15 mai 2012
Nakba commemoration Brussels.
"Nous ne partirons pas
Nous poursuivrons notre résistance
Nous serons toujours attachés à la Palestine"
Ziad Medoukh
Photo : Kevin Van den Panhuyzen
Les 64 ans de la Nakba : nous ne partirons pas
Rédigé par Ziad Medoukh | Mardi 15 Mai 2012
Nous ne partirons pas. Nous poursuivrons notre résistance. Nous serons toujours attachés à la Palestine.
15 mai 1948 - 15 mai 2012 : soixante-quatre ans déjà, soixante-quatre ans depuis le début du drame des Palestiniens.
Soixante-quatre ans de souffrance, de malheurs et de massacres pour un peuple digne.
Soixante-quatre ans depuis le début de la plus grande injustice imposée à un peuple sur sa terre.
Soixante-quatre ans de déportation d’un peuple pour le remplacer par un autre peuple.
Soixante-quatre ans d’une occupation illégale de territoires toujours reconnus occupés par le monde entier.
Soixante-quatre ans, et les forces de l’occupation violent les droits les plus fondamentaux de notre peuple. Soixante-quatre ans de politique d’apartheid, du terrorisme d’Etat d’Israël.
En soixante-quatre ans, Israël a appliqué toutes les mesures inhumaines illégales possibles à l’encontre des Palestiniens, il en a emprisonné plus d’un million, il en a massacré et assassiné des milliers, il a occupé tous leurs territoires.
L’Etat d’Israël a créé le problème des refugiés palestiniens qui vivent dans des conditions humanitaires épouvantables dans les pays voisins.
L’Etat d’Israël est le seul Etat qui n’a jamais appliqué aucune résolution des Nations-Unies, et cela, encouragé par les grandes puissances internationales.
En soixante-quatre ans, Israël a toujours été un Etat terroriste, un Etat hors la loi, un Etat d’apartheid, un Etat colonial, un Etat qui considère les citoyens arabes dans les territoires de 1948 comme des citoyens de seconde zone, un Etat qui construit un mur de la honte en Cisjordanie et impose un blocus inhumain à la population civile de Gaza, un Etat qui érige tous les jours de nouvelles colonies dans les Territoires, un Etat qui vole tous les jours les ressources naturelles appartenant aux Palestiniens.
Maints exemples de l’histoire noire de cette occupation contre les Palestiniens : massacres, crimes contre l’humanité, crimes de guerre... la liste est longue, très longue, trop longue. Soixante-quatre ans de résistance remarquable de toute une population qui poursuit son combat pour retrouver sa liberté et vivre digne sur sa terre.
Soixante-quatre ans après cette catastrophe, nous, Palestiniens, sommes plus que jamais déterminés et avons un message à délivrer au monde entier, un message clair et précis. Nous sommes toujours attachés aux principes suivants :
- Non, nous ne partirons pas d’ici, nous resterons attachés à notre terre. Ici, notre terre, ici notre vie, et ici, notre Palestine !
- Oui, le droit au retour est sacré, et tous les réfugiés palestiniens doivent pouvoir retrouver leurs villes et leurs villages d’origine.
- Oui, nous poursuivrons notre résistance sous toutes ses formes afin de vivre en liberté sur notre terre, cette terre appelée Palestine et qui s’appellera toujours Palestine.
- Oui, nous avons le droit de créer notre Etat libre et indépendant avec Jérusalem comme capitale.
Soixante-quatre ans après cette catastrophe, nous lançons trois appels :
- aux dirigeants palestiniens, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza : unissez-vous, notre dur combat pour la liberté a besoin de l’unité nationale, soyez à la hauteur des sacrifices des milliers de martyrs, de blessés, de déportés, n’ayez pas honte de la grève historique des prisonniers dans leur combat des estomacs vides, regroupez vos efforts pour affronter cette occupation aveugle afin d’arracher nos droits et notre liberté.
- aux Israéliens : quelles que soient les mesures d’apartheid et de terrorisme d’Etat pratiquées, nous poursuivons le combat et les sacrifices pour notre liberté et nous sommes prêts à vivre en paix, mais une paix dans la justice.
