire du conflit et surtout sur la situation actuelle? Je ne veux en aucune manière vous disqualifier: je sais que vous êtes un homme intelligent et brillant. Mais vous allez avoir en face de vous un manipulateur professionnel bien rodé à ce genre d'exercice. Il vous dira, avec la main sur le cœur, qu'il défend la paix, le dialogue avec les Palestiniens, discours creux et bien connu tout à fait contraire aux faits. Il répondra de façon évasive aux questions plus directes comme les crimes de guerre commis à Gaza, l'utilisation des bombes à phosphore, les bombardements au sud-Liban, la colonisation, les droits des prisonniers palestiniens et les arrestations administratives, la destruction systématique des villages bédouins du Néguev pourtant citoyens israéliens....Vous aurez devant vous un parterre de partisans pro-israéliens avec sans doute, au premier rang, Mr Kotek et Mr Sosnowski qui évidemment défendront le brave homme.

Par ailleurs, au vu de sa responsabilité personnelle dans les crimes de guerre commis par l'état israélien, ne pensez-vous pas qu'il faudrait au plus vite lui retirer les insignes de docteur honoris causa car le jour, où il comparaîtra devant le tribunal pénal international, cela risque de nuire à la crédibilité de l'ULB.

 

A sa place, puis-je vous suggérer la candidature du professeur Neve Gordon qui enseignait à l'Université Ben Gourion du Néguev où il dirigeait le Département de sciences politiques et gouvernementales. Ce courageux professeur est un membre actif de l'ONG Ta'ayush, qui rassemble Juifs et Arabes israéliens. Il soutient la campagne Boycott- Désinvestissement - sanction ce qui lui a valu de gros ennuis, mis sous surveillance par ses étudiants. Je vois qu'il n'est plus à l'unif depuis 2010. A-t-il été licencié?
Il est l'auteur de ce site: http://www.israelsoccupation.info

 

Ou Nurit Peled qui a déjà été honorée du Prix Sakharov du Parlement européen en 2001 et qui parle parfaitement le français. Elle est toujours professeur à l’Université hébraïque de Jérusalem et est spécialiste du conditionnement scolaire. Sa tragédie personnelle a été racontée par Simone Bitton dans le film L’Attentat. (Sa fille Smadar a perdu la vie dans un attentat-suicide à Jérusalem.) 

 

Tous les refuzniks mériteraient le titre de "docteur honoris causa" et les militants des vraies associations pacifistes israéliennes qui prennent des risques. Les soutenir est un devoir pour quiconque veut défendre les droits de l'homme et la justice.

 

Dans l'attente de vous lire, je vous remercie, Monsieur le Recteur, d'avoir pris le temps de me lire.

 

Nathalie

 

 Shimon Peres reçu à Bruxelles avec les honneurs… 

Une subtile opération de com.

COMMUNIQUÉ DE L’UNION DES PROGRESSISTES JUIFS DE BELGIQUE (UPJB)

Que le Comité de Coordination des Organisations Juives de Belgique et le Forum der Joodse Organisaties invitent Shimon Peres, président de l’État d’Israël, cela n’a rien d’étonnant. Ce qui l’est beaucoup plus, c’est que le ministre belge de la Défense, Pieter De Crem, et le recteur de l’ULB, Didier Viviers se prêtent à cette évidente opération de com.

Opération de com. ? Personne n’ignore en effet que l’image d’Israël est de plus en plus ternie aux yeux de la Communauté internationale. Alors les organisations juives invitent son président qui, par ses déclarations récentes en faveur de négociations sérieuses avec l’Autorité palestinienne - et même avec le Hamas -, apparaît comme un homme de paix. Le problème, c’est que, en Israël, ce n’est pas le président qui dirige la politique du pays, son rôle étant strictement représentatif. Et il s’en acquitte fort bien en s’appliquant à donner une image respectable d’Israël, ce qui est l’objectif manifeste de l’opération.

La question que l’on peut, que l’on doit, se poser est de savoir pourquoi il a attendu de n’avoir plus aucun rôle décisionnel pour tenir un discours de paix. Car il ne faut pas oublier qu’avant d’accéder à la présidence, le 15 juillet 2007, Shimon Peres a été de quasi tous le gouvernements et qu’il a vigoureusement soutenu la politique de colonisation et aussi les deux guerres du Liban.

