FREE PALESTINE
16 mars 2011

A LA MEMOIRE DE RACHEL CORRIE (10 avril 1979- 16 mars 2003)

A LA MEMOIRE DE RACHEL CORRIE (10 avril 1979- 16 mars 2003), elle était une militante américaine, membre du mouvement non-violent international de solidarité (ISM) qui a trouvé la mort dans la bande de Gaza, durant l'Intifada d'Al-Aqsa en étant écrasée par un bulldozer israélien.

Étudiante de 23 ans à Olympia, dans l'État de Washington, Rachel Corrie part pour les territoires occupés et Israël. Elle pénètre dans une zone controlée par l'armée israélienne et elle est écrasée le 16 mars 2003 par un bulldozer Caterpillar D9 de l'armée israélienne[3] à Rafah, bande de Gaza alors qu'elle essaye avec d'autres membres de son organisation d'arrêter pacifiquement la démolition de la maison d'un médecin palestinien.

Une histoire triste. Poignante aussi, révoltante, sans doute. 

http://mcpalestine.canalblog.com/archives/2009/03/16/12986335.html

Rachel Corrie (10 avril 1979 - 16 mars 2003) était une militante américaine, membre du mouvement non-violent international de solidarité (ISM) qui a voyagé en tant que militante dans la bande de Gaza pendant l'Intifada d'Al-Aqsa.

Étudiante universitaire de 23 ans à Olympia, dans l'État deWashington, Rachel Corrie part pour les territoires occupés et Israël. Elle pénètre dans une zone controlée par l'armée israélienne et elle sera écrasée le 16 mars 2003 par un bulldozer Caterpillar D9 de l'armée israélienne à Rafah, bande de Gaza alors qu'elle essayait avec d'autres militants de son organisation, d'arrêter pacifiquement la démolition de la maison d'un médecin palestinien.

Selon l'armée israélienne la démolition avait pour but de trouver d'éventuels tunnels servant au transport d'armes provenant d'Égypte.

Des militants d'ISM présents sur les lieux lors des faits, affirment que le conducteur du bulldozer a délibérément tué Rachel en l'écrasant deux fois avec son bulldozer. Cette thèse est contestée par l’armée israélienne. Selon son porte-parole, le conducteur de l’engin ne l’aurait pas vue, car selon lui, elle était dans un « angle mort ». La BBC a produit un documentaire intitulé When killing is easy qui accrédite la version selon laquelle Rachel Corrie a été tuée volontairement par l'armée israélienne.

16 Mars 2003, Rachel Corrie assassinée par l’armée isrélienne

Alors que l’armée sioniste vient d’écraser Gaza sous les bombes, faisant de nombreuses victimes civiles, plus de 1400 personnes furent lachement tuées, 5000 autres gravement blessées, rappelons nous qu’il y a 6 ans, Rachel Corrie,qui défendait la cause palestinienne, perdait elle aussi la vie, assassinée par l’armée sioniste .

C’était le 16 Mars 2003 à Rafah, dans la bande de Gaza, des volontaires internationaux s’opposaient à la destruction de maisons palestiniennes par l’armée israélienne .Dans ce groupe, une jeune américaine, Rachel Corrie, agée de 23 ans a voulu empecher un bulldozer de démolir la dernière maisonqui restait encore debout, cette meme maison ou elle avait passé la nuit précédemment avec cette famille palestinienne .

Son corps ne fut pas un obstacle pour le soudard qui manoeuvrait cet engin, l’ayant parfaitement vue, vetue d’un gilet fluo orange, il ne s’arreta pas et lui passa sur le corps . L’armée israélienne voulue faire croire à un accident, mais ce fut réellement un meurtre délibéré .

 



Hommage à RACHEL CORRIE, elle avait 23 ans...

Gaza - 17-03-2003

Rachel : Ce qui lui est arrivé est une tragédie et un meurtre.
Par Dreg Sha
Ce mail a été envoyé par un américain de l’Illinois, membre de l’International Solidarity Movement. Dreg Sha (nom qu’il s ‘était choisi lorsqu’il était à Gaza) , était présent lorsque Rachel Corrie, a été écrasée par un bulldozer israélien à Rafah dans la Bande de Gaza.

LA LETTRE:

Bonjour,

Je pense que vous avez probablement tous entendu parler de la mort de Rachel Corrie.

Rachel était une personne remarquable. Elle était intelligente, créative, un peu artiste. Elle avait un excellent sens de l'humour, elle aimait la vie et était incroyablement belle, physiquement et intérieurement.

