Que faire concrètement pour soutenir Hana ?

  • diffuser l'info, autour de vous et, par exemple via les réseaux sociaux (Facebook, Twitter,...)
  • envoyez des mails de protestation à l'ambassade isralienne de Belgique : cons-sec@brussels.mfa.gov.il.
  • alerter les organisations féminines pour qu'elles se mobilisent et prennent sa défense
  • écrire au Comité international de la Croix Rouge (jerusalem.jer@icrc.org) et d'autres organisations de défense des droits de l'homme pour qu'elles interviennent
  • organiser des rassemblements devant les ambassades israéliennes;
  • envoyer des fax aux responsables israéliens pour montrer que l'affaire fait l'objet d'une attention suivie à l'étranger :
    - le Ministre de la Justice Yaakov Neeman, fax: + 972 2 670 6357;
    - au Premier Ministre et Ministre de la Défense Ehud Barak, fax: + 972 3 691 6940;
    - au Commandeant des Forces d'Occupation en Cisjordanie, le Général-Major, fax: + 972 2 530 5724
  • faire connaître, par la même occasion,  la journée internationale en soutien à tous les prisonniers palestiniens le 17 avril, le jour de la libération de Khader Adnan
  • Evoyer lettre à

 
         
Israeli Prison Service
Ministry of Public Security
P.O. Box 18182
Jerusalem 91181

 
Brigadier General Danny Efroni
Military Advocate General
6 David Elazar Street
Harkiya, Tel Aviv
Fax: +972 3 608 0366; +972 3 569 4526
Email: arbel@mail.idf.ilavimn@idf.gov.il
 
Deputy Prime Minister and Minister of Defense Ehud Barak
Ministry of Defense
37 Kaplan Street, Hakirya
Tel Aviv 61909
Fax: +972 3 691 6940 / 696 2757
 
Maj. Gen. Avi Mizrahi
OC Central Command Nehemia Base, Central Command
Neveh Yaacov, Jerusalam 
Fax: +972 2 530 5741
 
Col. Eli Bar On
Legal Advisor of Judea and Samaria
PO Box 5
Beit El 90631
Fax: +972 2 9977326

 

 
 
Palestine - 21 mars 2012

Hana Shalabi à son 34ème jour de grève de la faim :

le service pénitentiaire israélien refuse de la transférer à l'hôpital malgré un risque de mort immédiate

Par Addameer

Communiqué commun, Association Addameer de soutien aux prisonniers et pour les droits de l'homme, Médecins pour les Droits de l'Homme-Israël et Al-Haq
"Au peuple palestinien libre et loyal, j'adresse ces paroles - alors que moi et tous mes frères et sœurs dans les prisons de l'occupant sommes en grève de la faim, nous vous demandons de continuer à exprimer votre solidarité et à mettre la question des prisonniers en tête de la liste des priorités […]. Je demande aux Etats étrangers de continuer à faire pression [sur Israël] pour la libération de tous les courageux prisonniers." Hana Shalabi, 16 mars 2012

Hana Shalabi à son 34ème jour de grève de la faim : le service pénitentiaire israélien refuse de la transférer à l'hôpital malgré un risque de mort immédiate

Octobre 2011, Hana Shalabi dans les bras de ses parents lors de sa libération


Ramallah-Jaffa, 20 mars 2012 – Addameer, Médecins pour les Droits de l'Homme-Israël et Al-Haq expriment leur grave inquiétude sur la santé de Hana Shalabi, qui est en danger de mort immédiate à son 34ème jour de grève de la faim. Aujourd'hui, le service pénitentiaire israélien (IPS) refuse de transférer Mme Shalabi à l'hôpital, malgré un avis urgent de son médecin hier selon lequel elle doit être transférée immédiatement. Addameer, PHR-Israël et Al-Haq sont convaincus que la qualité et la disponibilité des soins médicaux administrés par l'IPS ne sont pas appropriés à la prise en charge dee son état actuel. Pendant ce temps, aujourd'hui, le juge militaire israélien de la Cour d'appel a reporté encore une fois la décision concernant l'ordre de détention administrative de quatre mois de Madame Hana Shalabi suite à une réunion de ses avocats avec le procureur militaire.