Qui plus est, Shimon Peres a, de façon directe, du sang sur les mains. En avril 1996, alors qu’il était Premier ministre, fonction à laquelle il avait accédé après l’assassinat de Yitzhak Rabin, c’est lui qui avait ordonné le bombardement du camp de réfugiés des Nations unies de Cana, au Sud-Liban, bombardement dont le bilan s’était élevé à 100 morts, majoritairement des femmes, des enfants et des vieillards. Le plus grave est qu’il s’agissait d’une opération strictement électoraliste à un mois des élections qui devaient avoir lieu le 29 mai suivant. Shimon Peres voulait ainsi prouver que lui, le civil, pouvait aussi être un chef de guerre. 100 morts pour rien puisque c’est Benyamin Netanyahu qui avait remporté les élections.

Que l’establishment de Belgique ait envie d’entendre la « bonne » parole du président de l’État d’Israël – à 100 ¤ l’entrée ! -, soit. Mais que vont donc lui dire le ministre de la Défense et le recteur de l’ULB ? Vont-ils lui parler du rapport des chefs de mission de l’Union européenne à Jérusalem-Est et à Ramallah qui fustige la colonisation israélienne à Jérusalem-Est occupé et annexé, estimant qu’elle vise à empêcher la création d’un État palestinien, et qui appelle les pays membres à sanctionner financièrement Israël ? Nous craignons fort que ce ne sera pas le cas et qu’ils feraient dès lors mieux de s’abstenir de participer à cette opération de com.

Verviers, le 28 février 2013.

 

 

 

 

Comité Verviers-Palestine asbl

Rue du Mousset, 20  4860 Pepinster                  

 

A l’attention du Ministre de la Défense du Gouvernement Fédéral du Royaume de Belgique,

Monsieur Pieter DE CREM,

(pdecrem@cdenv.be – info@mod.mil.be)

 

A l’attention du Recteur de l’Université de Bruxelles, Monsieur Didier VIVIERS, (dviviers@ulb.ac.be)

 

A l’attention du Secrétaire perpétuel de l’Académie Royale, Monsieur Hervé HASQUIN,

(herve.hasquin@skynet.be - herve.hasquin@cfwb.be)

 

                                  

Objet : Indignation par rapport à la participation de nos responsables académiques et politiques à une Séance académique organisée sous le Haut patronage de l’Ambassade d’Israël

 

Messieurs,

 

Nous avons pris connaissance de l’organisation d’une Séance académique organisée sous le Haut Patronage de l’Ambassade d’Israël, le 5 mars à 18h30 au Palais des Académies.

 

Le Comité Verviers Palestine tient à vous exprimer son plus grand étonnement et sa profonde désapprobation suite à l’annonce de la participation de nos représentants politiques, académiques et/ou institutionnels à cette manifestation sponsorisée par un Etat qui ne respecte pas nombre de Résolutions prises par l’Assemblée Générale et le Conseil de sécurité de l’ONU[1].

 

Les souffrances du peuple palestinien durent depuis plus de 60 ans et l’impunité des gouvernements successifs de l’Etat d’Israël n’a que trop duré ! Face à cette injustice, notre silence sur ce conflit asymétrique est une complicité ! Que dire dés lors de la normalisation de rencontres académiques de cet acabit alors que nous sommes les témoins forcés des pratiques unilatérales et violentes de l’Etat d’Israël ?

 

Afin que vous soyez bien informé de ce qu’implique votre participation à cet événement, nous tenons à vous rappeler les faits suivants :

 

-          La politique incessante de colonisation de la Cisjordanie, en particulier de l’Est de Jérusalem est publiquement et ouvertement soutenue par le gouvernement d’extrême-droite ; qui a notamment mis l’accélérateur sur la construction de plus de 3000 logements illégaux, suite à l’acte symbolique et non violent de reconnaissance de l’Etat de Palestine comme membre observateur de l’ONU ;

 

-          La spoliation des terres de palestiniens par des colons extrémistes israéliens et le déracinement des arbres des terres palestiniennes pour construire des colonies illégales, ainsi que des « espaces d’éloignement » de ces colonies et des routes pour y accéder ; cette politique du fait accompli a transformé la Cisjordanie en un véritable gruyère géographique et Gaza en une prison à ciel ouvert !

