FREE PALESTINE
6 novembre 2006

le débat vue par les sioniste de France

Ils ont "keffieh" la Palestine: la militance pro-palestinienne en Belgique

   

 

   

    Invités politiques

  •             Viviane Teitelbaum Hirsch, Députée régionale (MR)
  •          
  •             Mohammed Boukourna, Député fédéral (PS)
  •           Dominique Weerts Secrétaire national (CDH)
  •           (ECOLO)

  •     Interventions

         Introduction par téléphone d’un parlementaire palestinien

  •            Relations diplomatiques de la Belgique
               vis-à-vis du gouvernement palestinien,
    Marianne Blume [*]
  •          
  •            Reconnaissance d’un Etat palestinien par l’Etat belge,
  •            Ahmed Mouhssin
  •           
              
    L’usage d’armes illégales, Georges Spriet

Note de la Rédaction d'upjf.org

[*] Marianne Blume est une ressortissante belge qui vit et travaille à Gaza, ville dont elle se considère comme citoyenne. Depuis quelques années, elle enseigne le français à l’Université El-Azhar. Son parti-pris pro-palestinien est illustré, entre autres, par son terrible texte de 2004 sur une opération de Tsahal à Zeitoun. Voici quelques chantillons de ce texte incitateur à la haine envers les Juifs israéliens, et d'autant plus efficace qu'il est servi par un talent narratif indiscutable : "[Les Israéliens] sont arrivés la nuit comme des voleurs. Ils arrivent toujours la nuit... Et on les attendait. Qui laisserait entrer un étranger s’il a le visage de la guerre, s’il se cache dans des boîtes blindées et si, en guise de main, il tend un fusil ?... un blindé de transport avait sauté sur une mine et six soldats étaient morts. Le jour s’est mis à respirer un peu plus librement : les résistants avaient remporté une victoire et chacun s’en sentait un peu victorieux... Il y avait à Zeitoun de bucoliques nappes vertes à la tranquillité villageoise. Il y avait des orangers et des oliviers. Tout a disparu avalé par les bulldozers. Il y avait à Zeitoun un tronçon de la route principale qui menait du nord au sud. La route n’a plus de visage ; elle n’a pas même l’apparence d’une route de campagne. Macadam, berne centrale, trottoirs, poteaux électriques, tout a été malaxé et rejeté contre les murs comme du vomi. La rue n’est plus qu’un amas de terre, de boue et d’eau jaillie des canalisations éventrées et des égouts défoncés. Il y avait des magasins et des petits ateliers à Zeitoun. Plus aucun magasin n’a de porte, plus aucun atelier n’a l’air entier. Comme si un ouragan aveugle était passé par là. Il y avait des voitures et des camions à Zeitoun. Deux camions sont couchés dans le fossé contre leur gré tandis que des voitures chiffonnées ou écrasées par des chars grimacent le long du chemin. Il y avait un petit marché à Zeitoun. Il a disparu, avec ses pastèques et ses légumes, noyé sous un amas de sable amoncelé par les bulldozers. C’est à peine si deux ou trois tranches rouges pointent le nez pour marquer la place des étals. Il y avait des maisons à Zeitoun. Certaines sont totalement détruites, tous les étages empilés au sol au milieu des gravats, comme des gâteaux ratés. D’autres ont perdu leurs fenêtres, toutes brisées par les tirs et les explosions. D’autres sont criblées de balles. D’autres sont jonchées des débris de mobilier réduit en miettes par des soldats consciencieux. D’autres encore sont maculées de la farine, du sucre et de l’huile répandus et mélangés par de mauvais gamins en uniforme. D’autres enfin pleurent leurs habitants et s’ouvrent pour la file des hommes venus présenter leurs condoléances. Il y avait la vie à Zeitoun. Quatorze personnes sont mortes, tuées, abattues par l’armée d’occupation. Certaines étaient armées et d’autres pas. Il y avait la vie à Zeitoun. Aujourd’hui, il y a des hommes assis devant leur maison, le regard hébété et le cœur en colère, qui fixent étrangement les ruines et ce qui ressemble à un tremblement de terre..." ("Récit : Zeitoun", 5 octobre 2004, sur le site de l'Association France-Palestine).

[D'après un tract aimablement transmis par Rudy R., Bruxelles.]

Mis en ligne le 31 octobre 2006, par M. Macina, sur le site upjf.org

31/10/06

Conférence-Débat organisée

par le Mouvement Citoyen Palestine

« Quel rôle peut jouer la Belgique

pour une paix juste et durable en Palestine ? »

8 nov. "Rôle de la Belgique pour une paix juste en Palestine", Conférence-Débat

Dans ma première annonce de cette manifestation, j'avais volontairement omis d'en indiquer la date, le lieu et le programme, en raison des orientations hostiles à Israël de l'un ou l'autre intervenants. Certain(e)s d'entre vous m'ont convaincu de l'utilité de faire nombre, au cas où la nature des échanges dépasserait le seuil du tolérable. Je maintiens tout de même ma méfiance, tout d'abord en raison de la participation de Marianne Blume, qui, à longueur d'articles, incite à la diabolisation d'Israël, mais également du fait de la nature provocatrice du dessin qui illustre le tract d'invitation: une Palestine en forme de keffieh ! Mais j'admets qu'il faut peut-être que les défenseurs de la cause d'Israël se mobilisent, ne serait-ce que pour relever le défi d'éventuels propos désinformateurs et/ou partisans... (Menahem Macina).

