LES DATES CLEFS DU CONFLIT ISRAELO-PALESTINIEN
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2 novembre
1917 : Déclaration Balfour 6 juin 1982 : Invasion du Liban par Israël |
7 décembre 1987 : Déclenchement de l’Intifada |
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Résolution
181 (29 novembre 1947). Adoption du plan de
partage
: la Palestine est divisée en deux Etats indépendants,
l’un arabe, l’autre juif, et Jérusalem est
placée sous administration des Nations unies.
Résolution 194 (11 décembre 1948).
Les réfugiés qui le souhaitent doivent pouvoir
« rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible
et vivre en paix avec leurs voisins » ; les autres
doivent
être indemnisés de leurs biens « à
titre de compensation ». Création de la commission
de conciliation des Nations unies pour la Palestine.
Résolution 302 (8 décembre 1949).
Création de l’Office de secours et de travaux des
Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).
Résolution
236 (11 juin 1967). Au lendemain de la guerre
de juin
1967, le Conseil de sécurité exige un cessez-le-feu
et un arrêt immédiat de toutes les activités
militaires dans le conflit opposant l’Egypte, la
Jordanie
et la Syrie à Israël.
Résolution 237 (14 juin 1967). Le
Conseil
de sécurité demande à Israël d’assurer
« la sûreté, le bien-être et la sécurité
des habitants des zones où des opérations militaires
ont eu lieu » et de faciliter le retour des réfugiés.
Résolution 242 (22 novembre 1967). Le
Conseil de sécurité condamne l’« acquisition
de territoire par la guerre » et demande le « retrait
des forces armées israéliennes des territoires
occupés ». Il affirme « l’inviolabilité
territoriale et l’indépendance politique »
de chaque Etat de la région.
Résolution 250 (27 avril 1968).
Israël
est invité à ne pas organiser le défilé
militaire prévu à Jérusalem le 2 mai 1968
considérant que cela aggraverait les « tensions
dans la région ».
Résolution 251 (2 mai 1968). Le
Conseil
de sécurité déplore la tenue du défilé
militaire de Jérusalem « au mépris »
de la résolution 250
Résolution 252 (21 mai 1968). Le
Conseil
de sécurité déclare « non valides
» les mesures prises par Israël, y compris l’«
expropriation de terres et de biens immobiliers », qui
visent à « modifier le statut de Jérusalem
», et demande à celui-ci de s’abstenir de
prendre de telles mesures.
Résolution 267 (3 juillet 1969). Le
Conseil de sécurité censure « toutes les
mesures prises [par Israël] pour modifier le statut de
Jérusalem ».
Résolution 340 (25 octobre 1973). A
la suite de la guerre de Ramadan ou de Kippour,
création
de la deuxième Force d’urgence des Nations unies
(FUNU-II) qui vise à « superviser le cessez-le-feu
entre les forces égyptiennes et israéliennes »
et à assurer le « redéploiement »
de ces mêmes forces.
Résolution 446 (22 mars 1979). Le
Conseil
de sécurité exige l’arrêt des «
pratiques israéliennes visant à établir
des colonies de peuplement dans les territoires
palestiniens
et autres territoires arabes occupés depuis 1967 »,
déclare que ces pratiques « n’ont aucune
validité en droit » et demande à Israël
de respecter la convention de Genève relative à
la protection des personnes civiles en temps de
guerre.
Résolution 468 (8 mai 1980). Le
Conseil
de sécurité déclare « illégales
» les expulsions à l’étranger de notables
palestiniens de Hébron et de Halhoul par les autorités
militaires israéliennes et demande à Israël
de les annuler.
Résolution 592 (8 décembre 1986).
Le Conseil de sécurité rappelle que la convention
de Genève relative à la protection des civils
en temps de guerre « est applicable aux territoires
palestiniens
et autres territoires arabes occupés par Israël
depuis 1967 ». Il condamne « l’armée
israélienne qui, ayant ouvert le feu, a tué ou
blessé des étudiants » de l’université
Bir Zeit.
Résolution 605 (22 décembre 1987).
Après le déclenchement de la première Intifada,
le Conseil de sécurité condamne les pratiques
d’Israël « qui violent les droits de l’homme
du peuple palestinien dans les territoires occupés, en
particulier le fait que l’armée israélienne
a ouvert le feu, tuant ou blessant des civils
palestiniens ».
Résolution 607 (5 janvier 1988).
Israël
doit « s’abstenir d’expulser des civils palestiniens
des territoires occupés » et respecter les obligations
que lui impose la convention de Genève.
Résolution 608 (14 janvier 1988). Le
Conseil de sécurité demande à Israël
« d’annuler l’ordre d’expulsion des
civils palestiniens et d’assurer le retour immédiat
et en toute sécurité » de tous ceux déjà
expulsés.
