Pour une rencontre avec l'auteur (interview, conférence de press, rencontre débat,...) n'hésitez pas à prendre contact :
Saïdi Nordine: (0032)0476/84.19.69 ou mcpalestine@netcourrier.com
A paraître fin mars…
Comment rester confiant en notre modèle de société présenté comme exemplaire, quand il gaspille en un peu plus d’un siècle au profit de quelques privilégiés, ses réserves millénaires ? Comment rester serein quand tout indique que le rythme imposé à la planète nous précipite vers l’abîme ? Comment concilier les contradictions de plus en plus évidentes entre une minorité de nantis qui osent (presque) tout se permettre, et une majorité de démunis qui s’enfoncent jour après jour dans une pauvreté endémique dont on sait qu’elle n’est ni le fruit du hasard, ni inéluctable, mais qu’elle résulte au contraire d’une scandaleuse et injuste redistribution des richesses ?
Il semble que nous soyons de plus en plus nombreux à nous interroger, confrontés à l’information quotidienne qui nous ressasse la dégradation évidente de notre environnement tant politique que social, économique, professionnel, écologique, culturel, moral… et confirmant par ailleurs, pour ceux qui en doutaient encore, que tout paraît bien être lié.
Alors que la « globalisation » — comme seule loi du marché — est prônée par les plus nantis comme LA solution à tous nos problèmes, le désarroi et le questionnement qui en résulte semblent gagner de plus en plus d’individus. Des citoyens, fragilisés, se sentent dépassés, écrasés par le projet de société qui leur est imposé.
Malgré leurs beaux discours, éloquemment adaptés aux circonstances, les classes dirigeantes ne s’embarrassent plus guère de principes ni de déontologie. Seul ce qui sert leurs intérêts prévaut. L’idéal qui au départ animait parfois les plus dévoués a tôt fait de céder sa place aux calculs égoïstes et aux plans de carrière. Ces élites — ou qui se croient telles — ne sont plus au service de la collectivité, mais strictement au leur et à celui de leurs partenaires financiers. Leur ambition n’est jamais satisfaite. Qu’ils s’autoproclament de gauche ou de droite, les problèmes du citoyen ne les intéressent qu’occasionnellement, à quelques semaines des élections. Tout occupés par leur ascension personnelle, ils n’ont d’yeux, d’oreilles et d’agenda que pour ceux qui pourraient y contribuer, ceux qui ont le pouvoir de l’argent et de l’influence. Et tout est bon pour y parvenir… La Palestine l’illustre fort bien. Depuis toujours, tous les principes « démocratiques » y sont bafoués par l’occupant israélien. Cela n’empêche pas les autorités de nos États occidentaux, pourtant chantres des Droits de l’homme, de continuer de commercer avec Israël dont le lobbying politique parfaitement organisé démontre la force de ses réseaux d’influence patiemment tissés.
Sans risque de se tromper, l’on peut déclarer que notre monde se déshumanise lentement mais irrémédiablement, résultat d’une brutalité inouïe s’exerçant sur nous à tous niveaux.
Avenir incertain, déséquilibres de tous ordres dont nous prenons (trop) lentement conscience, risques écologiques grandissant à un niveau planétaire… N’est-il pas urgent de prendre le temps pour répondre à d’essentielles questions ?
… à suivre…
T A B L E S E T I N D E X
AVANT-PROPOS
CONTEXTE
PLANETE MENSONGE
A FEU ET A SANG
De la réalité du terrain…
De la manipulation du langage…
D’une « démocratie » en trompe-l’œil…
De l’usage coutumier de mensonges…
De la construction criminelle du Mur…
De notre ardoise que paient toujours les Palestiniens…
De l’abus de faux prétextes pour camoufler les calculs…
Du racisme latent de tout esprit colonial…
De la demande explicite de la reconnaissance de l’Etat d’Israël…
De la énième trahison de nos éminences politiques…
LA PALESTINE A L’HEURE MONDIALE
NOS POSSIBILITES D’AGIR
EPILOGUE… EN FORME DE « PENSEES INTERDITES »
QUELQUES DERNIERS MOTS…
Daniel Vanhove a une formation en psychopédagogie. Bénévole à l’Association belgo-palestinienne de Bruxelles, il a participé à la formation et à la coordination de Missions Civiles d’Observation en Palestine. Il a encadré une trentaine de délégations et en a accompagné huit sur le terrain, entre novembre 2001 et avril 2004. Son témoignage a fait l’objet du livre « Si vous détruisez nos maisons, vous ne détruirez pas nos âmes ».