Suite à un rapport médical délivré par le médecin de PHR-Israël qui a examiné Mme Shalabi hier lundi 19 mars, qui conclut qu'elle est en danger de mort immédiate et doit être transférée d'urgence à un hôpital pour une mise en observation attentive, Mme Shalabi a été transférée à l'hôpital civil Meir la nuit dernière. Cependant, pour des raisons inconnues, elle n'a pas été admise à l'hôpital et l'IPS l'a ramenée au centre médical de la prison Ramleh plus tard dans la nuit. Le médecin de Mme Shalabi n'a été informé de ce transfert qu'aujourd'hui. Addameer, PHR-Israël et Al-Haq partagent les mêmes doutes sur la pertinence et la rapidité des soins médicaux disponibles à Ramleh, étant donné en particulier l'inquiétude croissante sur la détérioration rapide de son état de santé.

Aujourd'hui, le président de PHR-Israël a poussé sur tous les fronts possibles pour qu'elle soit transférée immédiatement à l'hôpital. Lorsqu'il a demandé à l'IPS pourquoi ils refusaient ce transfert, le médecin-chef de l'IPS, l'officier Dini Orkin, l'a informé que le commissaire de l'IPS - qui n'est pas médecin - avait dit que le médecin de Mme Shalabi devait revenir à Ramleh et donner un nouvel avis médical avant qu'ils envisagent même son transfert, malgré le rapport médical urgent d'hier. De plus, et ce qui est encore plus alarmant, Mme Shalabi a rapporté au médecin de PHR-Israël que pendant les divers transferts d'hier, elle avait été malmenée, et même "trainée sur le sol". Son médecin de PHR-Israël est particulièrement inquiet pour Mme Shalabi à la lumière de ces mauvais traitements, qui ont sans aucun doute un effet sur son état déjà fragile. Toute nouvelle détérioration ou aggravation de son état, y compris d'un point de vue émotionnel, pourrait provoquer une attaque cardiaque.

Addameer, PHR-Israël et Al-Haq condamnent également les dernières actions de l'IPS, qui a fait pression sur Mme Shalabi pour qu'elle interrompe sa grève de la faim. Lors d'une visite de l'avocat d'Addameer Muna Neddaf le 16 mars, Mme Shalabi a déclaré que l'IPS avait essayé à plusieurs reprises de lui faire cesser sa grève de la faim : continuer à lui interdire les visites familiales pour le mois prochain à compter du 13 mars ; pression d'un religieux musulman qui est membre du "Comité d'Ethique" de l'IPS, et tentative de saper sa confiance en son médecin de PHR-Israël en lui donnant des informations mensongères et en lui disant que le médecin ne se souciait pas d'elle. L'IPS continue d'envisager une alimentation forcée, au mépris des principes de l'éthique médicale et des positions de l'Association médicale mondiale et de l'Association médicale israélienne.

En ce qui concerne les procédures juridiques, la rencontre d'aujourd'hui faisait suite à l'audience d'appel initiale du 7 mars, au cours de laquelle le juge militaire a statué qu'il prendrait sa décision le 11 ou le 12 mars de manière à donner au procureur militaire plus de temps pour "revoir sa position" et permettre des négociations sur un "marché" entre le procureur militaire et le groupe d'avocats représentant Mme Shalabi. Il a noté que son intention était que si marché il devait y avoir, il devrait avoir lieu au niveau de la Cour d'Appel et non après, comme dans le cas de Khader Adnan. Aucune décision n'a été prise le 11 ou le 12 mars à ce sujet. La rencontre d'aujourd'hui entre le procureur militaire et les avocats de Mme Shalabi avait été organisée par le juge militaire pour discuter des développement à ce sujet. Cependant, les négociations n'ont abouti à aucun marché à ce jour. En conséquence, le juge a statué qu'il annoncerait sa décision bientôt, sans préciser la date. Le juge a requis un rapport médical détaillé sur l'état de santé de Mme Shalabi, qui a été préparé par le médecin de PHR-Israël et soumis à la cour.

Commentant les discussions, l'avocat d'Addameer Mahmoud Hassan a déclaré que "la préoccupation du procureur militaire israélien est d'obtenir qu'Hana interrompe sa grève de la faim, et non de prendre sérieusement en considération les raisons de sa protestation, y compris l'infraction à son droit à un procès équitable et à une défense efficace."

Au moins 23 autres prisonniers politiques palestiniens sont actuellement en grève de la faim pour protester contre la détention administrative comme forme illimitée de détention sans inculpation ni procès, dont le membre du Conseil législatif palestinien, Ahmad Al-Hajj Ali, 72 ans. Depuis début mars, nombre de détenus administratifs ont refusé de reconnaître le tribunal militaire et ont refusé de participer aux débats juridiques sur leurs affaires. A cause de l'utilisation par Israël de la détention administrative et en l'absence de procédure régulière garantie aux Palestiniens par le système juridique militaire, la grève de la faim est le seul outil non violent disponible aux détenus administratifs et autres prisonniers politiques pour lutter pour leurs droits fondamentaux.