Note de la Rédaction d'upjf.org

[*] Un internaute nous informe que D. Weerts est également "secrétaire national du CDH (Centre Démocrate Humaniste, à la mondialisation et au développement)", et qu’il "sera chargé du lien permanent avec les ONG, ainsi que des dossiers politiques relatifs à la coopération au développement, à l’asile et l’immigration, au commerce équitable et à la mondialisation au sens large.". Il précise enfin que D. Weerts "fera partie du bureau politique et présidera les commissions et groupes de travail liés à ces thèmes (dont le CBCD = 11.11.11 flamand)".

[**] Marianne Blume est une ressortissante belge qui vit et travaille à Gaza, ville dont elle se considère comme citoyenne. Depuis quelques années, elle enseigne le français à l’Université El-Azhar. Son parti-pris pro-palestinien est illustré, entre autres, par son terrible texte de 2004 sur une opération de Tsahal à Zeitoun. Voici quelques chantillons de ce texte incitateur à la haine envers les Juifs israéliens, et d'autant plus efficace qu'il est servi par un talent narratif indiscutable : "[Les Israéliens] sont arrivés la nuit comme des voleurs. Ils arrivent toujours la nuit... Et on les attendait. Qui laisserait entrer un étranger s’il a le visage de la guerre, s’il se cache dans des boîtes blindées et si, en guise de main, il tend un fusil ?... un blindé de transport avait sauté sur une mine et six soldats étaient morts. Le jour s’est mis à respirer un peu plus librement : les résistants avaient remporté une victoire et chacun s’en sentait un peu victorieux... Il y avait à Zeitoun de bucoliques nappes vertes à la tranquillité villageoise. Il y avait des orangers et des oliviers. Tout a disparu avalé par les bulldozers. Il y avait à Zeitoun un tronçon de la route principale qui menait du nord au sud. La route n’a plus de visage ; elle n’a pas même l’apparence d’une route de campagne. Macadam, berne centrale, trottoirs, poteaux électriques, tout a été malaxé et rejeté contre les murs comme du vomi. La rue n’est plus qu’un amas de terre, de boue et d’eau jaillie des canalisations éventrées et des égouts défoncés. Il y avait des magasins et des petits ateliers à Zeitoun. Plus aucun magasin n’a de porte, plus aucun atelier n’a l’air entier. Comme si un ouragan aveugle était passé par là. Il y avait des voitures et des camions à Zeitoun. Deux camions sont couchés dans le fossé contre leur gré tandis que des voitures chiffonnées ou écrasées par des chars grimacent le long du chemin. Il y avait un petit marché à Zeitoun. Il a disparu, avec ses pastèques et ses légumes, noyé sous un amas de sable amoncelé par les bulldozers. C’est à peine si deux ou trois tranches rouges pointent le nez pour marquer la place des étals. Il y avait des maisons à Zeitoun. Certaines sont totalement détruites, tous les étages empilés au sol au milieu des gravats, comme des gâteaux ratés. D’autres ont perdu leurs fenêtres, toutes brisées par les tirs et les explosions. D’autres sont criblées de balles. D’autres sont jonchées des débris de mobilier réduit en miettes par des soldats consciencieux. D’autres encore sont maculées de la farine, du sucre et de l’huile répandus et mélangés par de mauvais gamins en uniforme. D’autres enfin pleurent leurs habitants et s’ouvrent pour la file des hommes venus présenter leurs condoléances. Il y avait la vie à Zeitoun. Quatorze personnes sont mortes, tuées, abattues par l’armée d’occupation. Certaines étaient armées et d’autres pas. Il y avait la vie à Zeitoun. Aujourd’hui, il y a des hommes assis devant leur maison, le regard hébété et le cœur en colère, qui fixent étrangement les ruines et ce qui ressemble à un tremblement de terre..." ("Récit : Zeitoun", 5 octobre 2004, sur le site de l'Association France-Palestine).
Selon une information que nous communique un internaute, lors d'une réunion qui a eu lieu au Centre culturel de la commune de Braine-L'Alleud,  le 15 février 2006, Mme Blume aurait crié, haut et fort, que les terroristes ont le droit à la résistance, car, selon elle, « l’occupation Israélienne » justifie tout; ce qui, conclut l'internaute, "justifie également les actes de terreur contre des innocents".

[***] Selon le même internaute, G. Spriet fait partie de l'association Vrede, qui a publié, en 2002, une brochure, au contenu très unilatéral, à propos du conflit palestino-israélien, dans laquelle figurent des informations extraites d'un ouvrage nazi paru en 1939. Il aurait également participé à la rédaction de la brochure, à relents antisémites, de l'opération 11.11.11. L'internaute précise : "Tous les intervenants du panel réclament de l’aide pour le peuple palestinien, qui souffre vraiment, mais en imputant la responsabilité de cette souffrance aux seuls Juifs Israéliens et en passant sous silence le fait que plus de 700 millions de dollars de l’aide fournie aux Palestiniens par l’Union Européenne (entre autres) ont été volés par des responsables palestiniens."

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Première mise en ligne le 31 octobre 2006, par M. Macina, sur le site upjf.org

Remis en ligne après modifications, le 06 novembre 2006

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