 

-          L’étranglement des populations palestiniennes via un contrôle des ressources premières, à commencer par l’accès à l’eau potable ;

 

-          La construction du Mur de la Honte qui empiète largement sur le territoire palestinien ;

 

-          Le nettoyage ethnique de Jérusalem et l’expropriation de familles entières pour faire de Jérusalem la capitale éternelle de l’Etat d’Israël ;

 

-          Les opérations militaires meurtrières sur Gaza.

 

Malgré ces informations, certains persistent encore à présenter M. Shimon Peres comme un partisan de la Paix. Nous ne le pensons pas. Un exemple parmi d’autres que vous ne pouvez ignorer : M. Shimon Peres, paré de son prestigieux Prix Nobel de la Paix (reçu en 1994 !) omettra-t-il de rappeler qu'outre les crimes dont il porte la responsabilité directe dans les territoires palestiniens occupés, il est responsable du massacre des réfugiés de Qana au Sud Liban ? En 1996, alors que M. Shimon Peres était tout nouveau Prix Nobel de la Paix, Israël a lancé sous sa présidence l'opération militaire « Raisins de la Colère » contre le Sud Liban. 400.000 civils libanais ont du fuir leur maison et parmi eux quelque 800 avaient trouvé refuge dans le village de Qana. Le 18 avril, l'armée israélienne a bombardé le refuge de l'ONU où ils se trouvaient. 102 civils, pour la plupart des enfants, des personnes âgées et des femmes, ont été tués délibérément. Ce 5 mars, vous recevrez un monsieur déclarant que tout avait été fait de manière responsable et en suivant une logique claire, qu'il était donc en paix avec ces meurtres.

 

D’ailleurs, vous ne pouvez non plus fermer les yeux sur les aveux publics de M. Shimon Peres quand à l’assassinat du Président Yasser Arafat par Israël (propos tenu dans le New York Times). Vous devriez plutôt demander l’ouverture d’une enquête judiciaire sous le contrôle de la Cour Pénale Internationale pour faire toute la lumière sur cet assassinat politique.

 

En ce sens, votre présence à cette rencontre, à la suite des informations révélées dans ce courrier serait un message très négatif pour les défenseurs des droits fondamentaux, du droit des peuples à l’autodétermination et du respect des conventions internationales. 

 

Nous réaffirmons notre détermination à soutenir la Paix au Moyen-Orient mais cette Paix n’adviendra que lorsqu’il y aura une reconnaissance véritable de l’injustice historique à l’encontre du peuple palestinien. Pas de paix possible sans véritable justice !

 

Il est grand temps d’adresser au gouvernement israélien un message fort de nos représentants académiques, institutionnels et politiques en Belgique : la Belgique ne fermera pas les yeux sur la politique d’apartheid et d’atteintes aux droits fondamentaux du peuple palestinien !

 

Au regard de ses informations, et afin de continuer à honorer les exigences de vos fonctions respectives, nous estimons que M. Shimon Peres ne doit être reçu ni par le Ministre de la Défense, Pieter De Crem, ni par les autorités académiques de l’ULB.

 

Nous espérons que ce courrier créera une prise de conscience et un sursaut de votre part, que vous reconsidérerez votre participation à cette rencontre et qu’au final, cette rencontre sera annulée dans l’espoir que les représentants politiques israéliens cessent les actions contre la paix en Palestine, au lieu de s’employer à redorer leur image aux delà des frontières de leur pays (qui sont les frontières de 1967 et non les frontières actuelles, faut-il le préciser !)

 

Dans l’espoir d’une réponse à notre courrier, recevez, Messieurs, nos salutations respectueuses.

 

Pour le Comité Verviers-Palestine,



[1] Cf.  Résolutions de l’ONU non respectées par Israël : http://www.monde-diplomatique.fr/2009/02/A/16775

L’Etat belge va-t-il arrêter Shimon Peres ?

J’ai appris comme bien d’autres que le Président Israélien, Mr Shimon Peres, était attendu à Bruxelles pour une soirée d’hommage . Permettez-moi de vous faire part de plusieurs questions.

La Belgique, mettra-t-elle ses forces de l’ordre au service de ce criminel de guerre qui mérite plutôt d’être arrêté et de passer devant la justice ? Qui paiera l’addition pour cette protection ?

