Liberté pour la Palestine et tous les prisonniers

Liberté pour la Palestine et tous les prisonniers
publié le samedi 7 avril 2007

Il y a cinq ans, le 15 avril 2002, le député et leader du Fatah en Cisjordanie Marwan Barghouti est kidnappé à Ramallah, par un commando de l’armée israélienne. Transféré en Israël il est condamné le 20 mai 2004 à 5 fois la prison à vie, après un procès inique. Le nom de Marwan Barghouti à l’instar de Monsieur Nelson Mandela symbolise la lutte pour les libertés, pour les droits du peuple palestinien. 

Liberté pour :
Marwan Barghouti
les 321 enfants palestiniens emprisonnés
les 10.000 prisonniers palestiniens.
les 41 élus palestiniens emprisonnés

Il y a cinq années, comme aujourd’hui, Israël foule, piétine les accords passés suite aux négociations d’Oslo.

Il nous faut rappeler qu’au terme des différents accords, l’enlèvement de Marwan Barghouti s’est effectué dans un territoire « étranger » à Israël. Son rapt, son emprisonnement, son transfert et sa condamnation sont des violations du droit international et des accords passés, entre l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine) et les gouvernements israéliens.

Depuis le kidnapping des députés palestiniens élus : Hussam Khader (17 mars 2003) et Marwan Barghouti (15 avril 2002), le gouvernement israélien a perpétué sa politique, d’enlèvement et d’emprisonnement d’élus démocratiquement choisis par le peuple palestinien, le 7 mars 2007 c’est un député d’Hébron qui a été enlevé.

La colonisation s’accentue, en totale contradiction avec les principes du Quartet. Entre l’année 2005 et 2006 ce sont plus de 15.000 nouveaux colons qui se sont installés dans les territoires occupés (Source association israélienne « la Paix maintenant »).

Chaque jour des Palestiniennes et Palestiniens sont arrêtés, emprisonnés et pour certaines et certains sans jugement (internement administratif, règle issue de l’occupation britannique).

Les assassinats ciblés se poursuivent. Les « Mustarabeens », commando de soldats déguisés en Arabes assassinent à Naplouse, Djénine, Ramallah, Hébron... Et cela, malgré que cette pratique, de camouflage de soldats en population civile, soit considérée par le droit international comme un crime de guerre.

Jérusalem, lieu saint des trois grandes religions monothéistes, connaît une politique d’expulsion de population, de judaïsation forcenée et d’installation illégale de colons juifs. Deux compagnies françaises vont participer à la construction d’un Tramway reliant les colonies illégales entre elles, en contradiction flagrante avec les beaux discours des différents ministres français. Après avoir refusé lors de chaque négociation d’évoquer le statut final de cette ville à la fois capitale d’Israël et capitale de la Palestine, les gouvernements israéliens tentent de créer un état de fait ne permettant aucune négociation future, compromettant tout espoir de Paix !.

http://www.france-palestine.org/article6089.html