FREE PALESTINE
18 décembre 2006

Des murs séparent Arabes et Juifs dans les villes mixtes d’Israël

Des murs séparent Arabes et Juifs dans les villes mixtes d’Israël
vendredi 23 juin 2006 - HRA

En construisant de tels murs, la majorité juive envoie un message clair à la minorité palestinienne : ses citoyens ne sont pas les bienvenus, il n’y a aucune possibilité pour les deux populations de vivre ensemble.

Contexte

La minorité arabe palestinienne et la majorité juive dans l’Etat d’Israël vivent la plupart du temps séparément. Hors l’exception des villes mixtes où une minorité palestinienne importante vit à côté d’une nette majorité juive, la plus grande partie de la population palestinienne vit dans ses propres communautés, comme la majorité juive. La séparation territoriale existe aussi dans les villes mixtes : dans la plupart des cas, la minorité palestinienne vit dans ses propres quartiers, distincts de ceux de la majorité juive.

Cette séparation est le résultat des évolutions historiques d’avant et depuis l’établissement de l’Etat d’Israël. Aujourd’hui cependant, on peut la considérer comme une conséquence de la façon dont l’Etat affecte les terres qu’il possède ou qu’il contrôle, lesquelles représentent 93 % de toute la terre en Israël. Cette manière d’affecter les terres provient de décisions impératives d’aménagement par les autorités. L’Etat crée délibérément une telle séparation territoriale, affectant les terrains pour le développement et la construction séparément aux deux populations.

Une importante question se pose dans ce contexte de séparation résidentielle entre majorité juive et minorité palestinienne - comme dans d’autres domaines comme l’éducation - pour savoir si cette séparation est contraire au principe d’égalité. Dans le passé, l’opinion qui prévalait était qu’une telle séparation en soi n’était pas discriminatoire, car basée sur le principe « séparés mais égaux ». Cependant, depuis le jugement sur l’affaire Brown c/Conseil de l’école de Topeka (*) aux USA, qui a établi que la politique de séparation entre Blancs et Noirs dans l’enseignement créait « une inégalité par nature », les choses en la matière ont changé. Cet arrêt a fourni la base d’un revirement de portée considérable dans les attitudes en matière de séparation entre les différents groupes d’une société, aux USA mais aussi dans le monde. Cette approche s’est fondée sur l’idée que la séparation impliquait un manque de respect à l’égard d’un groupe minoritaire exclu, créait des différences entre les uns et les autres et perpétuait des sentiments d’infériorité sociale.

Les trois murs de séparation

En Israël pourtant, en dehors de la séparation territoriale entre la majorité juive et la minorité palestinienne et de savoir si une telle séparation violait le principe d’égalité, ces dernières années on a vu des murs et des barrières de séparation entre les communautés juives et arabes au niveau national d’Israël, et dans certains cas, entre les quartiers juifs et arabes d’une même ville. Cette séparation physique a été initiée par la majorité juive et l’establishment israélien. Elle vise à séparer la majorité juive de la minorité palestinienne et à empêcher tout contact physique et même visuel entre les deux populations.

earth_embankment_2

Remblai de terre entre Jisr Al-Zarqa et Qisariya

1) - Le remblai de terre entre Jisr Al-Zarqa et Qisariya
(1 à 1,5 km de long, 4 à 5 m de haut)

Jisr Al-Zarqa est un village arabe sur la côte méditerranéenne au nord de la région de Sharon. Depuis de nombreuses années, le village souffre d’un surpeuplement important et d’un manque d’espace pour de nouvelles voies d’accès et les besoins en urbanisme et généraux. La négligence des différentes autorités a conduit une recrudescence de la criminalité et à des problèmes de drogues.

Qisariya est un port antique sur la côte au nord de Sharon. En 1948, elle fut l’une des premières villes où la Hagana a commencé ses expulsions et ses destructions de maisons. Aujourd’hui, la population de la ville est entièrement juive et se situe dans une classe socio-économique élevée avec de nombreux résidents très riches.