Quel est le mandat reçu par le Ministre fédéral Pieter De Crem pour aller participer en notre nom à une soirée d’hommage au criminel de guerre Shimon Peres, représentant officiel d’un pays qui ne cesse depuis des dizaines d’années d’expulser un peuple, le peuple palestinien, pour lui prendre ses terres, ses ressources, en commettant d’innombrables crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

Mais probablement, Monsieur Shimon Peres, paré de son prestigieux Prix Nobel de la Paix (reçu en 1994 !) omettra-t-il de rappeler qu’outre les crimes dont il porte la résponsabilité dans les territoires palestiniens occupés , il est en plus notamment responsable du massacre des réfugiés de Qana au Sud Liban (et rien que pour cela il mérite d’être arrêté et jugé). Dès lors permettez-moi de rappeler briévement ce dont il s’agit :

En 1996, alors que Mr Shimon Peres était tout nouveau Prix Nobel de la Paix, Israël a lancé sous sa présidence l’opération militaire « Raisins de la Colère » contre le Sud Liban. 400.000 civils libanais ont du fuir leur maison et parmi eux quelque 800 avaient trouvés refuge dans le village de Qana . Le 18 avril, l’armée israélienne a bombardé le refuge de l’ONU où ils se trouvaient. 102 civils, pour la plupart des enfants, des personnes âgées et des femmes, ont été massacrés et il faut ajouter toutes les victimes gravement blessées.

Ce massacre fut qualifié de délibéré par plusieurs associations de défense des droits humains, alors que le Président Shimon Peres, qui devrait recevoir tant d’honneurs le 5 mars à Bruxelles, a déclaré que tout avait été fait de manière responsable et en suivant une logique claire, qu’il était donc en paix avec ces meurtres.

Evidemment, on peut s’attendre à ce que M. Shimon Peres préfère rappeler - comme toujours - (en tant que Prix Nobel de la Paix, bien sûr , et pas comme « père de l’industrie militaire israélienne » ) qu’Israël ne veut pas la guerre, qu’il veut la Paix (omettant de répéter son soutien à la colonisation constante des terres palestiniennes, au blocus de Gaza ..., justifiant la « nécessité » pour Israël d’occuper la Vallée du Jourdain » pour sa sacro-sainte sécurité, etc, etc ...).

Il omettra, je suppose, de parler du sort réservé aux prisonniers qui subissent régulièrement la torture en Israël où ils sont déportés (et ce y compris des centaines d’enfants, des malades ...) contrairement au droit international, il préférera probablement parler du danger que constitue le développement nucléaire iranien plutôt que de répondre à la question de l’existence de la centrale de Dimona (« M. Peres, cette centrale existe-t-elle ? ») et de centres de recherches spécialisés en armes non conventionnelles, du refus d’Israël de signer les traités de non prolifération ...(« M. Peres, les inspecteurs peuvent-ils visiter vos centres de recherche, Dimona ? »).

Et encore, pourrions-nous croire les belles paroles de M. Shimon Peres, s’il faisait jamais quelques « avancées verbales » ? Les Israéliens eux-mêmes, savent que M. Shimon Perez possède un art certain de blanchir les crimes , qu’il est un super- magouilleur, en plus qu’il est un criminel de guerre !

J’espère, et ne pense pas être la seule dans ce pays, que la Justice Belge va l’arrêter afin qu’il passe enfin devant un tribunal. Personnellement, je suggère qu’on l’arrête par exemple à sa descente d’avion, quand il arrive d’Israël .

J’ai bien été empêchée de monter dans un avion à Roissy, sans que la Belgique ne réagisse alors que je me rendais à Bethléem moi qui ne suis pas criminelle de guerre, mais soi-disant citoyenne belge !

Où est donc la justice dans ce pays quand il s’agit d’Israël ?

Dominique Waroquiez est militante BDS (Boycott, Désinvestissements, Sanctions contre Israël) et a participé à plusieurs missions de solidarité en Palestine.

 

"Pour le recteur Viviers, Chichah est infréquentable, Peres non..."

http://4.bp.blogspot.com/-uX6MTgEcgmI/UKuRk7BOAAI/AAAAAAAAAAk/d7ul3nUtwvQ/s1600/3.jpg

 

 

"Pour le recteur Viviers, Chichah est infréquentable, Peres non..."

