Voici ci jointe,20100907093946292 une photo publiée hier, 6 septembre 2010, en Une du journal LA CAPITALE, sur laquelle j'apparais comme un grand criminel, maîtrisé par 3 policiers, sous le titre
"TOUJOURS PLUS DE COUPS SUR LE FLICS" et à côté de la légende, en lettres rouges: "77 agents blessés cette année à Bruxelles-Ixelles. La zone de police la plus importante du pays s'inquète. Pour l'année 2009 seul 72 cas avaient été répertoriés" et encore "Les cas de rébellion sont aussi très importants": 430, c'est le nombre d'abus totalisés l'an dernier. Entre Janvier et Août 2010on en est déjà à 256 cas.
De tout évidence, pour le commun des lecteurs, mais aussi pour mes connaissances proches ou moins proches, les policiers qui m'emmènent ont arrêté une personne violente, qui les a gravement agressés ou qui s'est du moins rebellée...
En réalité il s'agit d'une photo qui date du 21 janvier...2009. Alors qu'Israël venait de bombarder Gaza, des associations avaient appelé à manifester pacifiquement rond-point Schuman pour protester contre la venue à Bruxelles de Tzipi Livni.
http://www.rtbf.be/info/monde/
Arrivant à pied du Parlement européen à Schuman j'ai constaté qu'avant même que débute la manifestation, les policiers arrêtaient des femmes voilées et d'autres manifestants, presque tous de couleur. Je m'étais adressé au commandant de la police, lui demandant de permettre le déroulement d' une manifestation pacifique et légitime. Il a ordonné que je sois aussi embarqué.
Ce fut une arrestation administrative banale et inutile puisque finalement la police a bien dû autorisé la manifestation vu l'afflux de personnes indignées par les bombardements.
Quelques
mois plus tard Tzipi Livni a dû annuler un
voyage à Londres car un ordre de capture contre elle a été amis par un
juge
anglais pour crime de guerre. (http://www.rtbf.be/info/
Ceux qui étaient arrivés au début, surtout des arabes, mais aussi deux ou trois belges, furent relaxés deux heures plus tard. Il n'y a eu aucune poursuite, sauf celle du MRAX
(http://www.mrax.be/article.
Bien cordialement,
Paul-Emile Dupret