Lors de ce mois que j’ai passé ici à Rafah, j’ai personnellement développé une amitié très forte avec elle.

Ce qui lui est arrivé est une tragédie et un meurtre.

Ce fut un gâchis humain injustifié et tragique.
Evidemment, ce que Rachel, les autres internationaux et moi faisons ici est incroyablement risqué. J’ai rarement passé une journée ici sans craindre d'être touché par une balle perdue parce que les Forces de Défense Israélienne tire régulièrement au hasard dans toute la ville.

Mais je n'aurais jamais pensé que l'un d'entre nous se ferait tuer par l’un de ces bulldozers lents et lourds.

Rachel se tenait devant la maison d'une famille avec laquelle elle avait des liens étroits. Elle y avait dormi plusieurs nuits et ces trois mois, différents américains ou européens y restaient chaque nuit.

Rachel était nettement visible pour le conducteur du bulldozer. Il n’y a aucune possibilité pour qu’il ne l'ait pas vue. Elle portait une veste orange fluo. Nous étions huit au total sur les lieux, quatre Américains et quatre Britanniques.

Il y avait deux bulldozers et un tank.

Notre groupe s'était déployé parce que les bulldozers attaquaient une grande surface qui comprenait trois maisons toujours occupées par des familles.

Rachel se tenait là, seule, parce qu'elle s'était occupée de cette famille et parce qu'elle pensait avoir raison.

Les destructions de ces maisons par les bulldozers étaient et sont illégales.

Alors qu’il s’approchait de plus en plus de Rachel, le bulldozer a commencé à pousser la terre sous ses pieds. Elle avançait péniblement pour rester sur le dessus du monticule qui grossissait rapidement. A un moment elle s'est retrouvée assez haut, presque sur la pelle. Assez près pour que le conducteur la regarde dans les yeux.

Elle a alors commencé à s'enfoncer, avalée dans le monticule de terre sous la pelle du bulldozer.

Il ne s'est pas arrêté ou n'a même pas ralenti. Il a continué à avancer, sa pelle au niveau du sol, jusqu'à ce qu’il lui passe entièrement dessus.

Alors il s'est mis en marche arrière, la pelle toujours au niveau du sol, et lui est repassé dessus.

Pendant tout cette scène d'horreur, nous sept hurlions et criions "Arrêtez" tout en courant vers l'endroit.

Rachel gisait sur le sol, tordue de douleur et partiellement enterrée. Sa lèvre supérieure était lacérée et saignait abondamment.

Elle a dit une seule chose : "Je me suis cassé le dos".
Après ça elle ne pouvait plus dire son nom ni même parler. Nous l'avons soutenue et lui avons dit de se détendre.
Je lui ai demandé de serrer ma main, et elle l’a fait, montrant qu’elle pouvait nous entendre.
Je lui ai demandé de respirer avec moi et elle l'a fait : inspire, expire, inspire, expire.
Nous lui avons tous dit que nous l'aimions.

Mais on pouvait voir que son état se détériorerait rapidement. Des signes indiquant une hémorragie interne à la tête ont commencé à apparaître.

Environ un quart d'heure plus tard, des ambulanciers sont arrivés et l'ont emmenée à l'hôpital.

Certains diront et disent déjà que ce que nous faisons ici est excessivement dangereux et stupide.

Je suis d'accord.

Je ne voudrais rien de plus au monde que de revoir Rachel vivante.

Mais cela ne change rien au fait que Rachel ait été assassinée.

L'armée israélienne a commis un meurtre alors qu'elle commettait le crime de la démolition de maisons illégale.



Rachel, elle, n'avait commis aucun crime.

L'IDF a déjà commencé à transformer cette histoire, en disant que Rachel avait glissé devant le bulldozer, et que la résistance tirait considérablement sur les lieux, d’où leur comportement agressif. Tout ceci est faux. Il y a sept témoins oculaires internationaux et des photos pour confirmer la vérité.

Personnellement, je suis en état de choc et je souffre. J'ai appris beaucoup plus que je n'ai jamais voulu savoir sur ce que ressent un Palestinien.

La plupart de mes amis ici ont déclaré leur désir de rester, et que d'autres encore viennent nous rejoindre.

Moi, j'ai décidé de raconter l'histoire de Rachel.

Au-delà de ça, je compte quitter cet endroit bientôt (si je le peux), car je ne pense pas pouvoir en supporter beaucoup plus.

Tout cela à la veille de la "Guerre en Irak II", bientôt dans une machine à propagande près de chez vous.

Love

Dreg

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