Irene Kaufer

 Des colons israéliens à l’oeuvre ou le quotidien des Palestinien(ne)s

Le 5 mars 2013, le Président d’Israël Shimon Peres sera reçu au Palais des académies de Bruxelles pour une "Séance-Académique" suivi d’un « walking dinner » au prix de 100 euro.

La soirée est organisée par le Comité de coordination des organisations juives de Belgique et Forum der Joodse Organisaties,  « sous le haut patronage de l’Ambassade d’Israël ».

Didier Viviers Recteur de l'ULB, Hervé Hasquin Secrétaire perpétuel de l'Académie royale de Belgique  et le Ministre de la Défense  Pieter De Crem, participeront à cette "Séance-Académique" en présence de Shimon Peres.

Didier Viviers Recteur de l'ULB

Alors qu’il vient tout récemment de censurer la tenue du débat « De quoi la burqa pride est-elle le nom ? » qui était prévu le 28 février à l’initiative du collectif antiracismes Quart d’X et de plusieurs cercles estudiantins, alors que le cercle « BDS-ULB » n’est toujours pas reconnu comme tout les autres cercle et qu’il  existe aujourd’hui, au sein de son conseil d'administration, une "volonté de changement des critères de reconnaissance des cercles", Monsieur Viviers, Recteur de l’ULB, va avoir le mardi 5 mars, à Bruxelles, un interview-dialogue avec Shimon Peres, reniant son plaidoyer permanent pour une  posture de neutralité face à ce qui est une tragédie quotidienne pour le peuple Palestinien.

Imposant, à souhait et à discrétion, la censure dans l’université dont il est le recteur, Monsieur Viviers va donc dialoguer avec un individu qui est à la tête d’un état criminel, colonisateur, un état qui emprisonne des gens sans jugement ou les exécute sans sommation, un état-voyou au regard du droit international, bafouant toutes les résolutions des Nations-Unies prises à son encontre, un état dans lequel des « démocrates » n’hésitent pas à lancer une campagne militaire en vue de gagner des élections, un état qui soumet une partie des êtres humains dont il a la responsabilité à un véritable régime d’apartheid, l’état d’Israël.
Sur son blog[i], le rectum de l’U(l)B tente de justifier sa présence a ce « diner diabolique » allant jusqu'à  préciser que « que l’ULB n’est en aucune manière associée à l’organisation de cette manifestation. » et qu’il n’  a « reçu aucun mandat pour émettre quelque message que ce soit de notre Université » mais alors a quelle titre Monsieur le rectum se rend t il a ce diner ?
Si ce n’est au titre de recteur de l’ULB, va-t-il faire corriger l’invitation ?
Pieter De Crem « ministre de la guerre »
Quel est le mandat reçu par le Ministre fédéral Pieter De Crem pour aller participer a ce « walking dinner » ?
Hervé Hasquin Secrétaire perpétuel de l'Académie royale de Belgique

Ancien ministre belge (MR ) recteur honoraire de l'université et Secrétaire perpétuel de l'Académie royale de Belgique et grand amis d’Israël se fera un plaisir de donner le mot d’accueil a ces invités « coupable de crimes de guerre ».

Shimon Peres           

Cet individu, Monsieur Peres, père de la bombe atomique (illégale) israélienne, prix Nobel de la Paix (1994 pour l’arnaque d’Oslo) et Docteur Honoris Causa de l’ULB (qui est donc « neutre » depuis 1987) a commis durant sa longue carrière un certain nombre de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. En 1996, redevenu premier ministre pour la troisième fois, il démarre  sa campagne électorale pour les élections anticipées en ordonnant le lancement de l’opération « Raisins de la colère ».

Cette opération provoqua son lot de destructions et de morts, trop souvent vus au Liban, et poussa 400.000 personnes à fuir leur foyer. Parmi ces réfugiés, nombreux sont les civils qui périrent ou furent gravement blessés suite aux bombardements délibérés, par l’armée de « défense » sioniste,  du refuge de l’ONU qui les avait accueillis, Shimon Peres tint les mots suivants à la suite de cette attaque contre une base de l’ONU, perpétrée sous ses ordres : "Mon opinion est que tout a été fait de manière responsable et suivant une logique claire. Je suis en paix."

