BERNARD-HENRI LEVY PARLE DE LA SATANISATION D'ISRAËL
BERNARD-HENRI LEVY PARLE DE LA SATANISATION D'ISRAËL
LORS DE LA CONFERENCE "FACING TOMORROW" A JERUSALEM
Par IsraelValley Desk
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“Je suis aujourd’hui plus inquiet pour le peuple juif et Israël que je ne l’ai jamais été”. C’est avec un ton plutôt alarmiste que le philosophe Bernard-Henri Levy (BHL) a ouvert son discours, mercredi matin, à la Conférence du président “Facing Tomorrow”.
JPost : "Consacré au thème “Turning Crises into Opportunity” (Transformer les crises en opportunités), BHL figurait parmi les cinq prestigieux intervenants du premier panel de discussion de la conférence, organisée à Jérusalem.
Faisant immédiatement référence aux propos controversés de Jacques Attali dans une interview de Haaretz, publiée vendredi 16 octobre dans laquelle l’ancien conseiller de François Mitterrand nie en bloc le moindre sentiment antisémite en France, lui valant une pluie de critiques, notamment de la part de la communauté française, Bernard-Henri Levy a d’abord choisi de revenir sur l’état actuel de la haine des Juifs en France : “Un virus qui prend aujourd’hui une nouvelle forme”, selon lui. Celle de “la haine et parfois même de la ‘satanisation’ d’Israël”.
Manifestations récurrentes d’un antisionisme féroce dans l’Hexagone, présence d’un ennemi dont “le seul agenda reste l’annihilation pure et simple” de l’Etat hébreu… “La riposte appropriée doit être double”, poursuit BHL. D’une part, il s’agit de “ne jamais renoncer, sous aucun prétexte, au principe de supériorité militaire stratégique d’Israël”.
De l’autre, la classe politique israélienne doit se montrer à la hauteur du formidable “souffle du peuple juif”. Il faut donc agir au lieu de “dialoguer”, remplacer le “processus” par “l’événement”. “Je rêve d’une grande conférence à Jérusalem, pas à Washington ni à Paris. En présence des autorités israéliennes, de leurs alliés occidentaux et des représentants du monde arabe, venus rendre publique une offre claire de paix”, ajoute le philosophe. Et de préciser : “Il n’y a, à mes yeux, qu’un seul homme capable de remplir cette mission : Shimon Peres.”
Enfin, dans le sillon du rapport Goldstone et d’un nouveau regain de tensions entre Jérusalem et la communauté internationale, c’est avec un soutien annoncé à l’armée israélienne que le philosophe a conclu son discours : “J’étais avec l’armée israélienne il y a trois ans au Liban. J’ai même fait partie des rares personnes qui ont pu les accompagner exceptionnellement dans la bande de Gaza [pendant l’opération Plomb durci]. J’ai constaté ce souci moral d’éviter les civils… Et ce souci est aujourd’hui encore plus vivace que jamais.” —
Source: JPost (Copyrights)