Addameer, PHR-Israël and Al-Haq sont gravement préoccupés pour la vie d'Hana Shalabi et demande son transfert immédiat à l'hôpital, avec des soins adéquats qui ne soient pas interrompus par des transferts fréquents et inutiles. Addameer, PHR-Israël et Al-Haq appellent également les communautés nationale et internationale à entreprendre toute action visant à faire pression sur Israël pour s'attaquer sérieusement aux raisons qui sous-tendent les protestations croissantes des prisonniers politiques palestiniens et pour mettre fin à la pratique à grande échelle de l'internement sans charge ni procès. Cette pratique est révélatrice de la privation volontaire du droit à un procès équitable garanti aux personnes protégées, en plus de la politique systématique et bien documentée de torture et de traitement inhumain et dégradant comme méthodes d'intimidation et de coercition qu'emploie Israël.

Source : Addameer

Traduction : MR pour ISM

Appel à un rassemblement : Le 17 avril 2012 à Bruxelles : La Journée internationale pour les Prisonniers palestiniens

 

Hana Shalabi : « la liberté est plus précieuse que la vie »

mercredi 21 mars 2012 - 12h:03

Ma’an News


 

La détenue palestinienne Hana Shalabi, en grève de la faim depuis le 16 février, a déclaré mardi qu’elle allait poursuivre sa grève malgré les pressions, après être déjà restée 34 jours sans nourriture.

 

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20 mars 2012 - Une femme palestinienne tient une pancarte représentant Hana Shalabi lors d’un rassemblement dans Ramallah, en appui à l’appel de Shalabi pour la libération des prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes - Photo : Reuters/Mohamad Torokma

 

« Il est vrai que nos vies sont très précieuses, mais notre liberté est encore plus précieuse et plus forte que leurs prisons », a déclaré Shalabi, selon son avocat Jawad Bulus de la Société des prisonniers palestiniens.

 

Bulus a déclaré que la prisonnière a subi des tests médicaux lundi à Haïfa, avant d’être déplacée vers un dispensaire de la prison de Ramla. Selon l’avocat, Shalabi va rester dans la même salle qui abritait autrefois Khader Adnan, un gréviste de la faim qui a accepté de cesser sa grève après un accord avec les procureurs israéliens.

 

Shalabi a perdu environ 16 kilos depuis le début de sa grève le mois dernier, dit Bulus.

 

Une coalition de groupes de défense des droits de l’Homme a exprimé sa grave préoccupation pour la santé en raison du refus des autorités pénitentiaires israéliennes de transférer Hana dans un hôpital à service complet, au lieu de la garder dans un dispensaire de la prison de Shalabi.

 

Ceci en dépit de l’avis urgent communiqué lundi par son médecin qu’elle devrait être transférée immédiatement vers un hôpital, et repris ce mardi dans une déclaration de Addameer, PHR-Israël et Al-Haq.

 

Ces organisations ont dit être certaines que la qualité et l’accès aux soins médicaux administrés par la prison n’étaient pas suffisants pour traiter son état actuel.

 

Shalabi affirme que les Israéliens utilisent la pression psychologique pour la forcer à mettre fin à sa grève. Elle se plaignait également que la salle où elle est placée est particulièrement froide, et qu’elle souffre de douleurs aux muscles et à la poitrine.

 

La gréviste de la faim conteste les affirmations selon lesquelles elle aurait refusé de rencontrer un avocat, affirmant que les autorités pénitentiaires avaient effectivement exigé qu’elle subisse des tests avant que son avocat soit arrivé. Elle avait donc refusé.

 

Bulus a ajouté que Shalabi ne savait tout d’abord qu’elle était à Haïfa, qui est le lieu d’où sa famille est originaire. Mais d’entrer dans cette ville la rendait maintenant plus déterminée à poursuivre sa grève.

 

Elle a remercié ceux qui la soutiennent et dit : « je fais cela pour tous les prisonniers et non pour moi seule ».

 

Une grande manifestation s’est tenue en Cisjordanie pour exiger sa libération. Le rassemblement, organisé par l’Autorité palestinienne, a ensuite défilé du bâtiment de la Croix-Rouge dans al-Bireh jusqu’à la tombe de Yasser Arafat à Ramallah.