Parce que l’ULB est une institution qui, malgré toutes ses « spin-offs », reçoit encore beaucoup d’argent du contribuable, une institution dont le sommet se déclare neutre quand il s’agit de défendre les droits du peuple Palestinien, une institution qui est censée former notre jeunesse, une institution qui prétend participer positivement de l’image de notre ville et de notre pays, Egalité souhaite, comme nombres d’étudiants ulbistes, que le recteur Viviers n’associe pas le nom de l’université à un criminel de guerre, et refuse ainsi de jouer les affidés locaux lui donnant caution de ses crimes.


" Si tu es neutre en situation d'injustice, tu as choisi le parti de l'oppresseur." - Desmond Tutu

Nous ne pouvons accepter la venue en Belgique d’un  criminel de guerre qui continue la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem Est, l’architecte de la « bombe » qui maintient incarcérés plus de 4500 prisonniers politiques et qui mène une politique raciste envers les palestiniens et même envers une partie de ses propres concitoyens.

Nous acceptons encore moins qu’un ministre fédéral en fonction, Pieter De Crem, s’y rende. Ce serait un signe d’encouragement, voire de reconnaissance, de la politique du pire : celle du droit international foulé librement.

L'image flatteuse d'un pays où la créativité s'épanouit librement, qu'Israël s'efforce d'entretenir, contraste avec la réalité que doit endurer le peuple palestinien : les réfugiés sont toujours interdits de droit au retour, ceux qui vivent en Israël subissent des ségrégations légales et culturelles ; la bande de Gaza est toujours sous blocus, les Territoires palestiniens de Cisjordanie et de Jérusalem Est sont toujours sous occupation militaire. Au mépris du droit et des protestations, Israël poursuit la colonisation et la construction du Mur de séparation en Cisjordanie et à Jérusalem. Nous reconnaissons dans ces politiques les traits d'un régime d'Apartheid, tel qu'il est défini dans le droit international.

Pour faire face à cette situation d'oppression, et pour lutter contre l'impunité dont bénéficie l'État d'Israël auprès des grandes puissances, la société civile palestinienne a lancé un appel à la solidarité par le moyen du boycott, des désinvestissements et des sanctions contre l'État israélien (BDS). Nous observons que le boycott pacifique, quand il est suivi par de nombreuses personnes, constitue un moyen de pression efficace. Le BDS est même relayé par des citoyens israéliens réunis dans le groupe Boycott from Within[ii], qui poursuivent leur action en dépit de la loi anti-boycott votée récemment par le parlement israélien et aussi de nombreux militants et d’organisations de Juifs actifs dans BDS[iii].

Le parti EGALITE soutient activement la Mobilisation et invite ses membres et sympathisant-e-s à y participer.

Le parti EGALITE souhaite l’arrestation et le jugement pour crime de guerre de Shimon Peres.

Le parti EGALITE se demande, qui mettra ses forces de l’ordre au service de ce criminel de guerre qui mérite plutôt d’être arrêté et de passer devant la justice et qui paiera l’addition pour cette protection ?

Nous vous appelons donc à ne pas accepter d’être complices du vol des terres palestiniennes, des violations des droits humains et du droit international.

2 rendez-vous sont déjà prévus :


- Le 4 mars à 12h30 sur l'avenue Heger à la hauteur du foyer, rassemblement pour aller ensemble au rectorat exiger que le recteur annule sa participation.


- Le 5 mars près du palais des académies ou se déroulera la soirée avec Shimon Péres.

Rassemblement autorisé contre la venue de Shimon Perez !

 

A 17h30 Place du Trône, près de la statue Léopold.


Tous les cercles et associations qui veulent se joindre à cet évènement sont les bienvenus.

 



[iii] Une réponse juive à la Déclaration de Février 2011 des Organisations Juives Sionistes concernant les campagnes Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) contre Israël.

Parce que le boycott académique, culturel et commercial, les désinvestissements et les sanctions d'Israël:

  • ont été appelés par la société civile palestinienne en réponse à l'occupation et à la colonisation de leurs terres,
  • sont une voie morale pour répondre de façon non-violente et pacifique à plus de soixante ans de colonialisme israélien et,
  • placent justement la responsabilité au sein des institutions israéliennes (et de leurs alliés et partenaires) qui utilisent des liens commerciaux, culturels, universitaires pour blanchir la responsabilité d'Israël dans la continuation de ses crimes contre l'humanité,

Les organisations et individus soussignés demeurent fermes dans leur appui à la campagne Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) contre Israël  jusqu’à ce qu’il reconnaisse les droits inaliénables des Palestiniens à l'autodétermination et respecte entièrement les préceptes du droit international.

