FREE PALESTINE
14 décembre 2008

"Plus de Juifs en Cisjordanie"

"Plus de Juifs en Cisjordanie"

14/12/2008
Khaled Abu Toameh et Mark Weiss

Il n'y aura plus de place pour les Juifs ni pour les implantations en Cisjordanie ; leur présence restera toujours un obstacle à la paix, a déclaré le responsable des négociations palestiniennes, Ahmed Qourei.

Il a ajouté que le dialogue est actuellement suspendu en raison des campagnes législatives israéliennes. Qourei estime, plus précisément, que l'existence des implantations rendra impossible la création d'un futur Etat palestinien doté d'une continuité territoriale.

Les zones sur lesquelles Israël souhaite maintenir son autorité dans un accord final sont : Ariel, Givat Zeev, Maalé Adoumim et le Goush Etsion. "Ces implantations sont un obstacle à la paix. L'expérience nous a appris qu'il est impossible de cohabiter avec les habitants de ces implantations. Nous nous souvenons encore du massacre [du Tombeau des Patriarches] à Hébron en 1994 ainsi que les attaques perpétrées quotidiennement à Hébron, Naplouse, Kalkilya et ailleurs (…). Tout cela prouve que les habitants des implantations sont dangereux et qu'il est impossible de vivre avec eux. S'ils sont autorisés à rester, il y aura encore plus de confrontations. La paix ne pourra être signée que si Israël se retire entièrement des territoires palestiniens occupés en 1967", a poursuivi Qourei.

Les déclarations du négociateur palestinien n'ont pas engendré de réactions israéliennes. Une source diplomatique à Jérusalem a toutefois souligné que les commentaires de Qourei "ne sont pas entièrement corrects". Le ministre de la Défense, Ehoud Barak, affirme de son côté que les implantations constituent une exigence légitime.

Par ailleurs, l'Etat hébreu aurait accepté d'accueillir 5 000 réfugiés palestiniens sur une période de cinq ans. Une proposition rejetée par les Palestiniens. Les négociations restent incertaines concernant le sort de Jérusalem.

"Israël cherche à débarrasser la ville des Arabes et ça ne fait qu'hâtiser le sentiment de méfiance entre les deux parties (…). Pour nous, Jérusalem ne constitue pas seulement une capitale spirituelle, culturelle ou historique mais aussi économique pour le futur Etat palestinien. Et les implantations qui cernent la ville rendront le passage encore plus difficile pour des millions d'Arabes, musulmans et chrétiens, dans le futur."

Le négociateur a réfuté les rumeurs selon lesquelles il aurait coupé le dialogue avec le président de l'Autorité palestinienne (AP), Mahmoud Abbas, depuis plusieurs semaines. Il est notamment accusé d'avoir boycotté plusieurs rencontres avec Abbas depuis les derniers mois.

http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1228728187098&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull

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