Les prisonnières et les prisonniers du front populaire pour la libération de la Palestine débutent une grève de la faim ouverte
The intifada of "empty intestines" intifada began,,, 27 \ 9 \ 2011,
Prisoners of the popular front for the liberation of Palestine
started an open hunger strike
La révolution (intifada) des «Intestins vides" a commencé,,, 27 \ 9 \ 2011,
Les prisonnières et les prisonniers du front populaire pour la libération de la Palestine débutent une grève de la faim ouverte
Les détenus palestiniens annoncent une Grève de la Faim
vendredi 30 septembre 2011 - 19h:54
Imemc
Les prisonniers demandent que soient libérés de la détention en isolement un grand nombre de leurs camarades dont certains souffrent de ce régime depuis 10 années, que cessent aussi les punitions collectives parmi lesquelles cette mesure qui impose que pieds et mains soient enchaînés lors des visites de la famille et des avocats. Leurs demandes incluent l’accès aux soins médicaux et à l’éducation.
La grève de la faim constitue un des rares moyens de résistance non-violente pour ces prisonniers qui ont toujours tenté de s’opposer au traitement inhumain qui leur est infligé durant de longues années. Leur protestation s’élève entre autres contre la rareté des médicaments et l’absence d’une alimentation humainement décente. Il faut dire que depuis que Netanyahou a annoncé, en juin 2011, tout un train de mesures punitives contre les prisonniers palestiniens, leur situation s’est rapidement détériorée.
Il y’a actuellement environ 7000 détenus palestiniens dans les prisons israéliennes, parmi lesquels des femmes , des enfants et des élus politiques. Beaucoup de ces prisonniers sont détenus pendant de longues années alors qu’ils ne font l’objet d’aucune poursuite judiciaire. Un des effets dramatiques de cette situation est que de très nombreuses familles sont privées de leur source de revenu.
AGISSEZ POUR SOUTENIR LES PRISONNIERS POLITIQUES PALESTINIENS !
1. Contactez l’ambassade israélienne de votre pays ou le consulat le plus proche et exigez la libération immédiate des prisonniers politiques palestiniens.
2. Distribuez le rapport intitulé « Unlawful Combatants » de UFree.
3. Ecrivez aux organisations des Droits de l’Homme pour leur demander d’agir promptement en vue de mettre fin à l’isolement punitif infligé à de nombreux prisonniers politiques palestiniens.
4. Ecrivez par email au Comité International de la Croix Rouge dont une des missions est d’enquêter sur les conditions de vie des prisonniers afin de les rendre conformes aux conventions internationales.
UFree Network | Media Centre
Adresse email : media[at]ufree-p.net
* UFree - Réseau européen de soutien aux droits des prisonniers palestiniens est un réseau européen indépendant de défense des Droits de l’Homme constitué dans le but des défendre les droits des prisonniers et détenus palestiniens.
28 septembre 2011 - Imemc - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.imemc.org/article/62131
Traduction : Najib Alaoui
’Je peux confirmer que tous les détenus des prisons israéliennes ont entamé une grève de la faim de trois jours, qui pourrait être prolongée, à titre d’avertissement à l’administration israélienne’, a déclaré M. Qaraqaë à Ramallah.
’Près de 200 prisonniers du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et d’autres ont commencé hier une grève de la faim illimitée pour protester contre l’isolement continu de leur secrétaire général Ahmad Saadat depuis quatre ans’, a indiqué le ministre.
’Il y a des prisonniers à l’isolement depuis dix ans’, a-t-il ajouté, précisant que la grève s’était étendue à toutes les prisons pour dénoncer l’isolement ainsi que des mesures punitives croissantes contre les détenus, selon lui.
’Les autorités pénitentiaires ont imposé de lourdes sanctions et des mesures sans précédent, mettant les prisonniers en état de rébellion contre toutes les règles en vigueur dans les prisons de l’occupation’, a-t-il poursuivi.
Selon l’organisation israélienne de défense des droits de l’homme B’Tselem, plus de 5 000 Palestiniens sont détenus par Israël, dont près de 200 mineurs.