En novembre 2002, les habitants de Jisr Al-Zarqa ont eu la surprise de découvrir un remblai de terre, une bande de terre, qui commençait à être montée pour séparer les deux communautés. Ce remblai était réalisé et financé par la Compagnie pour le Développement de Qisariya, sans aucun permis légal, sans la moindre coordination avec le conseil local de Jisr Al-Zarqa et sans en informer les habitants.

Les gens de la Compagnie parlaient du remblai comme d’un « remblai insonorisant ». Ils prétendaient qu’il était construit afin de réduire les « nuisances » sonores que les habitants de Qisariya supportaient à cause du bruit que faisaient ceux de Jisr Al-Zarqa (les appels à la prière du muezzin, la musique trop forte, les fêtes, les tirs en l’air lors de cérémonies et les feux d’artifice). Ils disaient aussi que le remblai protègerait les habitants de Qisariya contre le « fléau » des vols auquel ils devaient faire face quand des habitants de Jisr Al-Zarqa s’« infiltraient » dans Qisariya et volaient des objets dans les jardins de leurs maisons. Ils arguaient encore que la proximité du quartier nord de Qisariya avec le village arabe faisait baisser les prix de l’immobilier dans le secteur.

Les résidents de Jisr Al-Zarqa, eux, parlaient du remblai comme d’une « barrière raciste ». Ils estimaient que son but était de les étouffer et de les inciter à partir ailleurs. Un parc national encadrait le village au nord, le remblai au sud, la grande route à l’est et la mer à l’ouest. Le village maintenant n’avait plus aucune possibilité de se développer.

Le remblai constitue certainement un obstacle sérieux à tout plan d’urbanisme pour le village, il empêche la construction de la rocade qui était prévue. Il détériore sérieusement un paysage magnifique, cache la vue de la mer et de la nature, et provoque le désarroi et la frustration chez les habitants du quartier sud du village.

wall_jawarish

Mur entre le quartier de Jawarish et celui de Gannei Dan à Ramle

2) - Le mur entre le quartier de Jawarish et celui de Gannei Dan à Ramle
(4 m de haut et approximativement 2 km de long)

Ramle est une ville sur la plaine côtière intérieure dans le district central d’Israël, près de la route nationale de Tel-Aviv à Jérusalem. En 1948, Ramle est devenue une ville mixte quand elle a été occupée par les forces militaires israéliennes expulsant la majorité de la population arabe. En septembre 2003, la population de la ville s’élevait à 63 000 habitants, 80,5 % étaient Juifs, 19,5 % Arabes.

En 1950, plusieurs familles arabes de la petite ville de Majdal étaient arrivées dans un secteur qui touchait Ramle, là où l’Etat d’Israël avait installé le village de Jawarish. En 1965, Jawarish fut rattaché à Ramle, avec une population de quelque 2 000 Arabes. Le revenu mensuel moyen des habitants de Jawazrish était très sensiblement inférieur à la moyenne nationale ; la plupart des habitants travaillaient dans l’industrie de construction et dans l’agriculture.

Au milieu des années 90, dans la période d’immigration massive d’Union soviétique, s’est construit le quartier de Gannei Dan, près de Jawarish, avec environ 2 000 habitants dont à peu près 80 Arabes. Gannei Dan profitait d’un bon niveau socio-économique.

Une des principales particularités de l’espace autour de Ramle était la séparation physique entre le quartier juif de Gannei Dan et le quartier arabe de Jawarish. Lors de la construction de Gannei Dan, comme prévu au plan, un mur de béton a été érigé - de 4 m de hauteur et d’environ 2 km de long - séparant le nouveau quartier Gannei Dan de Jawarish en coupant tout contact physique et visuel. Ce mur a été réalisé et financé par les promoteurs de Gannei Dan.

La plupart des habitants du quartier arabe étaient opposés à cette séparation et à la construction de ce mur, vu sa longueur et sa hauteur. L’opposition s’est focalisée particulièrement sur l’insulte ressentie par cette attitude hostile de leurs voisins juifs, ils se sont sentis considérés comme des gens inférieurs, et la construction de ce mur leur était imposée par leurs voisins juifs et l’establishment israélien.

