Gaza: La Belgique demande une enquête indépendante
Gaza: La Belgique demande une enquête indépendante
BELGA
Mis en ligne le 09/01/2009
Pour la première fois en 60 ans, l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, une organisation des Nations Unies, a dû interrompre ses activités, a souligné Herman Van Rompuy.
Le gouvernement belge a condamné sévèrement vendredi l'escalade de la violence dans la bande de Gaza et a réclamé la tenue immédiate d'une enquête indépendante. Selon lui, la situation sur le terrain est tout à fait contraire au droit humanitaire international. "Le gouvernement condamne sévèrement l'escalade continue de la violence. Les plaintes de la Croix-Rouge internationale concernant le manque de soins aux blessés démontrent que la situation sur le terrain est tout à fait contraire au droit humanitaire international et impose immédiatement une enquête indépendante", a déclaré le premier ministre Herman Van Rompuy dans un communiqué diffusé à l'issue d'une réunion du comité ministériel restreint.
Pour la première fois en 60 ans, l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, une organisation des Nations Unies, a dû interrompre ses activités, a souligné M. Van Rompuy. Cette organisation a dû constater que sa sécurité n'était plus assurée par les forces armées israéliennes.
Le gouvernement belge a lancé un appel à un cessez-le-feu immédiat. "La poursuite de la spirale de la violence est contraire aux intérêts de toutes les parties concernées et est inconciliable avec les principes de base du droit international", dit encore le communiqué.
La Belgique a également lancé une opération d'évacuation d'enfants palestiniens blessés de la bande Gaza. "En assurant cette opération, la Belgique fait office de précurseur au sein de l'Union européenne", a souligné M. Van Rompuy. En parallèle avec l'organisation de l'équipe belge, des contacts "intenses" ont été établis avec la Commission européenne et les Etats membres, par le biais du comité politique et de sécurité (CoPS) de l'Union, en vue d'une action coordonnée. "Les premières réactions se révèlent positives. Aussi espérons-nous pouvoir collaborer prochainement avec une coalition d'Etats membres, la Commission assumant alors un rôle de coordination et de soutien", indique le communiqué