- à la communauté internationale : soixante-quatre ans de violation de nos droits ne suffisent-ils pas? Le temps n’est-il pas venu de réagir et d'imposer à Israël l'application du droit international? Le temps n’est-il pas venu d’instaurer la justice en Palestine?
15 mai 1948 - 15 mai 2012 : soixante-quatre ans déjà, soixante-quatre ans depuis le début du drame des Palestiniens.
Soixante-quatre ans de souffrance, de malheurs et de massacres pour un peuple digne.
Soixante-quatre ans depuis le début de la plus grande injustice imposée à un peuple sur sa terre.
Soixante-quatre ans de déportation d’un peuple pour le remplacer par un autre peuple.
Soixante-quatre ans d’une occupation illégale de territoires toujours reconnus occupés par le monde entier.
Soixante-quatre ans, et les forces de l’occupation violent les droits les plus fondamentaux de notre peuple. Soixante-quatre ans de politique d’apartheid, du terrorisme d’Etat d’Israël.
En soixante-quatre ans, Israël a appliqué toutes les mesures inhumaines illégales possibles à l’encontre des Palestiniens, il en a emprisonné plus d’un million, il en a massacré et assassiné des milliers, il a occupé tous leurs territoires.
L’Etat d’Israël a créé le problème des refugiés palestiniens qui vivent dans des conditions humanitaires épouvantables dans les pays voisins.
L’Etat d’Israël est le seul Etat qui n’a jamais appliqué aucune résolution des Nations-Unies, et cela, encouragé par les grandes puissances internationales.
En soixante-quatre ans, Israël a toujours été un Etat terroriste, un Etat hors la loi, un Etat d’apartheid, un Etat colonial, un Etat qui considère les citoyens arabes dans les territoires de 1948 comme des citoyens de seconde zone, un Etat qui construit un mur de la honte en Cisjordanie et impose un blocus inhumain à la population civile de Gaza, un Etat qui érige tous les jours de nouvelles colonies dans les Territoires, un Etat qui vole tous les jours les ressources naturelles appartenant aux Palestiniens.
Maints exemples de l’histoire noire de cette occupation contre les Palestiniens : massacres, crimes contre l’humanité, crimes de guerre... la liste est longue, très longue, trop longue. Soixante-quatre ans de résistance remarquable de toute une population qui poursuit son combat pour retrouver sa liberté et vivre digne sur sa terre.
Soixante-quatre ans après cette catastrophe, nous, Palestiniens, sommes plus que jamais déterminés et avons un message à délivrer au monde entier, un message clair et précis. Nous sommes toujours attachés aux principes suivants :
- Non, nous ne partirons pas d’ici, nous resterons attachés à notre terre. Ici, notre terre, ici notre vie, et ici, notre Palestine !
- Oui, le droit au retour est sacré, et tous les réfugiés palestiniens doivent pouvoir retrouver leurs villes et leurs villages d’origine.
- Oui, nous poursuivrons notre résistance sous toutes ses formes afin de vivre en liberté sur notre terre, cette terre appelée Palestine et qui s’appellera toujours Palestine.
- Oui, nous avons le droit de créer notre Etat libre et indépendant avec Jérusalem comme capitale.
Soixante-quatre ans après cette catastrophe, nous lançons trois appels :
- aux dirigeants palestiniens, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza : unissez-vous, notre dur combat pour la liberté a besoin de l’unité nationale, soyez à la hauteur des sacrifices des milliers de martyrs, de blessés, de déportés, n’ayez pas honte de la grève historique des prisonniers dans leur combat des estomacs vides, regroupez vos efforts pour affronter cette occupation aveugle afin d’arracher nos droits et notre liberté.
- aux Israéliens : quelles que soient les mesures d’apartheid et de terrorisme d’Etat pratiquées, nous poursuivons le combat et les sacrifices pour notre liberté et nous sommes prêts à vivre en paix, mais une paix dans la justice.
- à la communauté internationale : soixante-quatre ans de violation de nos droits ne suffisent-ils pas? Le temps n’est-il pas venu de réagir et d'imposer à Israël l'application du droit international? Le temps n’est-il pas venu d’instaurer la justice en Palestine?
* Ziad Medoukh est professeur de français à l'université d'Al-Aqsa, à Gaza.
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