Editions MARCO PIETTEUR – Collection OSER DIRE –
EAN 9782919937110 - ISBN 2-919937-11-1 – 192 pages – 17.00 €.
Pour une rencontre avec l'auteur (interview, conférence de press, rencontre débat,...) n'hésitez pas à prendre contact :
Saïdi Nordine: (0032)0476/84.19.69 ou mcpalestine@netcourrier.com
commande du livre : mcpalestine@netcourrier.com
du même auteur :
«Si vous détruisez nos maisons vous ne détruirez pas nos âmes. Palestine, descente aux enfers»
par Daniel Vanhove.
336 pages. Editeur Marco Pietteur.
Avec préface d'Ilan Halévy et avec DVD «Au bord de la mort, nous cultivons l'espoir», un reportage de 55' tourné en 2002 lors d'une Mission Civile belge.
25 euros. + 3 euros frais de port
commande du livre : mcpalestine@netcourrier.com
Sur cette page du blog, on peut lire :
« Comment concilier les contradictions de plus en plus évidentes entre une minorité de nantis qui osent (presque) tout se permettre, et une majorité de démunis qui s’enfoncent jour après jour dans une pauvreté endémique dont on sait qu’elle n’est ni le fruit du hasard, ni inéluctable, mais qu’elle résulte au contraire d’une scandaleuse et injuste redistribution des richesses ? »
Il s'agit, non pas « d'une scandaleuse et injuste redistribution des richesses », mais bien d'une NON redistribution, d'un accaparement des richesses par « quelques privilégiés ».
Mais introduire le changement dans cet accaparement est problématique, car les accapareurs mettent une série d'obstacles à ce changement, obstacles qui sont comme autant de tranchées, de lignes de défense, successives.
La première ligne de défense est au niveau des media de masse, qui sont, par nature et par intention, toujours des armes de manipulation massives. Les media de masse sont utilisés pour convaincre la plus grande masse possible de personnes
– qu'il est bon, et qu'il est juste que les choses soient ainsi;
– qu'il est dangereux de vouloir changer cette non redistribution, et que les individus qui s'engageraient sur la voie du changement du système institué ont tout à y perdre;
– qu'il est souhaitable et bénéfique pour les individus de participer au système et que faire preuve d'un solide égoïsme est plus avantageux (pour l'individu, et pour sa famille);
– que toute modification du système est impossible, et que toute tentative de modification du système est vouée à l'échec;
La deuxième ligne de défense est précisément au niveau des profits et des avantages économiques. Il y a une organisation d'auto-défense du système telle que celui qui collabore au système — càd permet aux riches d'être plus riches (et aux pauvres d'être plus pauvres) — s'enrichit lui-même.
La troisième ligne de défense est au niveau des politiques. La puissante « minorité de nantis » organise a/ les décisions politiques telles qu'elles jouent majoritairement en leur faveur, b/ un « cirque politique » tel que les partisants du changement ne puissent accéder au pouvoir politique, et s'ils y arrivent quand même qu'ils soient rendus impuissants;
La quatrième ligne de défense est au niveau du droit. Je veux dire le droit juridique, le droit légal, car le droit moral la « minorité de nantis » s'en moque lorsqu'il s'applique à elle, mais ils l'appliquent avec sévérité et dureté à la « majorité de démunis qui s’enfoncent jour après jour dans une pauvreté endémique ». D'où une justice à deux vitesses.
La cinquième ligne de défense, enfin, est au niveau de la force physique brute. Lorsque c'est nécessaire « minorité de nantis » n'hésite JAMAIS à recourir à la force physique et à faire appel à ce qu'elle appelle du nom de « forces de l'ordre » pour DÉTRUIRE/TUER les groupes/personnes qui agissent pour s'opposer au système mis en place. Lorsque cela suffit la « minorité de nantis » agit en recourant à la police/gendarmerie; et lorsque celle-ci est débordée en recourant à l'armée et à ses moyens lourds (tanks, hélicos de combat, etc ...) dont les opposants sont démunis.
Vous voulez le changement ? Qui sera assez fou (et assez fort) pour outrepasser ces lignes de défense successives ?
Juste PACION
13.06.2009