A l’inverse, les habitants des quartiers juifs ont largement soutenu la réalisation du mur de séparation. Pour eux, cette séparation était un dispositif simple et logique pour le secteur. Certains prétendaient aussi que d’autres Juifs ne viendraient pas dans le quartier si un mur n’était pas construit. Ce soutien s’accordait avec leurs réclamations, prétendant « souffrir » de la proximité des quartiers arabes : du dérangement en général à cause de la vie près des Arabes, la crainte de criminels et de toxicomanes, des inquiétudes à propos d’une querelle qu’il y avait eu entre deux familles de Jawarish impliquées dans un trafic de drogue (une querelle qui a coûté la vie à 32 personnes), et la chute des prix immobiliers à cause du voisinage des Arabes.

separation_wall

Mur entre le quartier de Pardes Snir à Lid et le moshav Nir Zvi.

3) - Le mur entre le quartier de Pardes Snir à Lid et Moshav Nir Zvi
(un mur de béton et de briques de 4 m de haut construit sur une longueur d’environ 1,5 km)

La ville de Lid (Lod) est située sur le bord oriental de la plaine côtière, près de Ramle, devenue mixte en 1948. En 2003, elle avait une population de 74 000 habitants dont 72,5 % étaient des Juifs et le reste, des Arabes. La plus grande partie de la population arabe vivait dans les quartiers pauvres sans plan d’urbanisme propre, avec de piètres conditions sanitaires et un haut degré de criminalité et de ventes de drogue.

Pardes Snir est un quartier arabe à la limite ouest de Lid, avec une population d’environ 3 000 personnes (en 2003). Il a la réputation d’un quartier défavorisé avec des problèmes dans pratiquement tous les domaines de la vie à cause d’une indifférence de longue date. Notamment, l’absence de tout plan d’urbanisme régulier afin de satisfaire le minimum et les plus fondamentaux des besoins de la population. Avec comme conséquences, et à cause des besoins croissants de la population, une partie importante des constructions du quartier vivant dans l’anarchie, Pardes Snir se développant organiquement sans aucune planification ni infrastructure appropriée.

Nir Zvi est un moshav (une communauté coopérative agricole juive) en limite du quartier de Pardes Snir. Il a la réputation d’une communauté prestigieuse, prospère et bien entretenue, dont les habitants juifs viennent des classes moyennes et supérieures.

Le 21 juillet 2002, le gouvernement a adopté la décision n° 2264. Ses attendus, qui se rapportent à la réhabilitation de la ville de Lid, expliquent qu’elle veut s’occuper des problèmes des populations pauvres, dont la population arabe de la ville. Mais en fait, la décision prévoit la mesure suivante :

« Le ministre des Transports et le ministre du Logement et de la Construction sont chargés de construire un mur insonorisant entre le quartier de Pardes Snir et le Moshav Nir Zvi, et de présenter au directeur général du cabinet du Premier ministre, sous les 15 jours, un plan de travail pour la réalisation dudit projet. »

Le 13 juin 2003, le plan d’ensemble local n° GD/475/24 était soumis à approbation. L’un des buts de ce plan était la construction d’un mur tout le long de la route entre le quartier de Pardes Snir et le moshav de Nir Zvi, avec une hauteur de 4 m.

Le 23 juillet, le comité local de construction et d’aménagement de Ludim délivrait un permis de construire pour le mur. La construction a dûment commencé mais le travail fut arrêté par une ordonnance provisoire rendue par le tribunal suite à un recours administratif déposé par plusieurs habitants du quartier. En date d’aujourd’hui, à peu près le tiers du mur a été construit.

Les habitants du moshav de Nir Zvi prétendent aussi qu’il s’agit d’« un mur insonorisant ». Ils disent encore qu’il y a des cambriolages dans leurs maisons par des toxicomanes qui viennent de Pardes Nir pour acheter de la drogue, et des pertes agricoles. Une autre réclamation concerne les prix des appartements qui ont chuté d’environ 40 % du fait du voisinage des Arabes. En conséquence de quoi le mur serait « nécessaire » afin de les « protéger ».