Résolution 636 (6 juillet 1989). Le
Conseil de sécurité demande à Israël,
en conformité avec ses précédentes résolutions
et avec la convention de Genève, de « cesser
immédiatement
d’expulser d’autres civils palestiniens »
et d’assurer le retour en toute sécurité
de ceux déjà expulsés.
Résolution 641 (30 août 1989).
Le Conseil de sécurité « déplore
qu’Israël, puissance occupante, continue d’expulser
des civils palestiniens » et lui demande d’assurer
le retour de tous les expulsés.
Résolution 672 (12 octobre 1990).
Après
les violences de l’esplanade des Mosquées - le
mont du Temple, le Conseil de sécurité condamne
« les actes de violence commis par les forces de
sécurité
israéliennes » à Al-Haram Al-Charif et dans
d’autres lieux saints de Jérusalem et demande à
Israël de « s’acquitter scrupuleusement des
obligations juridiques et des responsabilités qui lui
incombent » vis-à-vis des civils des territoires
occupés.
Résolution 673 (24 octobre 1990). Le
Conseil de sécurité condamne le refus d’Israël
d’appliquer la résolution 672.
Résolution 681 (20 décembre 1990).
Israël est sommé d’appliquer la convention
de Genève.
Résolution 694 (24 mai 1991). Le
Conseil
de sécurité déclare que l’expulsion
de quatre nouveaux civils palestiniens en mai 1991 par
les forces
israéliennes constitue une violation de la convention
de Genève.
Résolution 799 (18 décembre 1992).
Le Conseil de sécurité condamne les quatre cents
expulsions de décembre 1992, soulignant qu’elle
est contraire aux obligations internationales imposées
à Israël par la convention de Genève. Le
Conseil réaffirme l’indépendance et l’intégrité
territoriale du Liban.
Résolution 904 (18 mars 1994). A la
suite du massacre de la mosquée de Hébron, le
Conseil de sécurité demande à Israël
de prendre les mesures nécessaires « afin de prévenir
des actes de violence illégaux de la part des colons
israéliens » envers les civils palestiniens.
Résolution 1322 (7 octobre 2000). A
la suite du début de la seconde Intifada, le Conseil
de sécurité déplore les violences et condamne
le « recours à la force excessif contre les
Palestiniens
». Il demande à Israël de respecter ses obligations
relatives à la convention de Genève.
Résolution 1397 (12 mars 2002). Le Conseil de
sécurité demande la « cessation immédiate
de tous les actes de violence, y compris tous les
actes de terreur
et toutes provocations, incitations et destructions »,
et réclame la coopération des Israéliens
et des Palestiniens visant à la reprise des
négociations.
Résolution 1402 (30 mars 2002). Après
la réoccupation totale de la Cisjordanie, le Conseil
de sécurité demande un cessez-le-feu immédiat
et le « retrait des troupes israéliennes des villes
palestiniennes ».
Résolution 1405 (19 avril 2002). Le
Conseil de sécurité déclare qu’«
il est urgent que les organismes médicaux et
humanitaires
aient accès à la population civile palestinienne
».
Résolution 1435 (24 septembre 2002).
Le Conseil de sécurité exige « le retrait
rapide des forces d’occupation israéliennes des
villes palestiniennes ». Il demande à l’Autorité
palestinienne de « faire traduire en justice les
auteurs
d’actes terroristes ».
Résolution 1515 (19 novembre 2003).
Le Conseil de sécurité se déclare «
attaché à la vision d’une région
dans laquelle deux Etats, Israël et la Palestine,
vivent
côte à côte, à l’intérieur
de frontières sûres et reconnues », et demande
en conséquence aux parties en conflit de s’acquitter
des obligations relatives à la « feuille de route
» du Quartet.
Résolution 1544 (19 mai 2004). Le
Conseil
de sécurité demande qu’Israël respecte
« les obligations que lui impose le droit humanitaire
international » et « l’obligation qui lui
est faite de ne pas se livrer aux destructions
d’habitations
».
Résolution 1850 (16 décembre
2008). Le Conseil de sécurité soutient le processus
d’Annapolis, et demande aux parties de « s’abstenir
de toute mesure suceptible d’entamer la confiance »
et de ne pas « remettre en cause l’issue des
négociations
».
Résolution 1860 (8 janvier 2009).
Après
l’incursion de l’armée israélienne
dans la bande de Gaza, le Conseil de sécurité
exige « l’instauration immédiate d’un
cessez-le-feu durable et pleinement respecté menant au
retrait total des forces israéliennes de la bande de
Gaza ». Il demande de ne pas entraver l’entrée
des organisations médicales dans Gaza et d’empêcher
le trafic illégal d’armes.