FREE PALESTINE
20 février 2008

Discours d’ouverture de la conférence de Jérusalem

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Guysen Israël News
L'agence de presse francophone d'Israël

Discours d’ouverture de la conférence de Jérusalem
Par Marie Meyer pour Guysen International News
Mardi 19 février 2008 à 11:26
http://www.guysen.com/articles.php?sid=6764


Pour la cinquième fois consécutive, la conférence annuelle de Jérusalem s’est ouverte ce mardi 19 février à l’hôtel Regency. En guise d’introduction ce matin, le président de la conférence, Robert Rechnitz, le Grand Rabbin ashkénaze d’Israël, Yona Metzer, ainsi que la ministre des Affaires étrangères, Tsipi Livni se sont adressés au public, qui, malgré la neige, a tenu à assister à cet évènement.

"Merci à tous d’être ici, avec une pensée particulière pour ceux qui n’ont pas pu venir à cause de la neige", a déclaré Robert Rechnitz.
"Nous nous retrouvons ici pour dire que nous sommes fiers de Jérusalem et que nous voulons tout faire pour notre pays."

"Mes chers frères et sœurs, pour qui Jérusalem est le cadeau le plus précieux, en vous regardant, je suis ému, je vois la variété de personnes qui sont ici". Robert Rechnitz a ensuite bien insisté sur la nécessité de protéger le sionisme.

"Nous sommes fiers d’être en Israël et d’être sioniste, et nous sommes engagés à transmettre la parole du sionisme à travers le monde. " Des paroles qui ont permis d’introduire le discours du Grand Rabbin ashkénaze d’Israël, Yona Metzger.

Un discours qui s’est focalisé sur Jérusalem en tant que capitale unifiée et appartenant au peuple juif. "Bravo pour vos efforts Monsieur Rechnitz, et la beauté que vous apportez à cette conférence, vous qui portez Israël dans votre cœur. " "Chers amis, il fait froid dehors, mais je sens la chaleur de vos cœurs ici."

"Notre rêve était d’avoir Jérusalem, nous l’avons rêvé, et nous avons droit d’être à Jérusalem car la guerre des Six Jours a unifié cette ville". "C’est la ville qui appartient au peuple juif, c’est une ville unifiée, nous prions tous vers Jérusalem".
"C’est une ville unifiée et nous devons tous être uni pour elle".


Evoquant la polémique actuelle sur le fait de savoir si oui ou non il faut aborder le sujet de Jérusalem dans les négociations, le Grand Rabbin a affirmé qu’il était plus sage de se taire. "Si nous ne parlons pas de ce sujet, nous gagnerons, car parler de ce sujet est dangereux."

La ministre des Affaires étrangères, Tsipi Livni a ensuite longuement évoqué les négociations de paix israélo-palestiniennes.

"Bonjour à tous. Je me suis demandée pourquoi j’assistais à cette conférence qui représente des idées de droite alors que je dirige des négociations de paix. Je suis venue car je suis contre cette attitude, je ne suis pas d’accord avec ce partage entre ceux qui veulent la paix et ceux qui veulent un pays entier. Je pense que l’on veut tous la paix ".

"Je voudrai vous dire que les larmes des soldats devant le Kotel, les prières, tout cela m’accompagne pendant les négociations." "L’Etat d’Israël doit continuer à être le foyer des Juifs, comme un pays démocratique et sécurisé ".

Durant son discours, Tsipi Livni a notamment évoqué la feuille de route.
"Est-ce que le document final sera long, donnera t-il toutes les réponses ? Nous voulons fixer et définir nos intérêts. Le principe des deux Etats pour deux peuples offrira une solution complète pour tous les Palestiniens et protégera les intérêts israéliens. "

"Il y a des choses à réaliser avant la création d’un Etat palestinien, il faut s’assurer que cet état est désarmé, vérifier que toutes ses valeurs sont en accord avec celles d’Israël."

Pour la ministre, il est essentiel d’être d’accord pour une solution de deux Etats pour deux peuples. Cependant, celle-ci a évoqué les sacrifices territoriaux qui parvenir à cet objectif.

"Si l’on veut conserver les valeurs d’Israël, il faudra peut-être abandonner une partie d’Israël, c’est une décision difficile." La ministre a également précisé que le temps qui passe "ne jouait pas en notre faveur". Les négociations doivent donc avancer rapidement, et non pas être stoppées, a-t-elle soutenu.

"Si l’on pense qu’en arrêtant les négociations, il n’y aura plus de terrorisme, c’est faux. Les terroristes continueront à nous attaquer."
La priorité pour la ministre est donc claire : parvenir à la création d'un Etat palestinien, nécessaire pour parvenir à la paix.

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