Un avis de professionnels a été rendu à propos de ce mur, par des urbanistes du cabinet du Droit à l’aménagement de Bimkom qui estiment qu’il y a des manques dans l’organisation pour la réalisation du mur. L’avis met en évidence que, dans ce cas, il y a un déséquilibre extrême entre les avantages accumulés avec le mur par une population (les résidents de Nir Zvi) et les inconvénients étant pour l’autre population, plus faible (les résidents du quartier de Pardes Snir). En outre, la décision de faire un mur cherche à répondre aux besoins d’une population tout en ignorant ceux de l’autre. L’avis montre encore comment le mur altèrera la qualité de la vie urbaine des habitants de Pardes Snir, sapant leur accès et leurs droits à la liberté de déplacements et à un espace vital. Le mur transformera une route communale du quartier, bien intégrée dans un tissu urbain vivant et dynamique, libre, en une ligne de séparation, géographique, ethnique, raciale, sociale et économique. La proximité et la hauteur du mur blessent les résidents du quartier, surtout ceux qui habitent près de la route. Il coupe la brise qui vient de l’ouest, cache la vue et donc occasionne une nuisance esthétique sérieuse.

Discussion

Sur chacun de ces trois sites où des murs ont été érigés, les résidents juifs prétendent que l’objectif est d’empêcher les nuisances sonores provoquées par les résidents arabes. Cependant, les circonstances dans lesquelles les murs sont réalisés montrent que l’usage de l’expression « mur insonorisant » vise à camoufler la nature et l’objectif véritables des séparations. La longueur et la hauteur de ces murs prouvent clairement qu’il ne s’agit pas « d’insonoriser » mais de séparer totalement les deux populations, coupant tout contact, et physique, et visuel.

La décision du gouvernement de financer le mur de séparation à Lid laisse penser que les murs et les barrières ne sont pas une réponse à des problèmes locaux de bruits et de vols, comme les habitants juifs essaient de le faire croire, mais relèvent plutôt d’une démarche nationale importante pour préserver le caractère juif de l’Etat en général, et rompre tous les contacts avec la minorité palestinienne, en particulier.

Les murs de séparations reflètent aussi la façon dont la majorité juive perçoit la minorité palestinienne, à savoir comme une « menace démographique ». Une fois que cette minorité est définie comme une « menace » pour le caractère juif et sioniste de l’Etat, la majorité juive se sépare d’elle-même des Palestiniens et coupe tout contact avec eux.

En fait, ces murs et barrières font partie d’un tout bien plus vaste, pour la séparation raciale entre les deux populations et la ghettoïsation de la minorité palestinienne. Ces processus de séparation raciale et de ghettoïsation se sont manifestés concrètement et par une séparation territoriale entre les deux populations, et par de hauts murs et barrières bloquant tout développement urbain dans les communautés arabes. A ceci, s’ajoutent des difficultés rencontrées par les habitants arabes qui cherchaient des logements convenables dans les communautés juives - difficultés qui résultaient de motivations racistes. Avec au bout de tout cela, une réalité déprimante avec des ghettos arabes entourés de communautés juives, et dans certains cas, par les murs et les barrières.

A ce jour, trois sites seulement sont répertoriés avec des murs de séparations. A ce titre, il serait inexact de présenter les murs de séparation comme un phénomène général dans la société israélienne. Cependant, l’Association arabe pour les Droits humains (HRA) estime que ces murs constituent un précédent dangereux pour d’autres à craindre dans l’avenir. On a déjà entendu des propositions pour qu’un autre haut mur soit monté entre ce quartier de Pardes Snir dans Lid et le quartier juif limitrophe de Gannei Aviv. En outre, et avec en toile de fond le mur de séparation - en grande partie réalisé - dans les Territoires occupés, l’idée de séparer les deux populations - juive et arabe, dans les Territoires et en Israël - semble être devenue plus populaire au sein de la majorité juive. Alors, il y a lieu de s’inquiéter pour l’avenir, des facteurs en Israël joueront en faveur de l’établissement de nouveaux murs et de nouvelles barrières, en différents endroits, accentuant la pente vers la séparation raciale et la ghettoïsation.