BDS n'est pas antisémite. Nous rejetons l’idée selon laquelle l'appel BDS 2005 de la Palestine, et les campagnes BDS dans le monde entier qu'il a inspirées, sont enracinés dans un sentiment anti-juif. Au contraire, BDS est un mouvement antiraciste contre l'occupation quotidienne et brutale de la Palestine et contre la menace militaire que l’Etat d’Israël fait peser sur la région. Les allégations d'antisémitisme falsifient la vrai nature de la lutte palestinienne et sont un affront à, et une trahison de la longue histoire de la survie juive et de la résistance à la persécution.

BDS n'est pas anti-démocratique. Nous rejetons également l'affirmation selon laquelle le boycott culturel et académique d'Israël défie le principe démocratique de la liberté d'expression. La recherche-développement dans les institutions universitaires joue un rôle central dans la conception et la défense militaire d'Israël et dans l’organisation des services secrets. Les institutions culturelles perpétuent la tromperie sur la démocratie israélienne. Défendre la liberté d'expression pour ceux qui ne respectent pas la justice tout en diabolisant ceux qui luttent pour la justice est un mauvais service rendu à une démocratie véritable.

Par le boycott, le désinvestissement et les sanctions, la société civile affirme notre engagement à ne pas contribuer financièrement à l'Etat israélien qui est responsable d’actes atroces de mépris pour la vie humaine et le bien-être. Les attaques contre les campagnes BDS ne nous empêcheront pas de prendre cette position contre l'impunité d'Israël. Pour les organisations juives signataires de cette lettre, l'auto-détermination pour les Juifs comprend le droit de participer au mouvement pour la justice en Palestine et à vivre ensemble dans le monde avec nos concitoyens dans la paix, la liberté et l'égalité. Il n’inclut pas la domination et la colonisation d'autres personnes ni le fait de vivre séparément des autres êtres humains dans un état qui privilégie les Juifs.

BDS, par une pression internationale, a été une stratégie clé pour mettre fin au système sud africain blanc d'apartheid. Dans la recherche de la justice, de la paix et de la liberté pour tous, nous nous exprimons en tant de Juifs qui s'engagent pour BDS et pour la libération de la Palestine. Nous appelons organisations et individus à se joindre à nous pour condamner les fausses accusations d’antisémitisme qui tentent de discréditer notre militantisme antiraciste collectif contre l’apartheid israélien.

* Women in Black (Austria)
* Union Juive Française pour la Paix (UJFP)
* Bay Area Women in Black (USA)
* St. Louis Women in Black (USA)
* Philadelphia Jews for a Just Peace (USA)
* American Jews for a Just Peace (USA)
* Jews for Boycotting Israeli Goods (UK)
* JUNTS, Asociació catalana de Jueus i Palestins (Asociación Catalana de Judios y Palestinas, Spain)
* Ronnie Kasrils, former South African government minister, writer, founder Not In My Name, South Africa
* Antony Loewenstein, Independent Australian Jewish Voices
* Peter Slezak, Independent Australian Jewish Voices
* Moshé Machover, Professor (emeritus) (UK), founder Matzpen
* Felicia Langer, Israeli lawyer, author, Right Livelihood Award 2006 (Alternative Nobel     Prize)1990, Bruno Kreisky Prize 1991
* Mieciu Langer, Nazi Holocaust survivor
* Hedy Epstein, Nazi Holocaust survivor
* Hajo G. Meyer PhD, Nazi Holocaust survivor
* Kamal Chenoy, IJAN India & The All India Peace and Solidarity Organization
* Paola Canarutto & Giorgio Forti, Rete ECO, Italy
* Liliane Cordova Kaczerginski, IJAN France
* Sonia Fayman, IJAN France & UJFP
* Ernesto Rosenberg, GRAMARPAL (Grupo de Amistad Argentina-Palestina, Neuquén, Argentina)
* Mark Elf, blogger, Jews sans Frontieres

Signer la lettre sur le site d'IJAN, réseau international des juifs anti-sionistes : http://www.ijsn.net/657/

 

 

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