Le choix de l’appellation « arabe » n’est pas dû au hasard. Ces citoyens sont évidemment des Palestiniens ou les descendants de ceux qui n’ont pas fui en 1948. Mais les sionistes ne veulent surtout pas les appeler Palestiniens, c'est-à-dire habitants de la Palestine.
Les appeler « arabes » les noie dans une grande masse de population habitant aussi bien l’Egypte que la Jordanie l’Irak ou l’Algérie, façon « élégante » pour les sionistes de leur montrer du doigt la porte pour qu’ils aillent rejoindre leurs frères réfugiés qui croupissent dans des camps dans les pays voisins.
Les autres listes sont des listes de partis juifs/sionistes recueillant les voix des électeurs juifs et les élus « juifs » sont nécessairement majoritaires puisque le corps électoral est majoritairement juif et que la politique de l’état sioniste est de maintenir toujours et par tous moyens une majorité juive dans le pays et au pouvoir.
D’autre part les « arabes-israéliens » se voient reconnue la citoyenneté israélienne, c’est à dire le droit de vote mais pas la nationalité israélienne réservée aux juifs. De la même façon, ils sont victimes de discriminations économiques, sociales et culturelles qui sont dénoncées par les instances spécialisées de l’ONU mais sans résultat.
Il n’existe aucune autre démocratie au monde dont les lois discriminent les électeurs et les citoyens sur une base raciale. Il s’agit donc bien d’un régime d’apartheid.
Quant au reste des habitants de la Palestine, ceux de Gaza et des « territoires », citoyens d’un Etat en projet depuis 60 ans et dont la création, malgré toutes les bonnes paroles, tous les plans de paix, toutes les feuilles de route, a été systématiquement torpillée par les sionistes, ils sont emmurés, bombardés et considérés comme des êtres inférieurs à qui on a octroyé le droit d’élire des représentants qu’on a ensuite refusé de reconnaitre et d’écouter dés qu’ils ont affirmé par leur choix électoral, comme à Gaza, qu’ils ne voulaient être ni des esclaves ni des étrangers dans leur propre pays ni des prisonniers dans des enclaves étouffantes.
De cette « démocratie » coloniale où le pouvoir est statutairement réservé au colonisateur, émergent trois ou quatre partis sionistes candidats à son exercice. Aucun n’est assez fort pour l’exercer seul et il faut donc une coalition pour gouverner. On ne sait pas encore quelle sera la nouvelle coalition au pouvoir mais il est certain qu’elle ne comportera que des responsables qui ont déjà gouverné, qui ont déjà beaucoup de sang palestinien sur les mains (Barak, Livni, Netanyahou), qui viennent à Gaza de franchir encore un seuil dans la haine raciale (Livni, Barak), qui, par la voix d’Olmert , ont déclaré à la face impavide des grands de ce monde qu’Israël continuerait à agir de « façon disproportionnée », ou des nouveaux comme Lieberman le dirigeant de l’extrême-droite en progrès qui est désormais le 3° parti du pays lequel, à propos de la guerre contre GAZA, a déclaré qu’Israel n’était « pas allé assez loin ».
LA « DEMOCRATIE » ISRAELIENNE EST EN ROUTE VERS L’HORREUR !
13 février 2009, Marseille. Source : Comaguer http://ism-france.org |