La loi internationale relative aux droits humains considère la ségrégation raciale comme une lourde violation de ces droits. Ainsi, par exemple, les 9ème et 10ème paragraphes du préambule de la Convention internationale de 1965 pour la suppression de toutes formes de discrimination raciale précisent que les pays signataires sont :

« convaincus que l’existence de barrières raciales est contraire aux idéaux de toute société humaine,

« inquiets en raison de la manifestation de cette discrimination raciale notoires dans certaines parties du monde et dans des politiques gouvernementales basées sur la supériorité ou la haine raciales, telles que la politique d’apartheid, de ségrégation ou de séparation... »

L’implantation de murs et de barrières altère gravement le droit à l’égalité et à la dignité humaine de la minorité palestinienne, groupe de population le plus faible en Israël, que ce soit sous l’angle politique, économique et social, à la fois en raison du fond coercitif de ces murs et de leur nature propre. En construisant de tels murs, la majorité juive envoie un message clair à la minorité palestinienne : ses citoyens ne sont pas les bienvenus, il n’y a aucune possibilité pour les deux populations de vivre ensemble. Les murs et barrières ôtent, avec sévérité et brutalité, toute possibilité de développement et d’expansion futurs aux communautés arabes, car ils constituent un obstacle physique irréversible au développement du secteur pour l’avenir, violant ainsi le droit à aménager et à créer de l’espace.

L’appel urgent de la HRA pour l’action

Pour la HRA, l’implantation de murs et de barrières de séparation relève d’une politique inacceptable et malséante qui entraîne de graves conséquences pour les relations entre la majorité juive et la minorité arabe. Pour l’association, ces murs violent gravement les droits humains fondamentaux de la minorité palestinienne à l’égalité et la dignité humaine, ainsi que la loi internationale.

En vertu du droit international, tout Etat est tenu d’agir efficacement pour empêcher la ségrégation raciale de populations. Pourtant, l’Etat d’Israël est non seulement fautif en n’empêchant pas la construction de tels murs et barrières mais il encourage et facilite ces opérations. En conséquence, HRA exhorte l’Etat d’Israël à cesser cette violation de la loi internationale, à agir immédiatement pour démolir tous les murs et barrières déjà implantés, et à empêcher la construction de tout autre mur et barrière supplémentaires à l’avenir.

HRA invite aussi la communauté internationale qui s’est investie pour la paix et les droits de l’homme de prendre toutes les mesures possibles et nécessaires pour faire cesser la légitimation progressive du phénomène de ségrégation raciale en Israël. HRA met en garde contre ce phénomène potentiellement explosif et qui pourrait compromettre toute possibilité de relations et de vie commune normales entre les deux populations, surtout dans le cas d’une minorité nationale qui continuera d’exister et de vivre au sein de l’Etat.

* « Affaire « Brown c/Conseil de l’école de Topeka - USA » : comme c’était la norme aux USA, les enfants noirs étaient refusés dans cette école fréquentée par des enfants blancs en vertu des lois de ségrégation raciale, les écoles pour les Blancs et celles pour les Noirs étant censées à égalité de moyens. En juin 1951, la Cour du Kansas a jugé que le principe « séparés mais égaux » était discriminatoire, qu’il ne pouvait y avoir égalité sous un régime de ségrégation. Une décision confirmée par la Cour suprême le 17 mai 1954 mais qui ne concerne cependant que le domaine de l’enseignement public. (ndt)

pardes

L’Association arabe pour les Droits de l’homme (HRA) a été créée en 1988 pour favoriser et protéger les droits politiques, civils, économiques et culturels de la minorité arabe palestinienne en Israël, et assurer le respect dans l’Etat des principes internationaux des droits de l’homme. Elle est une organisation indépendante non gouvernementale enregistrée en Israël. HRA a une position unique, localement et dans le monde, en tant qu’organisation indigène qui œuvre pour la communauté aux niveaux national et international, pour l’égalité et contre la discrimination, pour le respect des droits internationaux de la minorité.

Arab Association for Human Rights - 16 juin 2006 - photos HRA
La version intégrale de l’article est disponible sur : http://www.arabhra.org/publications...
Version publiée : http://electronicintifada.net/v2/ar...
Traduction : JPP

Commentaires
Derniers commentaires
Recevez nos infos gratuites
Visiteurs
Depuis la création 864 678
Archives