 

Le ministre de l’AP pour les prisonniers, Issa Qaraqe, a alerté sur la détérioration de l’état de Shalabi et a précisé que la direction palestinienne en Cisjordanie faisait tout son possible pour développer un soutien international, mais à ce jour sans succès.

 

Qaraqe a ajouté que durant les 34 derniers jours, Israël a traité l’affaire Shalabi « avec négligence », ce qui fait que la santé de celle-ci se détériore, et il a ajouté qu’il n’y avait aucun prétexte qui justifie sa détention.

 

Tarifs Qadura, responsable de la Société des prisonniers, a déclaré que le peuple palestinien se tenait comme un seul homme aux côtés Shalabi. Il a appelé la communauté internationale à faire pression sur Israël pour mettre fin à la détention administrative.

 

Cette politique permet à Israël de détenir des prisonniers pour une période allant jusqu’à six mois et sans aucun procès. Cette période de détention peut être prolongée indéfiniment, et les détenus généralement ne savent pas pourquoi ils sont détenus.

 

L’utilisation par Israël de la détention administrative est contraire au droit international et aux Conventions de Genève.

 

Quelque 300 Palestiniens sont actuellement incarcérés en Israël sous ce régime de la détention administrative, avec parmi eux environ 20 membres du parlement palestinien.

 

Une Palestinienne en grève de la faim est en danger de mort

 

 
Hana Shalabi (sur les portraits) a perdu 14... (Photo: MOHAMAD TOROKMAN, Reuters)

 

Hana Shalabi (sur les portraits) a perdu 14 kilos, ses muscles dépérissent et elle souffre atrocement, a déclaré Ran Cohen, de l'organisation Physicians for Human Rights Israel.

Photo: MOHAMAD TOROKMAN, Reuters

 

Diaa Hadid
Associated Press
Jérusalem

Une Palestinienne qui refuse de s'alimenter depuis un mois pour protester contre sa détention en Israël sans accusations formelles est en danger de mort, a averti une organisation médicale mardi.

Hana Shalabi a perdu 14 kilos, ses muscles dépérissent et elle souffre atrocement, a déclaré Ran Cohen, de l'organisation Physicians for Human Rights Israel, qui a dépêché un médecin auprès de la gréviste de la faim. Elle ne boit que de l'eau depuis son arrestation, le 16 février.

«Nous sommes inquiets. Son médecin a demandé qu'elle soit transférée dans un hôpital», a dit M. Cohen.

Une porte-parole des prisons israéliennes, Sivan Weizman, a indiqué qu'Hana Shalabi était pour l'instant suivie dans une clinique de la prison où elle est détenue.

La jeune femme âgée de 30 ans, partisane du Jihad islamique, un groupe extrémiste palestinien, est détenue sans accusations formelles en vertu du système israélien de «détentions administratives». Elle devrait être libérée dans trois mois.

Les autorités israéliennes affirment avoir recours aux détentions administratives pour emprisonner des personnes qui posent un risque immédiat pour la sécurité d'Israël, ou quand la présentation de la preuve accumulée contre un suspect pourrait révéler les dessous des réseaux de renseignement israéliens.

Plus de 300 des 6000 Palestiniens présentement détenus en Israël pour des motifs liés à la sécurité sont en détention administrative. Les militants des droits de la personne soulignent que le droit international n'autorise cette pratique que dans des cas exceptionnels et estiment que le gouvernement israélien viole ces restrictions de façon flagrante.

Les autorités pénitentiaires israéliennes affirment que 20 détenus palestiniens ont lancé des grèves de la faim en soutien à Hana Shalabi au cours des deux dernières semaines.

Plus tôt cette année, le Palestinien Khader Adnan a observé une grève de la faim de 66 jours pour protester contre sa détention sans accusations. Il a mis fin à sa grève après avoir conclu un accord avec les autorités israéliennes lui permettant d'être libéré en avril.

 

Appel à un rassemblement : Le 17 avril 2012 à Bruxelles : La Journée internationale pour les Prisonniers palestiniens

 

 

Deux vidéos en hommage à Hana Shalabi et à son combat contre l'arbitraire

 

Que faire concrètement pour soutenir Hana ?

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    - au Premier Ministre et Ministre de la Défense Ehud Barak, fax: + 972 3 691 6940;
    - au Commandeant des Forces d'Occupation en Cisjordanie, le Général-Major, fax: + 972 2 530 5724
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