FREE PALESTINE
2 avril 2007

La Chancelière allemande en Israël

Arouts7 est proche des colons israéliens

dimanche 1 avril 2007 Arouts7

La Chancelière allemande en Israël

Shraga Blum

dimanche 1 avril 2007 - 09:16

Inutile de préciser les raisons pour les quelles la visite en Israël

d’un dirigeant allemand revêt une signification particulière.

La Chancelière allemande, Angela Merckel, est arrivée hier soir en

Israël, accueillie à l’aéroport par le nouveau ministre des Affaires

Sociales, Itsh’ak Herzog.

Auparavant, elle s’était rendue en Jordanie, d’où elle avait lancé un

appel aux Palestiniens pour qu’ils « acceptent les conditions du

Quartette et abandonnent le terrorisme ».

Dès son arrivée à l’aéroport Ben Gourion, elle a déclaré « être

optimiste concernant les chances d’arriver à la paix, et espérer le

succès de sa visite dans la région ».  Elle doit rencontrer aujourd’hui

la Ministre des Affaires étrangères, Tsipi Livni, visiter ensuite le

Mémorial Yad Vashem, elle sera aussi décorée du titre de « Docteur

Honoris Causa » de l’Université hébraïque, puis rencontrera

successivement le chef de l’opposition Binyamin Netanyahou, et le

Premier ministre, Ehoud Olmert. Elle aura également des entretiens avec

Abou Mazen. « Nous sommes intéressés à renforcer les éléments qui

acceptent les conditions du Quartette », a-t-elle précisé. Reste à

savoir s’ils existent et où ils sont…

Ehoud Olmert va lui confirmer qu’il compte donner suite positivement à

l’initiative saoudienne, tout en se « dissociant de certains de ses

éléments ». Mais objectivement, l’intérêt pour cette initiative est déjà

« trop bien avancé » aux Etats-Unis et en Europe, et Israël risque fort

de devoir entamer des négociations sur la base de cette initiative, avec

toutes les pressions imaginables sur nos dirigeants, qui ne voudront pas

passer « pour ceux qui refusent la paix ». Débuter un processus de

négociations sur de telles bases, et avec un tel gouvernement que le

nôtre, et non un Itsh’ak Shamir inflexible, ne présage rien de bon. On

sait d’expérience, l’appât que constitue une fuite en avant vers des

concessions pour un dirigeant israélien qui tient à faire diversion sur

ses problèmes politico juridiques dans la scène intérieure d’Israël.

Même si cela n’a aucun rapport avec Pessah’, le thème de l « Etrog »

(chouchou des médias et de la gauche) est toujours très présent !!

Angela Merckel, dont le pays présidera encore l’Union Européenne pendant

les deux mois qui viennent, est considérée comme l’un des plus grands «

soutiens » d’Israël parmi les dirigeants européens. Elle a déjà à

plusieurs reprises, insisté sur le fait que des « négociations de paix

sont difficilement compatibles avec les positions actuelles du cabinet

palestinien »

Interviewé dans le magazine allemand « Der Spiegel », Mustafa Barghouti,

responsable de l’Information au sein du cabinet palestinien a appelé «

la communauté internationale reconnaître la nouveau cabinet palestinien,

et à faire pression sur Israël pour qu’elle adopte une position plus

souple ». Selon Barghouti, le Hamas « a accepté le consensus arabe, et

il n’y a plus qu’Israël qui se cantonne dans son refus » Et de réitérer-

pourquoi se gênerait-t-il ?- l’accusation d’apartheid à l’encontre d’Israël.

On ne pourra pas nier que le sommet de Ryad a été une réussite «

diplomatique et médiatique » pour le monde arabe, car malgré ses

nombreux éléments extrêmes et inacceptables pour Israël, la résolution

adoptée tend à devenir le document de référence dans le monde entier. Le

roi saoudien pouvait alors tranquillement affirmer « qu’un refus

Israélien de ‘l’offre arabe’ signifierait une invitation à une prochaine

guerre ».

L’entourage du Premier ministre beau répéter ne « rien trop attendre de

ce ballet diplomatique » et « refuser les trois éléments principaux de

l’initiative saoudienne, à savoir le retour des ‘réfugiés, le retour aux

lignes de juin 1967 et la transformation de Jérusalem en capital de la

‘Palestine’ », c’est en réalité un jeu de « tous contre un » qui est en

train de prendre forme dans l’arène internationale.

Comme une nasse qui se referme lentement sur Israël.

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